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Bible Commentaries
Colossiens 10

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versets 1-52

Marc 10:1-22

L'enseignement de J�sus sur le divorce

10 Et de l�, s'�tant lev�, il vient dans les territoires de la Jud�e [et] de l'autre c�t� du Jourdain. Et des foules se rassemblent encore aupr�s de lui; et il les enseignait encore, comme il en avait l'habitude.

2 Alors des Pharisiens s'approch�rent [de lui] et, pour le mettre � l'�preuve, lui demand�rent s'il est permis � un homme de r�pudier sa femme.

3 Et lui, r�pondant, leur dit : � Qu'est-ce que Mo�se vous a command� ? �

4 Et ils dirent : � Mo�se a permis d'�crire une lettre de divorce et de r�pudier [sa femme]. �

5 Et J�sus leur dit : � Il vous a �crit ce commandement � cause de la duret� de votre c�ur.

6 Mais d�s le commencement de la cr�ation, Dieu1 les fit homme et femme2.
1 litt�ralement : il. 2 litt�ralement : m�le et femelle.

7 C'est pourquoi l'homme quittera son1 p�re et sa2 m�re, [et s'attachera � sa femme],
1 litt�ralement : le. 2 litt�ralement : la.

8 et les deux deviendront une seule chair1. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
1 litt�ralement : seront pour une seule chair; comme en Matthieu 19:5; voir Gen�se 2:24.

9 Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le s�pare pas. �

10 Or, dans la maison, les disciples l'interrog�rent encore sur ce sujet.

11 Et il leur dit : � Celui qui r�pudie sa femme et en �pouse une autre commet l'adult�re envers la premi�re1.
1 litt�ralement : envers elle.

12 Et si une femme1 r�pudie son mari et en �pouse un autre, elle commet l'adult�re. �
1 litt�ralement : elle.

J�sus et les enfants

13 Puis on lui apporta de petits enfants pour qu'il les touche. Mais les disciples r�primandaient ceux [qui les apportaient].

14 Alors J�sus, voyant [cela], en fut indign� et leur dit : � Laissez venir � moi les petits enfants, ne les en emp�chez pas, car le royaume de Dieu est � ceux qui sont comme eux1.
1 litt�ralement : car aux tels est le royaume de Dieu.

15 En v�rit�, je vous [le] dis, celui qui ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera certainement pas. �

16 Et les ayant pris dans ses bras, il [les] b�nit en posant les mains sur eux.

Le jeune homme riche

17 Puis, comme il se mettait en chemin, un homme accourut et, se jetant � genoux devant lui, lui demanda : � Bon ma�tre, que dois-je faire afin que j'h�rite de la vie �ternelle ? �

18 Et J�sus lui dit : � Pourquoi m'appelles-tu bon ? Personne n'est bon sinon un [seul], Dieu.

19 Tu sais les commandements : Ne commets pas de meurtre; ne commets pas d'adult�re; ne vole pas; ne dis pas de faux t�moignage; ne fais pas de tort; honore ton p�re et ta m�re. �

20 Et il lui dit : � Ma�tre, j'ai gard� toutes ces choses d�s ma jeunesse. �

21 Alors J�sus, l'ayant regard�, l'aima et lui dit : � Une chose te manque : va, vends tout ce que tu as et donne aux pauvres et tu auras un tr�sor dans le ciel. Puis viens, suis-moi ! �

22 Mais lui, afflig� par [cette] parole, s'en alla tout triste, car il avait de grands biens.

Les pharisiens essayent de mettre J�sus en contradiction avec Mo�se sur la question du divorce. Mais Il leur ferme la bouche en remontant avant la Loi, leur rappelant l'ordre des choses tel que Dieu l'avait cr�� au commencement. Le monde a souill� et g�t� tout ce que Dieu avait �tabli dans sa belle cr�ation et en particulier l'institution du mariage.

La duret� de c�ur, l'�go�sme qui conduisent les hommes � m�priser et � d�naturer tout ce qui touche au mariage, se montre aussi souvent dans leur peu de consid�ration pour les petits enfants. Et les disciples n'�chappent pas � cet esprit. Les v. 13 � 16 nous apportent par rapport � Matthieu quelques d�tails suppl�mentaires qui sont bien touchants: Le Seigneur commence par �tre indign� de l'attitude des disciples. Il prend ensuite ces petits tendrement entre ses bras o� ils sont en parfaite s�curit�. Enfin il les b�nit express�ment (comp. Matt. 19 v. 13, 14 mt 19.13-15).

