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Bible Commentaries
Jean 11

Commentaire biblique simpleCommentaire biblique simple

versets 1-57

Jean 11:1-27

Jésus apprend que Lazare est malade

11 Or il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, du village de Marie et de Marthe sa sœur.

2 (Et Marie était celle qui avait oint le Seigneur d'un parfum et qui lui avait essuyé les pieds avec ses cheveux; c'était son frère, Lazare, qui était malade.)

3 Alors les sœurs envoyèrent dire à Jésus1 : « Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. »
1 littéralement : lui envoyèrent dire.

4 Et Jésus, l'ayant entendu, dit : « Cette maladie n'est pas pour la mort, mais [elle est] pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. »

5 Or Jésus aimait Marthe et sa sœur et Lazare.

6 Quand donc il eut entendu que Lazare1 était malade, il resta encore2 2 jours au lieu où il était.
1 littéralement : il. 2 littéralement : alors.

7 Puis après cela, il dit aux disciples : « Allons de nouveau en Judée. »

8 Les disciples lui disent : « Rabbi, les Juifs cherchaient tout à l'heure à te lapider et tu y vas encore ? »

9 Jésus répondit : « N'y a-t-il pas douze heures dans la journée ? Si quelqu'un marche de jour, il ne trébuche pas, car il voit la lumière de ce monde.

10 Mais si quelqu'un marche de nuit, il trébuche, parce que la lumière n'est pas en lui. »

11 Il dit ces choses, puis, après cela, il leur déclara : « Lazare notre ami s'est endormi, mais je vais pour le réveiller. »

12 Les disciples lui dirent donc : « Seigneur, s'il s'est endormi, il sera guéri1. »
1 littéralement : sauvé.

13 Or Jésus avait parlé de sa mort, mais eux pensaient qu'il avait parlé d'un simple sommeil1.
1 littéralement : de l'endormissement du sommeil.

14 Alors Jésus leur dit maintenant ouvertement : « Lazare est mort.

15 Et je me réjouis à cause de vous de ce que je n'étais pas là, afin que vous croyiez. Mais allons vers lui. »

16 Thomas, appelé Didyme1, dit alors aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, afin que nous mourions avec lui. »
1 ou : Jumeau.

Jésus rencontre Marthe

17 Quand donc Jésus arriva, il trouva que Lazare1 était déjà depuis 4 jours dans le tombeau.
1 littéralement : il.

18 Or Béthanie était près de Jérusalem, à 15 stades1 environ.
1 1 stade = 185 m environ.

19 Et beaucoup de Juifs étaient venus auprès de Marthe et de Marie pour les consoler au sujet de leur frère1.
1 littéralement : du frère.

20 Alors Marthe, quand elle apprit que Jésus venait, alla à sa rencontre. Mais Marie était assise dans la maison.

21 Marthe dit donc à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.

22 [Mais] même maintenant, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera. »

23 Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »

24 Marthe lui dit : « Je sais qu'il ressuscitera lors de la résurrection, au dernier jour. »

25 Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra.

26 Et quiconque vit et croit en moi ne mourra certainement pas, jamais. Crois-tu cela ? »

27 Elle lui dit : « Oui Seigneur, moi, je crois que toi, tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. »

Dans leur inquiétude, les deux sœurs de Béthanie ont adressé à l'Ami divin une prière qui peut nous servir de modèle: «Seigneur, celui que tu aimes est malade» (v. 3). En l'appelant Seigneur, elles reconnaissent son autorité et ne se permettent pas de lui dicter par exemple: viens pour le guérir. Elles exposent simplement le cas qui les préoccupe; elles connaissent aussi son amour et s'y réfèrent. Toutefois cette affection ne décide pas Jésus à aller aussitôt en Judée, pas plus que les intentions criminelles des Juifs ne l'empêchent de s'y rendre le moment venu. Il ne se laisse pas, comme nous souvent, emporter par ses sentiments, ni arrêter par la crainte des hommes. Seule l'obéissance à son Père dirigeait ses pas. Par ce délai, la gloire de Dieu va briller bien davantage puisque Lazare est déjà depuis quatre jours dans le tombeau quand Jésus arrive à Béthanie. Nous nous trouvons parfois en présence de personnes éprouvées par le deuil. Et nous ressentons alors toute l'insuffisance de ce que peut apporter la sympathie humaine (comme celle des Juifs au v. 19). Mais tout change lorsque les regards se portent ensemble sur Celui qui est «la Résurrection et la Vie». Alors nous réalisons la pleine valeur des choses éternelles.

