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Bible Commentaries
Exode 10

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-29

Exode 10:1

La menace de plaie par les sauterelles ; Pharaon, influencé par ses conseillers, est enclin à laisser partir les Israélites. (1-11)
La plaie des sauterelles. (12-20)
La plaie des ténèbres épaisses. (21-29)
(1-11)

Les plaies d’Égypte révèlent le climat d’iniquité qui régnait alors dans ce pays. Elles mirent en garde les hommes, pour qu’ils se tournent vers leur Créateur. Pharaon prétendit qu’il s’humilierait, mais en fait, ce ne fut qu’une mise en scène : il n’état pas sincère. La plaie des sauterelles était vraiment épouvantable. Elle a été la pire de toutes celles que le peuple d’Égypte avait connues. Les conseillers de Pharaon le persuadèrent d’en finir avec Moïse : il promit alors de laisser aller le peuple, en prétendant faussement céder à leur désir. Il jura aussi de laisser aller les petits enfants.

Satan fait tout son possible pour retarder ceux qui servent Dieu : il cherche à les empêcher de Le servir. C’est une véritable vermine qui s’attaque à toute piété naissante. Quand nous faisons le bilan de toutes les circonstances qui entravent nos enfants, dans leur service rendu à Dieu, nous avons de bonnes raisons de penser que Satan y est pour quelque chose.

Les jeunes ne doivent pas oublier ce conseil du Seigneur : « Souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta Jeunesse ». Un des buts de Satan consiste à laisser les enfants sous l’emprise du péché et du monde. Notez, au passage, la grande persuasion de ceux qui cherchent à retenir les hommes par les liens de l’affection : Pharaon voulait garder en otage les enfants et les femmes des Israélites. Satan ne cherche qu’à nous éloigner de notre devoir et du service pour le Seigneur, alors que ce dernier ne peut tolérer de tels compromis avec le monde.

Exode 10:12

(12-20)

Dieu demanda à Moïse d’étendre ses mains : Les sauterelles surgirent. Aucune armée n’aurait pu occasionner autant de ravages que cette horde d’insectes. Qui peut prétendre pouvoir résister devant ce Dieu si grand ? Ces sauterelles couvrirent tout le pays et en mangèrent tous les fruits. La croissance de toute plante est au service des hommes ; il plut à Dieu de laisser piller cette richesse par les insectes et d’ôter ainsi, le pain de la bouche des Égyptiens.

Que notre travail ne soit pas exclusivement consacré à l’habitat et à la nourriture, qui ne sont que des éléments périssables, mais plutôt à des valeurs éternelles ! Pharaon a demandé à Moïse et Aaron de supplier l’Éternel pour qu’Il arrête cette plaie. Certaines personnes en pleine détresse sont incapables de prier pour leur propre compte : elles recherchent l’appui de la prière des autres. Elles montrent ainsi qu’elles n’ont aucun amour pour Dieu, et n’espèrent aucune joie qui pourrait résulter de la communion avec Lui. Pharaon voulait seulement que ce fléau s’arrête, sans toutefois se préoccuper de ses péchés. Il voulait être libéré de cette épreuve des sauterelles et non pas de la dureté de son cœur, ce dernier état étant le plus dangereux ! Un vent d’Est apporta les insectes, puis un vent d’Ouest les balaya. Le vent, quelle que soit son orientation, ne fait qu’obéir aux ordres divins, selon le bon vouloir du Créateur. Ce vent soufflait là où il était prévu. Il respectait la volonté de Dieu, ce qu’hélas, nous ne faisons pas toujours ! Cette épreuve des sauterelles était un bon moyen pour provoquer la repentance des Égyptiens ; il faut savoir que dans de telles situations, Dieu est toujours prêt à pardonner et prompt à la Miséricorde. S’il accorde ces dons devant une attitude d’humiliation, combien ce serait encore meilleur s’Il rencontrait, en plus, un cœur sincèrement contrit.

