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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique simple Commentaire biblique simple
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
"Commentaire sur Mark 9". "Commentaire biblique simple". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbs/mark-9.html.
"Commentaire sur Mark 9". "Commentaire biblique simple". https://beta.studylight.org/
versets 1-50
Marc 9:1-13
La Transfiguration
9 Puis il leur dit : � En v�rit� je vous [le] dis, parmi ceux qui se tiennent ici, quelques-uns ne feront certainement pas l'exp�rience de la mort avant d'avoir vu le royaume de Dieu venu avec puissance. �
2 Alors, six jours apr�s, J�sus prend avec [lui] Pierre et Jacques et Jean, et il les conduit seuls � l'�cart sur une haute montagne. Et il fut transfigur� devant eux.
3 Et ses v�tements devinrent brillants, d'une extr�me blancheur, tels qu'il n'y a pas de blanchisseur sur la terre qui puisse blanchir ainsi.
4 Et �lie leur apparut avec Mo�se, et ils parlaient avec J�sus.
5 Alors Pierre, r�pondant, dit � J�sus : � Rabbi, il est bon que nous soyons ici. Aussi, faisons trois tentes, une pour toi et une pour Mo�se et une pour �lie. �
6 Car il ne savait que dire1, parce qu'ils �taient �pouvant�s.
1 ou : ce qu'il disait.
7 Puis il arriva une nu�e qui les couvrit1, et il y eut une voix venant de la nu�e : � Celui-ci est mon Fils bien-aim�, �coutez-le ! �
1 comme en Exode 40:34-35.
8 Et aussit�t, ayant regard� de tous c�t�s, ils ne virent plus personne, sinon J�sus seul avec eux.
J�sus parle de sa r�surrection
9 Et comme ils descendaient de la montagne, il leur commanda de ne raconter � personne ce qu'ils avaient vu, sinon lorsque le Fils de l'homme serait ressuscit� d'entre les morts.
10 Et ils gard�rent cette parole, se demandant entre eux ce que signifiait � ressusciter d'entre les morts �.
Question des disciples au sujet d'�lie
11 Puis ils l'interrog�rent, en disant : � Pourquoi les scribes disent-ils qu'il faut qu'�lie vienne d'abord ? �
12 Et il leur dit : � En effet, �lie vient d'abord et r�tablit toutes choses. Comment alors est-il �crit, concernant le Fils de l'homme, qu'il souffrira beaucoup et sera charg� de m�pris ?
13 Mais je vous dis qu'�lie aussi est venu et ils lui ont fait tout ce qu'ils ont voulu, comme il est �crit � son sujet. �
Selon la promesse du v. 1, trois disciples sont maintenant admis � contempler par avance �le royaume de Dieu venant avec puissance�. Ce royaume est repr�sent� par le Roi lui-m�me, en qui ils reconnaissent J�sus, leur ma�tre, rev�tu de majest� et de gloire resplendissante. Celui qui habituellement voilait cette gloire et la cachait sous l'humble �forme d'esclave�, la d�couvre un moment aux regards des siens �blouis et stup�faits (Ps. 104:1 Psaumes 104:1-9). Alors une voix sort de la nu�e; elle est aussi pour nous: �Celui-ci est mon Fils bien-aim�, �coutez-le�. Plus une personne a de grandeur et de dignit�, plus ses paroles ont d'importance. Or celui que nous sommes invit�s � �couter n'est autre que le Fils bien-aim� de Dieu. Pr�tons � son enseignement une attention d'autant plus grande (H�b. 12:25 hb 12.25-29; rapprocher aussi H�b. 1:1, 2 hb 1.1-4 et 2:1 hb 2.1-4).
Si bon qu'il fasse sur la montagne (v. 5), il est n�cessaire d'en redescendre, et le Seigneur fait comprendre aux trois disciples que ce qu'ils ont vu n'aura son accomplissement que plus tard. Ni Jean � qu'�lie repr�sentait � ni Lui-m�me, n'ont �t� re�us. C'est pourquoi il est n�cessaire maintenant qu'il passe par la croix et souffre beaucoup avant d'entrer dans sa gloire.
Marc 9:14-32
Gu�rison d'un d�moniaque �pileptique n�cessitant la puissance de J�sus
14 Et arrivant pr�s des [autres] disciples, ils virent autour d'eux une grande foule et des scribes qui discutaient avec eux.
15 Et aussit�t, toute la foule voyant J�sus1 fut stup�faite, et ils accoururent et le salu�rent.
1 litt�ralement : le voyant.
