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Bible Commentaries
Luc 8

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versets 1-56

Luc 8:1-15

Beaucoup de femmes se tenaient aupr�s de J�sus et l'assistaient de leurs biens

8 Et il arriva, par la suite, qu'il traversait villes et villages, pr�chant et annon�ant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Et les Douze [�taient] avec lui,

2 ainsi que quelques femmes qui avaient �t� gu�ries d'esprits mauvais et d'infirmit�s : Marie, qu'on appelait Magdeleine1, de qui �taient sortis sept d�mons,
1 ou : de Magdala.

3 et Jeanne, femme de Chuzas, intendant d'H�rode, et Susanne, et beaucoup d'autres, qui l'assistaient1 de leurs biens.
1 litt�ralement : le servaient.

La parabole du semeur

4 Et comme une grande foule se rassemblait et qu'on venait � lui de toutes les villes, il dit en parabole :

5 � Le semeur sortit pour semer sa semence. Et comme il semait, quelques [grains] tomb�rent au bord du chemin. Et ils furent pi�tin�s et les oiseaux du ciel mang�rent tout1.
1 litt�ralement : les d�vor�rent.

6 Et d'autres tomb�rent sur la roche. Et ayant lev�, ils se dess�ch�rent parce qu'ils n'avaient pas d'humidit�.

7 Et d'autres tomb�rent au milieu des ronces. Et les ronces lev�rent avec eux et les �touff�rent.

8 Et d'autres tomb�rent dans la bonne terre. Et ils lev�rent et produisirent du fruit au centuple. � En disant ces choses, il s'�criait : � Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende ! �

9 Or ses disciples lui demand�rent ce que pouvait signifier cette parabole.

10 Alors il dit : � � vous il est donn� de conna�tre les myst�res du royaume de Dieu, mais pour les autres, [c'est] en paraboles, afin que voyant ils ne voient pas et qu'entendant ils ne comprennent pas.

11 Or voici [le sens de] la parabole : La semence est la parole de Dieu.

12 Et ceux qui sont au bord du chemin sont ceux qui entendent [la Parole]. Ensuite vient le Diable et il enl�ve de leur c�ur la Parole, de peur qu'ils ne croient et ne soient sauv�s.

13 Et ceux qui sont sur la roche sont ceux qui, lorsqu'ils entendent la Parole, la re�oivent avec joie. Mais ceux-ci n'ont pas de racines, ils ne croient que pour un temps et, au moment de l'�preuve, ils se retirent.

14 Et ce qui est tomb� parmi les ronces, ce sont ceux qui, ayant entendu [la Parole] et poursuivant leur chemin, sont �touff�s par les soucis et les richesses et les plaisirs de la vie1, et ils ne portent pas de fruit � maturit�.
1 la vie comme telle dans ce monde.

15 Mais ce qui est [tomb�] dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la Parole, la retiennent dans un c�ur honn�te et bon, et portent du fruit avec pers�v�rance.

Avec les disciples, quelques femmes d�vou�es suivaient le Seigneur et �l'assistaient de leurs biens�. Ce qu'elles ont fait pour J�sus est mentionn� � la suite de ce que Lui a d'abord fait pour elles (v. 2).

Les v. 4 � 15 contiennent la parabole du Semeur et son explication. Trois choses am�nent la st�rilit� du sol: les oiseaux, figure du diable (v. 12), le roc, image ici du c�ur aride, imp�n�trable � toute action profonde et durable, les �pines enfin, qui nous parlent du monde avec ses pr�occupations, ses richesses et ses plaisirs (v. 14). Cependant le meilleur des terrains doit d'abord �tre labour�. Op�ration p�nible! Le sol est bris�, remu�, retourn�, rendu ainsi propre � laisser p�n�trer et germer la semence. C'est ainsi que Dieu op�re (souvent par des �preuves) dans la conscience de ceux qui vont recevoir la Parole.

Mais ce travail ne se fait pas dans les trois premiers terrains. Il est inutile de labourer dans un chemin continuellement pi�tin� et c'est chose impossible sur le rocher. Quant aux �pines, un d�frichage est d'abord n�cessaire et les racines du monde dans un c�ur sont souvent profond�ment enfonc�es.

Entendre la Parole caract�rise tous les sols. La retenir et porter du fruit avec patience est le propre de la bonne terre (v. 15).