Oh ! Que la bonté de Dieu nous pousse à la repentance ! Pharaon revint sur sa première résolution : ne pas laisser aller le peuple. Ceux qui souvent étouffent leurs convictions de repentance, finissent par vouer leur vie entièrement à la convoitise de leur cœur.

Exode 10:21

(21-29)

La plaie des ténèbres, qui s’abattit sur l’Égypte était terrible. Il s’agissait d’une obscurité « qu’on pouvait toucher », aussi dense qu’un épais brouillard. C’était à la fois étonnant et terrifiant, pendant trois jours : au total cela a représenté une durée de six nuits continues. Les palais les plus luxueux n’étaient que de lugubres donjons ! Maintenant, Pharaon avait tout le temps nécessaire pour essayer d’améliorer son sort.

L’obscurité spirituelle est un véritable esclavage ; tant que Satan aveugle les hommes, ceux-ci ne peuvent rien voir ; Il lie ainsi leurs mains et leurs pieds, afin qu’ils ne puissent servir Dieu, ni se diriger vers le ciel. Ils siègent dans l’obscurité. Il est donc juste que Dieu les punisse. L’aveuglement de leur esprit les conduit dans les ténèbres ; aucune âme n’était aussi aveugle que celle de Pharaon, aucune atmosphère n’était aussi sombre que celle de l’Égypte en ces jours.

Sachons redouter les conséquences du péché : si trois jours d’obscurité totale furent aussi terrifiants, comment seront alors les ténèbres éternelles ? Les enfants d’Israël, quant à eux, bénéficiaient de la lumière dans leurs demeures.

Il ne faut pas penser que nous partageons systématiquement toutes les bénédictions octroyées par le ciel : nous devons donc, à chaque fois que nous sommes bénis, savoir remercier Dieu. Nous voyons dans ce texte, la faveur particulière qui a été faite au peuple d’Israël. Quel que soit l’endroit où se trouve un Israélite en ce monde de ténèbres, on rencontre de la lumière. Quand on voit Dieu faire ainsi le distinguo entre les enfants d’Israël et les Égyptiens, qui ne préfèrerait le modeste pays de Gossen, aux somptueux palais égyptiens ? Il y a une réelle différence entre la maison du « méchant », sujette à la malédiction, et celle du « juste », qui elle, est bénie.

Pharaon a repris le dialogue avec Moïse et Aaron : il consentit à laisser partir le peuple d’Israël, avec ses enfants, sans toutefois qu’ils puissent prendre le bétail avec eux. Il est courant de voir des pécheurs marchander avec le Dieu Tout-Puissant ; ils ont alors tendance à se moquer de Lui, et en finale se trouvent toujours déçus. Quand les termes de réconciliation entre Dieu et les hommes sont annoncés, ces derniers cherchent toujours à en tirer quelques bénéfices supplémentaires ; en fait, ils ne peuvent plus rien modifier, ni améliorer quoi que ce soit. Nous devons nous plier aux requêtes de la volonté divine ; n’espérons pas que Dieu puisse satisfaire les désirs de notre convoitise. Nous devons, nous et nos enfants, consacrer tout ce que nous possédons ici-bas, au service de Dieu ; il ne nous appartient pas de connaître quel plan ce Dernier a prévu d’exécuter, par notre intermédiaire.

Pharaon décida de rompre le dialogue brutalement et de cesser toute négociation avec Moïse. Avait-il oublié combien de fois il avait sollicité le patriarche pour que ce dernier intervienne auprès de l’Éternel, en vue d’arrêter les plaies précédentes ? Que de vaine malice ! Menacer Moïse de mort, alors que ce dernier avait montré, par l’intermédiaire de Dieu, quelle était sa puissance ! Que de délices, au contraire peuvent procurer un cœur contrit, tirant sa joie dans la lecture de la Parole de Dieu ! Après ces événements, Moïse ne devait plus se présenter devant Pharaon pour lui exposer ses requêtes, à moins qu’il n’y soit envoyé par Dieu.

Quand les hommes s’appuient sur la Parole de Dieu, ce dernier les garde de toute désillusion.

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Exodus 10". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/exodus-10.html. 1706.
 
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