16 Alors il les interrogea : � De quoi discutez-vous avec eux ? �
17 Et quelqu'un de la foule lui r�pondit : � Ma�tre1, je t'ai amen� mon fils qui a un esprit muet.
1 c.-�-d. : ma�tre qui enseigne.
18 Et partout o� il le saisit, il l'agite violemment et l'enfant1 �cume, et grince des dents, et devient tout raide2. Et j'ai dit � tes disciples de le chasser, mais ils n'ont pas pu. �
1 litt�ralement : il. 2 litt�ralement : sec.
19 Et J�sus1, leur r�pondant, dit : � � g�n�ration incr�dule, jusqu'� quand serai-je avec vous ? Jusqu'� quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi ! �
1 litt�ralement : lui.
20 Alors ils le lui amen�rent. Et l'ayant vu, aussit�t l'esprit le secoua violemment; et �tant tomb� par terre, il se roulait en �cumant.
21 Et J�sus demanda au p�re de l'enfant1 : � Depuis combien de temps cela lui est-il arriv� ? � Et il dit : � Depuis son enfance.
1 litt�ralement : Et il demanda � son p�re.
22 Et souvent aussi, il l'a jet� dans le feu et dans les eaux pour le faire p�rir. Mais si tu peux quelque chose, assiste-nous, �tant �mu de compassion envers nous. �
23 Et J�sus lui dit : � Le "Si tu peux" ! ... Toutes choses sont possibles � celui qui croit. �
24 Aussit�t le p�re de l'enfant, s'�criant, dit : � Je crois, viens en aide � mon incr�dulit� ! �
25 Et J�sus, voyant que la foule accourait ensemble, mena�a l'esprit impur, en lui disant : � Esprit muet et sourd, je te commande, moi, sors de lui et n'y rentre plus ! �
26 Alors, apr�s avoir cri� et l'ayant tr�s violemment secou�, l'esprit1 sortit. Et l'enfant1 devint comme mort, de sorte que la multitude disait qu'il �tait mort.
1 litt�ralement : il.
27 Mais J�sus, l'ayant pris par la main, le releva1, et il se tint debout.
1 ou : le r�veilla.
28 Puis, lorsqu'il fut entr� dans la maison, ses disciples lui demand�rent, � l'�cart : � Pourquoi n'avons-nous pas pu le chasser ? �
29 Et il leur dit : � Cette sorte [d'esprit impur] ne peut sortir que par la pri�re1. �
1 plusieurs manuscrits ajoutent : et par le je�ne.
J�sus annonce une deuxi�me fois sa mort et sa r�surrection
30 Et �tant sortis de l�, ils travers�rent la Galil�e. Mais il ne voulait pas que quelqu'un le sache.
31 Car il enseignait ses disciples et leur disait : � Le Fils de l'homme est livr� entre les mains des hommes, et ils le feront mourir. Et ayant �t� mis � mort, il ressuscitera trois jours apr�s. �
32 Mais ils ne comprenaient pas [cette] parole et craignaient de l'interroger.
Descendu de la montagne, le Seigneur reprend son service d'amour dont l'ap�tre Pierre, qui en a �t� le t�moin privil�gi�, fait dans les Actes un r�sum� merveilleux. J�sus de Nazareth, dit-il, �est pass� de lieu en lieu, faisant du bien, et gu�rissant tous ceux que le diable avait asservis � sa puissance; car Dieu �tait avec lui� (Act. 10:38, 39 ac 10.36-41). Le Seigneur trouve un grand rassemblement de gens discourant et discutant entre eux. L'objet de toute cette agitation est un malheureux gar�on, sujet depuis son plus jeune �ge � de terribles crises nerveuses provoqu�es par un d�mon. C'est en vain que le pauvre p�re a soumis aux disciples le cas de son fils unique; ils n'ont pu chasser cet esprit. Avant d'op�rer lui-m�me la d�livrance, J�sus met le doigt sur la raison de leur �chec: l'incr�dulit�; car �toutes choses sont possibles � celui qui croit�. Alors, avec larmes, cet homme s'abandonne au Seigneur. Il comprend que ce n'est pas un effort de volont� qui pourra lui donner la foi et s'en reconna�t incapable. L'aide divine est n�cessaire non seulement pour la d�livrance proprement dite, mais m�me pour la demander.
Au v. 26 la puissance d�moniaque se manifeste encore une fois, pour que la victoire du Seigneur soit �vidente. Il prend tendrement l'enfant par la main et le fait lever.
Marc 9:33-50
Qui est le plus grand ?
33 Puis ils vinrent � Caperna�m. Et quand il fut dans la maison, il leur demanda : � De quoi discutiez-vous en chemin ? �
34 Mais eux gardaient le silence, car, en chemin, ils avaient discut� entre eux [pour savoir] qui [serait]1 le plus grand.