Dans la sc�ne qui suit, Marc est �galement le seul � mentionner un point de toute importance: l'amour du Seigneur pour l'homme venu le rencontrer. Mais celui-ci y reste insensible et s'en va, peut-�tre pour toujours, pr�f�rant ses vaines richesses � la compagnie pr�sente et �ternelle de Celui qui l'a aim�.

Marc 10:23-34

23 Et J�sus, ayant regard� autour [de lui], dit � ses disciples : � Combien il est difficile pour ceux qui ont des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu ! �

24 Et les disciples furent effray�s par ses paroles; mais J�sus, r�pondant encore, leur dit : � Enfants, combien il est difficile1 d'entrer dans le royaume de Dieu !
1 plusieurs manuscrits ajoutent : pour ceux qui mettent leur confiance dans les richesses.

25 Il est plus facile � un chameau de passer par un trou d'aiguille qu'� un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. �

26 Mais ils �taient encore plus stup�faits [et] disaient entre eux : � Et qui peut �tre sauv� ? �

27 Et J�sus, les ayant regard�s, dit : � Pour les hommes cela est impossible, mais pas pour Dieu; car toutes choses sont possibles pour Dieu. �

Ceux qui ont tout quitt�

28 Pierre se mit � lui dire : � Voici, nous, nous avons tout quitt� et nous t'avons suivi. �

29 J�sus r�pondit : � En v�rit�, je vous [le] dis, il n'y a personne qui ait quitt� maison ou fr�res, ou s�urs, ou m�re, ou p�re, ou enfants, ou champs, � cause de moi et � cause de l'�vangile,

30 et qui ne re�oive maintenant, dans ce temps-ci, au centuple, maisons et fr�res, et s�urs, et m�res, et enfants, et champs, avec des pers�cutions, et, dans le si�cle qui vient, la vie �ternelle.

31 Mais beaucoup de premiers seront derniers et [les] derniers seront premiers. �

J�sus annonce une troisi�me fois sa mort et sa r�surrection

32 Et ils �taient en chemin, montant � J�rusalem, et J�sus allait devant eux. Mais les disciples1 �taient effray�s et ceux qui suivaient �taient dans la crainte. Et prenant encore une fois les Douze aupr�s [de lui], il se mit � leur dire les choses qui allaient lui arriver :
1 litt�ralement : ils.

33 � Voici, nous montons � J�rusalem et le Fils de l'homme sera livr� aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Et ils le condamneront � mort et le livreront aux nations.

34 Et ils se moqueront de lui, et cracheront sur lui, et le fouetteront, et le feront mourir. Puis il ressuscitera trois jours apr�s. �

Dans l'Ancien Testament les b�n�dictions �taient terrestres et les richesses consid�r�es comme une preuve de la faveur de Dieu (Deut. 8:18 dt 8.11-20). D'o� l'�tonnement des disciples! Ils venaient de voir un homme combl�, donc en apparence b�ni de Dieu, aimable, de conduite irr�prochable, et qui �tait dispos� � faire beaucoup de bien. Et le Seigneur l'avait laiss� partir. Vraiment, si de tels avantages ne donnaient pas acc�s au royaume de Dieu, qui donc pouvait �tre sauv�? En effet, leur r�pond J�sus, le salut est chose impossible pour les hommes; Dieu seul a pu l'accomplir.

Le Seigneur condamne ici non les riches, mais �ceux qui se confient aux richesses�. Au reste, aller apr�s Lui implique in�vitablement des renoncements. Mais s'ils sont consentis pour l'amour du Seigneur et de l'�vangile, ils seront en m�me temps la source de joies incomparables, dont la premi�re sera le sentiment de Son approbation. Oui, le regard si p�n�trant du Seigneur (v. 21, 23, 27) lit dans notre c�ur pour voir si c'est bien ce motif-l� qui nous fait agir. Juste r�ponse � l'amour de Celui qui a tout quitt� pour nous (voir Zach. 7:5 za 7.4-7).

Dans ce chapitre, nous trouvons la chair aimable (v. 17 � 22 mc 10.17-22), pr�somptueuse (v. 28), timor�e (v. 32), jalouse (v. 41 mc 10.35-41), enfin �go�ste (v. 35 � 40 mc 10.35-41).

Marc 10:35-52

La demande des fils de Z�b�d�e

35 Puis Jacques et Jean, les fils de Z�b�d�e, s'approchent de lui, et lui disent : � Ma�tre, nous voudrions que tu fasses pour nous ce que nous te demanderons. �

36 Et il leur dit : � Que voulez-vous que [moi,] je fasse pour vous ? �

37 Et ils lui dirent : � Accorde-nous d'�tre assis, l'un � ta droite et l'autre � ta gauche, dans ta gloire. �

38 Mais J�sus leur dit : � Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que moi, je bois, ou �tre baptis�s du bapt�me dont moi, je serai1 baptis� ? �
1 litt�ralement : je suis.