Jean 11:28-44

Jésus au tombeau – Résurrection de Lazare

28 Et ayant dit cela, elle s'en alla appeler sa sœur Marie, en [lui] disant en secret1 : « Le maître2 est ici et il t'appelle. »
1 littéralement : en privé. 2 maître : celui qui enseigne; ici et ailleurs souvent.

29 Alors Marie1, dès qu'elle entendit [cela], se leva immédiatement et alla vers lui.
1 littéralement : celle-ci.

30 Or Jésus n'était pas encore arrivé dans le village, mais il était toujours au lieu où Marthe était venue à sa rencontre.

31 Les Juifs donc qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient, ayant vu qu'elle s'était levée soudainement et était sortie, la suivirent, pensant qu'elle allait au tombeau pour y pleurer.

32 Alors, quand Marie fut venue là où était Jésus et qu'elle le vit, elle se jeta à ses pieds, en lui disant : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »

33 Jésus donc, quand il la vit pleurer et [qu'il vit] pleurer les Juifs qui étaient venus avec elle, fut profondément ému1 dans [son] esprit et se troubla.
1 profondément ému, ici, c'est l'expression de la peine profonde, mêlée d'indignation, produite dans l'âme du Seigneur à la vue du pouvoir de la mort sur l'esprit de l'homme.

34 Et il dit : « Où l'avez-vous déposé ? » Ils lui disent : « Seigneur, viens et vois ! »

35 Jésus se mit à pleurer1.
1 littéralement : versa des larmes.

36 Les Juifs dirent alors : « Voyez comme il l'aimait. »

37 Mais quelques-uns d'entre eux dirent : « Celui-ci, qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme1 ne meure pas ? »
1 littéralement : celui-ci.

38 Alors Jésus, encore profondément ému en lui-même, vient au tombeau. Or c'était une grotte et une pierre était placée devant.

39 Jésus dit : « Enlevez la pierre ! » Marthe, la sœur du mort, lui dit : « Seigneur, il sent déjà, car il est [là] depuis 4 jours. »

40 Jésus lui dit : « Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? »

41 Ils enlevèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut et dit : « Père, je te rends grâces de ce que tu m'as entendu.

42 Or moi, je savais que tu m'entends toujours, mais je l'ai dit à cause de la foule qui est autour [de moi], afin qu'ils croient que toi, tu m'as envoyé. »

43 Et ayant dit cela, il cria d'une voix forte : « Lazare, [viens] ici, dehors ! »

44 Et le mort sortit, ayant les pieds et les mains liés de bandelettes; et son visage était enveloppé d'un linge. Jésus leur dit : « Déliez-le et laissez-le aller ! »

Marthe discerne que sa sœur est plus capable qu'elle d'entrer dans les pensées du Seigneur. Elle l'appelle. Mais Marie ne peut que dire elle aussi: «Seigneur si tu avais été ici…» (v. 32; comp. v. 21 j 11.17-27). Elle ne sait que regarder en arrière, comme beaucoup de personnes dans le deuil. Jésus, étreint dans son cœur, se fait conduire au tombeau. Et nous le voyons pleurer. Ne savait-Il pas ce qu'Il allait faire? Certes, mais en présence des ravages de la mort et de son tragique pouvoir sur l'esprit des hommes, le saint Fils de Dieu est saisi de douleur, d'effroi, d'indignation (voir note v. 33). Oui, le vainqueur de la mort est là. Mais pour que la gloire de Dieu éclate devant la foule qui en sera témoin, il faut encore que l'état de corruption de Lazare soit dûment constaté (v. 39), et aussi que le Seigneur, d'avance, attribue par une action de grâces son pouvoir à Celui qui l'a envoyé (v. 41, 42). Alors seulement, son puissant cri de commandement fait sortir du tombeau le mort encore enveloppé de ses bandelettes… Quel saisissement pour tous les assistants! Quant à nous, retenons la promesse que le Seigneur fait à Marthe: «Si tu crois, tu verras…» — peut-être pas exactement ce que tu espères, mais certainement — «la gloire de Dieu» (v. 4 j 11.3-5 et 40).