Luc 8:16-25

La parabole de la lampe

16 � Or personne, apr�s avoir allum� une lampe, ne la couvre d'un vase ni ne la met sous un lit. Mais il la place sur un porte-lampe, afin que ceux qui entrent voient la lumi�re.

17 Car il n'y a rien de cach� qui ne deviendra manifeste ni rien de secret qui ne sera connu et ne viendra en �vidence.

18 Prenez donc garde comment vous entendez. Car � celui qui a, il sera donn�, mais � celui qui n'a pas, cela m�me qu'il pense avoir lui sera enlev�. �

La vraie famille de J�sus

19 Or sa m�re et ses fr�res s'approch�rent de lui, mais ils ne pouvaient pas l'aborder � cause de la foule.

20 Alors on lui annon�a : � Ta m�re et tes fr�res se tiennent dehors, d�sirant te voir. �

21 Mais lui, r�pondant, leur dit : � Ma m�re et mes fr�res sont ceux qui �coutent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique. �

J�sus dort pendant la temp�te

22 Et il arriva, l'un de ces jours-l�1, qu'il monta dans un bateau ainsi que ses disciples. Et il leur dit : � Passons � l'autre rive du lac. � Et ils gagn�rent le large.
1 litt�ralement : dans un des jours.

23 Or comme ils naviguaient, il s'endormit. Et un vent de temp�te descendit sur le lac, et le bateau se remplissait1, et ils �taient en danger.
1 litt�ralement : ils se remplissaient.

24 Alors ils s'approch�rent [de lui] et le r�veill�rent, en disant : � Ma�tre, ma�tre1, nous p�rissons ! � Et lui, s'�tant r�veill�, mena�a le vent et les vagues. Et ils s'apais�rent et le calme se fit.
1 ma�tre : celui qui est au-dessus des autres.

25 Alors il leur dit : � O� est votre foi ? � Mais eux, saisis de crainte, �taient dans l'admiration et disaient entre eux : � Qui donc est celui-ci qui commande m�me aux vents et � l'eau, et ils lui ob�issent ? �

Il ne viendrait � l'id�e de personne, apr�s avoir allum� une lampe, de la cacher sous un vase ou sous un lit. �Enfants de lumi�re�, notre raison d'�tre ici-bas est de faire briller bien distinctement dans les t�n�bres de ce monde les vertus de Celui qui est Lumi�re (v. 16; Matt. 5:14 mt 5.13-16; 1 Pier. 2:9 1p 2.9-10).

� l'occasion de la venue de sa m�re et de ses fr�res, le Seigneur parle encore de �ceux qui �coutent la Parole de Dieu et qui la mettent en pratique� (v. 21; ch. 6 v. 47 lc 6.47-49). Eux seuls peuvent se pr�valoir d'une relation avec Lui.

Le sommeil de J�sus dans le b�teau nous le montre comme un homme fatigu� par sa journ�e de travail. Mais, l'instant d'apr�s, l'ordre qu'Il donne au vent et aux vagues le fait conna�tre comme Dieu souverain. Saisis de crainte, les disciples s'�crient: �Qui donc est celui-ci�?�. Plusieurs fois nous avons entendu cette question (v. 25; ch. 5 v. 21 lc 5.18-26; ch. 7 v. 49 lc 7.36-50). Agur autrefois l'avait pos�e: �Qui a rassembl� le vent dans le creux de ses mains? Qui a serr� les eaux dans un manteau?�� (Prov. 30:4 pv 30.4). Celui qui �commande m�me aux vents et � l'eau� et r�v�le sa puissance aux disciples manquant de foi est le Fils de Dieu, le Cr�ateur. Sa puissance aujourd'hui n'a pas chang�. Mais qu'en est-il de notre foi?

Luc 8:26-39

Gu�rison du d�moniaque g�ras�nien

26 Puis ils abord�rent dans le pays des G�ras�niens1, qui est en face de la Galil�e.
1 plusieurs manuscrits portent : Gadar�niens.

27 Et quand il fut descendu � terre, un homme de la ville vint � sa rencontre. Depuis longtemps, il avait des d�mons et ne portait pas de v�tement et n'habitait pas dans une maison, mais dans les tombeaux.