39 Et ils lui dirent : � Nous le pouvons. � Et J�sus leur dit : � Vous boirez bien la coupe que moi, je bois et vous serez baptis�s du bapt�me dont moi, je serai1 baptis�.
1 litt�ralement : je suis.

40 Mais quant � s'asseoir � ma droite ou � ma gauche, ce n'est pas � moi de le donner, mais c'est � ceux pour qui cela est pr�par�. �

41 Et les dix [autres], l'ayant entendu, commenc�rent � s'indigner contre Jacques et Jean.

42 Alors J�sus, les ayant appel�s aupr�s [de lui], leur dit : � Vous savez que ceux qui paraissent gouverner les nations dominent en seigneurs sur elles, et que les grands parmi elles exercent l'autorit� sur elles.

43 Or il n'en est pas ainsi parmi vous, mais celui qui voudra devenir grand parmi vous sera votre serviteur,

44 et celui qui voudra devenir le premier parmi vous sera l'esclave de tous.

45 Car m�me le Fils de l'homme n'est pas venu pour �tre servi, mais pour servir et pour donner sa vie en ran�on pour1 un grand nombre. �

1 litt�ralement : � la place de; diff�rent de 1 Tim. 2:6.

Gu�rison de l'aveugle Bartim�e

46 Et ils arrivent � J�richo. Et comme il sortait de J�richo avec ses disciples et une grande foule, Bartim�e, le fils de Tim�e, un mendiant aveugle, �tait assis au bord du chemin.

47 Et ayant entendu dire que c'�tait J�sus le Nazar�nien1, il se mit � crier et � dire : � Fils de David, J�sus, aie piti� de moi ! �
1 c.-�-d. : de Nazareth.

48 Et beaucoup le reprirent afin qu'il se taise. Mais il criait d'autant plus fort : � Fils de David, aie piti� de moi ! �

49 Alors J�sus, s'�tant arr�t�, dit : � Appelez-le ! � Et ils appellent l'aveugle, en lui disant : � Aie bon courage, l�ve-toi, il t'appelle ! �

50 Et jetant loin son v�tement, il se leva d'un bond et vint � J�sus.

51 Et J�sus, r�pondant, lui dit : � Que veux-tu que je te fasse ? � Et l'aveugle lui dit : � Rabboni, que je retrouve la vue. �

52 Alors J�sus lui dit : � Va, ta foi t'a gu�ri1 �. Et aussit�t il retrouva la vue et le suivit sur le chemin.
1 litt�ralement : sauv�.

Ne manquons pas de remarquer la foi de Jacques et de Jean. Ils savaient que leur ma�tre �tait le Messie, l'h�ritier du royaume et qu'ils y auraient part avec lui. Mais leur demande trahit l'ignorance et la vanit� de leur c�ur naturel. Plein de gr�ce, le Seigneur r�unit ses disciples autour de lui et fait servir � leur instruction (ainsi qu'� la n�tre) cette intervention malheureuse des deux fr�res. Ne comprennent-ils pas qu'ils ont devant eux le Mod�le par excellence de l'humilit�, celui qui, ayant tous les droits � �tre servi, a voulu se faire lui-m�me esclave pour d�livrer sa cr�ature et payer de sa propre vie la ran�on exig�e par le souverain Juge? Ce v. 45 a pu �tre appel� le verset cl� de l'�vangile, et il le r�sume tout entier.

L'Esprit nous montre dans ce chapitre trois attitudes bien diff�rentes: l'homme que le Seigneur invite � le suivre et qui s'en va (v. 21, 22 mc 10.17-34); les disciples appel�s eux aussi, qui l'ont suivi, en tremblant (v. 32 mc 10.17-34) et font valoir leur renoncement (v. 28 mc 10.17-34); enfin ce pauvre aveugle, auquel J�sus n'a rien demand� en le gu�rissant, mais qui, sans un mot, et jetant loin le v�tement qui pouvait entraver sa marche, le suivit �dans le chemin� (v. 52).

Observons l'inconstance de la foule qui d'abord reprend l'aveugle, mais l'instant d'apr�s lui dira: �Aie bon courage��!

Informations bibliographiques
"Commentaire sur Mark 10". "Commentaire biblique simple". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbs/mark-10.html.
 
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