1 ou : [�tait].
35 Et s'�tant assis, il appela les Douze et leur dit : � Si quelqu'un veut �tre le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous. �
36 Puis ayant pris un petit enfant, il le pla�a au milieu d'eux; et l'ayant pris dans ses bras, il leur dit :
37 � Celui qui recevra en mon nom un petit enfant comme celui-l�, me re�oit; et celui qui me recevra, ce n'est pas moi qu'il re�oit, mais c'est celui qui m'a envoy�. �
Enseignements divers
38 Jean lui dit : � Ma�tre, nous avons vu quelqu'un qui chassait des d�mons en ton nom1, et nous l'en avons emp�ch� parce qu'il ne nous suivait pas. �
1 plusieurs manuscrits ajoutent : et qui ne nous suit pas.
39 Mais J�sus dit : � Ne l'en emp�chez pas, car il n'y a personne qui fasse un miracle en mon nom et qui puisse, aussit�t apr�s, mal parler de moi.
40 En effet, celui qui n'est pas contre nous est pour nous.
41 Car celui qui vous donnera � boire une coupe d'eau en [mon] nom, parce que vous �tes de Christ, en v�rit�, je vous dis qu'il ne perdra certainement pas sa r�compense.
42 Et celui qui sera une cause de chute pour un de ces petits qui croient [en moi], mieux vaudrait pour lui qu'on lui mette au cou une meule d'�ne1 et qu'il soit jet� dans la mer.
1 c.-�-d. : une meule de moulin tourn�e par un �ne.
43 Et si ta main est pour toi une cause de chute, coupe-la ! Il vaut mieux pour toi entrer manchot dans la vie que d'avoir les deux mains et d'aller dans la G�henne1, dans le feu qui ne s'�teint pas.2
1 la G�henne : le lieu des tourments infernaux. 2 plusieurs manuscrits ajoutent (verset 44) : l� o� leur ver ne meurt pas et o� le feu ne s'�teint pas.
45 Et si ton pied est pour toi une cause de chute, coupe-le ! Il vaut mieux pour toi entrer boiteux dans la vie que d'avoir les deux pieds et d'�tre jet� dans la G�henne.1
1 plusieurs manuscrits ajoutent : dans le feu qui ne s'�teint pas, [verset 46] l� o� leur ver ne meurt pas et o� le feu ne s'�teint pas.
47 Et si ton �il est pour toi une cause de chute, arrache-le ! Il vaut mieux pour toi entrer dans le royaume de Dieu en n'ayant qu'un �il que d'avoir deux yeux et d'�tre jet� dans la G�henne,
48 l� o� leur ver ne meurt pas et o� le feu ne s'�teint pas.
49 Car chacun sera sal� de feu1.
1 plusieurs manuscrits ajoutent : et tout sacrifice sera sal� de sel.
50 Le sel est bon; mais si le sel n'est plus sal�, avec quoi l'assaisonnerez-vous ? Ayez du sel en vous-m�mes et soyez en paix les uns avec les autres. �
Pauvres disciples! Alors que leur Ma�tre vient de les entretenir de ses souffrances et de sa mort, la seule chose qui les int�resse, au point de provoquer une dispute entre eux, est de savoir lequel sera le plus grand. Par sa question, le Seigneur les sonde (v. 33), puis avec gr�ce et patience, il leur apprend ce qu'est l'humilit�.
Cette le�on est suivie d'une autre. Les disciples avaient cru devoir emp�cher un homme d'accomplir des miracles au nom de J�sus. �Il ne nous suit pas�, est le pr�texte invoqu� par Jean. Le Seigneur leur montre qu'en cela aussi ils ont �t� occup�s d'eux-m�mes et non de Lui. Veillons � ne pas �tre sectaires! De nombreux chr�tiens, tout en ne marchant pas avec nous, suivent le Seigneur de tr�s pr�s dans le chemin du renoncement et de la croix (ch. 8 v. 34 mc 8.34-38).
Nous avons trouv� dans Matthieu ce qui correspond aux v. 42 � 51 (voir Matt. 5:29 mt 5.27-32; 18:8 mt 18.8-9). Mais d'une mani�re g�n�rale, nous remarquons dans l'�vangile de Marc que les enseignements du Seigneur tiennent peu de place par rapport � son activit�. Nous n'y avons pas par exemple l'�quivalent du sermon sur la montagne. Peu de paroles, mais beaucoup de d�vouement, tel est bien le caract�re du fid�le serviteur.