28 Et ayant vu J�sus et poussant un cri, il se jeta devant lui et dit d'une voix forte : � Qu'y a-t-il entre moi et toi, J�sus, Fils du Dieu Tr�s-Haut ? Je t'en supplie, ne me tourmente pas ! �

29 Car J�sus1 avait command� � l'esprit impur de sortir de l'homme. Bien des fois, en effet, il s'�tait empar� de lui, Or l'homme1 avait �t� li� avec des cha�nes et des fers aux pieds, pour le garder; mais brisant les liens, il �tait entra�n� par le d�mon dans les d�serts.
1 litt�ralement : il.

30 Et J�sus lui demanda : � Quel est ton nom ? � Et il dit : � L�gion �. Car beaucoup de d�mons �taient entr�s en lui.

31 Et ils le priaient de ne pas leur commander de s'en aller dans l'ab�me.

32 Or il y avait l� un tr�s grand troupeau de porcs qui paissaient sur la montagne, et ils le pri�rent de leur permettre d'entrer en eux. Et il le leur permit.

33 Alors les d�mons, �tant sortis de l'homme, entr�rent dans les porcs et le troupeau se pr�cipita du haut de la falaise dans le lac et se noya.

34 Et ceux qui le faisaient pa�tre, ayant vu ce qui �tait arriv�, s'enfuirent et le racont�rent dans la ville et dans les campagnes.

35 Alors ils sortirent pour voir ce qui �tait arriv�. Et ils vinrent � J�sus et trouv�rent l'homme de qui �taient sortis les d�mons, assis aux pieds de J�sus, habill� et avec toute sa raison1. Et ils eurent peur.
1 litt�ralement : sain d'esprit.

36 Et ceux qui avaient vu [ce qui s'�tait pass�] leur racont�rent comment le d�moniaque avait �t� d�livr�.

37 Mais toute la multitude de la r�gion environnante des G�ras�niens demanda � J�sus1 de s'en aller loin d'eux, car ils �taient saisis d'une grande frayeur. Et lui, �tant mont� dans un bateau, s'en retourna.
1 litt�ralement : lui demanda.

38 Et l'homme de qui �taient sortis les d�mons le supplia [de lui permettre] de rester avec lui. Mais il le renvoya, en disant :

39 � Retourne dans ta maison et raconte tout ce que Dieu a fait pour toi. � Et il s'en alla, proclamant dans toute la ville tout ce que J�sus avait fait pour lui.

La puissance divine dont J�sus a donn� un aper�u en calmant la temp�te se trouve ici en face d'une violence autrement redoutable: celle de Satan. Une arm�e de d�mons s'�tait compl�tement empar�e de la volont� de ce malheureux Gadar�nien. On avait bien essay�, mais sans succ�s, de le ma�triser par des cha�nes et des fers, image des vains efforts de la soci�t� pour r�fr�ner les passions. Habitant les tombeaux, ce poss�d� �tait d�j� moralement un mort. Il �tait nu; c'est-�-dire incapable, comme Adam, de cacher � Dieu son �tat. Quel tableau de la d�ch�ance morale de la cr�ature! Mais aussi quel changement lorsque intervient la d�livrance du Seigneur (lire �ph. 2:1-6 ep 2.1-10)! Les gens de la ville ne peuvent que le constater. Ils trouvent cet homme �assis, v�tu, et avec toute sa raison, aux pieds de J�sus�. Oui, le rachet� trouve enfin paix et repos aupr�s de son Sauveur; Dieu le rev�t de justice et lui donne une intelligence pour le conna�tre.

H�las! La pr�sence de Dieu inqui�te et d�range davantage le monde que la domination du diable.

Le d�moniaque gu�ri souhaite accompagner J�sus (comp. Phil. 1:23 ph 1.21-26). Mais le Seigneur lui d�signe son champ de travail: sa propre maison et sa ville o� il raconte tout ce que J�sus a fait pour lui (Ps. 66:16 Psaumes 66:13-20).

Luc 8:40-56

Gu�rison d'une femme ayant une perte de sang, et r�surrection de la fille de Ja�rus

40 Et quand J�sus fut de retour, la foule l'accueillit, car tous l'attendaient.

41 Et voici, un homme dont le nom �tait Ja�rus arriva. Or il �tait chef de la synagogue. Et, se jetant aux pieds de J�sus, il le supplia de venir dans sa maison.