Jean 11:45-57

Complot des chefs du peuple contre Jésus

45 Alors beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et qui avaient vu ce que Jésus1 avait fait, crurent en lui.
1 littéralement : il.

46 Mais quelques-uns d'entre eux s'en allèrent trouver les Pharisiens et leur dirent ce que Jésus avait fait.

47 Alors les principaux sacrificateurs et les Pharisiens réunirent un sanhédrin et dirent : « Que faisons-nous ? Car cet homme fait beaucoup de miracles.

48 Si nous le laissons [faire] ainsi, tous croiront en lui, et les Romains viendront et détruiront et notre lieu et notre nation. »

49 Mais l'un d'entre eux, [appelé] Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là1, leur dit : « Vous ne savez rien
1 ou : de cette année-là.

50 et vous ne réfléchissez pas qu'il est avantageux pour vous qu'un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas. »

51 Or il ne dit pas cela de lui-même, mais étant souverain sacrificateur cette année-là1, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation,
1 ou : de cette année-là.

52 et non seulement pour la nation, mais aussi pour rassembler en un les enfants de Dieu dispersés.

53 Alors, depuis ce jour-là, ils décidèrent de le faire mourir.

54 Jésus donc s'abstint d'aller et venir ouvertement parmi les Juifs, mais il s'en alla de là dans la région qui est près du désert, dans une ville appelée Éphraïm. Et il y séjourna avec les disciples.

55 Or la Pâque des Juifs était proche et beaucoup [de gens] de la région montèrent à Jérusalem avant la Pâque, afin de se purifier.

56 Ils cherchaient donc Jésus et se disaient les uns aux autres, comme ils étaient dans le Temple : « Qu'en pensez-vous ? Ne viendra-t-il vraiment pas à la fête ? »

57 Or les principaux sacrificateurs et les Pharisiens avaient donné l'ordre que si quelqu'un savait où il était, il le déclare afin qu'on se saisisse de lui.

Dieu a répondu à son Fils non seulement en ressuscitant Lazare, mais également en amenant plusieurs témoins de cette scène merveilleuse à croire en Lui (v. 42 fin j 11.38-44; v. 45). Mais ce miracle, le plus grand de ceux que rapporte cet évangile, et le dernier avant Sa propre résurrection, est aussi celui qui décide de Sa mort puisque «depuis ce jour-là» ont lieu les ténébreuses machinations qui aboutiront au crime suprême (v. 53). Les Juifs répondent ainsi à la question que le Seigneur avait posée (ch. 10 v. 32 j 10.31-33).

Les sacrificateurs font semblant de craindre qu'en suivant Jésus le peuple n'attire l'attention des Romains ainsi que leurs représailles. Mais c'est au contraire le rejet du Seigneur qui sera, 40 ans plus tard, la cause de la destruction de leur lieu de culte — Jérusalem — et de leur nation par les Romains (v. 48). Dieu permet que la prophétie de Caïphe dépasse infiniment les pensés de cet homme cynique et méchant. Jésus laissera sa vie pour la nation (car Israël sera restauré plus tard), mais aussi pour rassembler en un les enfants de Dieu dispersés (v. 52). Satan ravit et disperse (comp. ch. 10 v. 12 j 10.11-12) tandis que, par Son œuvre, Jésus rassemble dès ici-bas ceux qui font partie de la famille de Dieu.

Informations bibliographiques
"Commentaire sur John 11". "Commentaire biblique simple". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbs/john-11.html.
 
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