42 Car il avait une fille unique d'environ douze ans, et elle �tait mourante. Et comme J�sus1 y allait, les foules le serraient au point de l'�touffer2.
1 litt�ralement : il. 2 litt�ralement : les foules l'�touffaient.

43 Or une femme qui avait une perte de sang depuis douze ans et qui, [ayant d�pens� tous ses biens en m�decins,] n'avait pu �tre gu�rie par aucun,

44 s'approcha par-derri�re et toucha le bord de son v�tement. Et � l'instant, sa perte de sang s'arr�ta.

45 Alors J�sus dit : � Qui m'a touch� ? � Et comme tous niaient, Pierre dit1 : � Ma�tre2, les foules te serrent et s'amassent [contre toi]3. �
1 plusieurs manuscrits ajoutent : ainsi que ceux qui �taient avec lui. 2 ma�tre : celui qui est au-dessus des autres. 3 plusieurs manuscrits ajoutent : et tu dis : Qui m'a touch� ?

46 Mais J�sus dit : � Quelqu'un m'a touch�, car moi, je sais que de la puissance est sortie de moi. �

47 Alors la femme, voyant qu'elle n'�tait pas pass�e inaper�ue, vint en tremblant et, se jetant devant lui, d�clara devant tout le peuple pour quelle raison elle l'avait touch� et comment elle avait �t� gu�rie instantan�ment.

48 Et il lui dit : � [Ma] fille, ta foi t'a gu�rie1; va en paix. �
1 litt�ralement : sauv�e.

49 Comme il parlait encore, il vient quelqu'un de chez le chef de synagogue, qui [lui] dit : � Ta fille est morte, n'importune pas le ma�tre1. �
1 ma�tre : celui qui enseigne.

50 Mais J�sus, l'ayant entendu, lui r�pondit : � Ne crains pas, crois seulement et elle sera sauv�e. �

51 Et quand il fut arriv� � la maison, il ne permit � personne d'entrer avec lui, sinon � Pierre et � Jean, et � Jacques, et au p�re de l'enfant, et � la m�re.

52 Et tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Mais il dit : � Ne pleurez pas, car elle n'est pas morte, mais elle dort. �

53 Et ils se moquaient de lui, sachant qu'elle �tait morte.

54 Mais lui, l'ayant prise par la main, s'�cria, en disant : � [Mon] enfant, r�veille-toi ! �

55 Et son esprit retourna [en elle] et elle se leva imm�diatement. Puis il commanda qu'on lui donne � manger.

56 Et ses parents �taient stup�faits; mais il leur commanda de ne dire � personne ce qui �tait arriv�.

Ja�rus, ce chef de synagogue dont la fille unique est en train de mourir, supplie J�sus de venir dans sa maison. Il n'a pas autant de foi que le centurion du ch. 7 lc 7.1-18; car ce dernier savait qu'une parole du Seigneur �tait suffisante pour que son serviteur soit gu�ri, m�me � distance. Pendant que J�sus est en chemin, Il est touch� furtivement par cette femme qui auparavant avait consult� en pure perte un grand nombre de m�decins. Mais avec la gu�rison le Seigneur veut lui donner l'assurance de la paix; aussi l'oblige-t-il � se faire conna�tre.

Poursuivant sa route avec le p�re angoiss�, J�sus a �la langue de ceux qui sont instruits� pour le soutenir par une parole (v. 50; comp. ch. 7 v. 13 lc 7.1-18 et �s. 50:4 es 50.4-7). Et alors, a lieu une sc�ne extraordinaire. � l'appel du �Prince de la vie� (Act. 3:15 ac 3.12-21), la jeune fille se l�ve imm�diatement. Mais J�sus sait qu'elle a maintenant besoin de nourriture, et dans sa tendre sollicitude, Il veille � ce que celle-ci soit assur�e. Ainsi dans ces deux circonstances nous voyons l'amour du Seigneur se manifester encore apr�s la d�livrance: Envers la femme pour l'�tablir dans une relation personnelle avec Lui et l'amener � Lui rendre un t�moignage public; envers cette jeune fille pour la nourrir et la fortifier.

Informations bibliographiques
"Commentaire sur Luke 8". "Commentaire biblique simple". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbs/luke-8.html.
 
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