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Bible Commentaries
Job 16

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-22

Job 16:1

Job réprimande ses amis. (1-5)
Il trouve que sa situation est pitoyable. (6-16)
Job clame son innocence. (17-22)

(1-5)

Éliphaz a avancé que les discours de Job n’apportaient rien de constructif, qu’ils étaient hors du sujet débattu jusqu’à présent ; Job, de son côté, estimait que les paroles d’Éliphaz avaient le même caractère. Ceux qui émettent des critiques doivent s’attendre à recevoir des répliques ; il est facile de juger, mais c’est parfois inutile : quel bien cela peut-il procurer réellement ? Les réponses violentes excitent les passions des hommes, mais en fait, ne les convainquent jamais, et ne font jamais ressortir une vérité claire.

Ce que Job indique au sujet de ses amis, aux yeux de Dieu, s’applique à tout le monde ; un jour ou l’autre, nous serons confrontés à ce rôle de consolateurs infortunés. Quand nous sommes en état de conviction de péché, la conscience terrorisée, ou aux portes de la mort, seul l’Esprit de bénédiction peut nous soulager efficacement ; tous ceux qui se passent de l’Esprit, ne peuvent être que malheureux, sans aucun but.

Quelles que puissent être les douleurs de nos frères, nous devons, par sympathie, faire cas de leurs problèmes ; bien vite, ils sauront alors l’apprécier !

Job 16:6

(6-16)

Nous sommes ici face aux plaintes lugubres de Job. Nous pouvons bénir Dieu, de ne pas avoir à Lui présenter de telles doléances ! Pas même les hommes bons, lors de grandes douleurs, n’éprouvent autant d’anxiété au point d’avoir des pensées rebelles contre Dieu. Éliphaz trouvait que Job était assez hautain, malgré son affliction. Job a nié ce fait, sachant qu’une meilleure destinée l’attendait : « la poussière est désormais l’endroit qui me convient le mieux ».

En cela, il nous rappelle Christ, homme de douleurs, bénissant ceux qui pleurent, en vue de les soulager.

Job 16:17

(17-22)

L’état de Job était vraiment déplorable ; par contre, il bénéficiait du témoignage favorable de sa conscience, ce qui lui a toujours permis d’éviter de céder à la tentation du moindre péché. Nul autre que le patriarche n’était davantage prêt à reconnaître son infirmité, face au péché.

Éliphaz l’a accusé d’être hypocrite, par contre, il souligne la sincérité de sa prière, cette grande possibilité de s’adresser à Dieu ; il professe qu’en cela, Job était pur, malgré son imperfection. Ce dernier a eu un Dieu vers Lequel il pouvait se tourner, ne doutant pas qu’Il prenait en pleine considération, toutes ses douleurs. Ceux qui versent des larmes devant Dieu, malgré le fait qu’elles n’ont aucun pouvoir pour attirer Sa bonté, en raison de leur péché, ont un Ami capable de plaider pour eux : le Fils de l’homme, sur qui ils doivent fonder tous leurs espoirs pour faire accepter leur présence devant le trône céleste. Mourir, c’est se diriger vers une voie sans retour.

Nous devons tous, très certainement et assez rapidement, faire ce « voyage ». Le Sauveur ne devrait-il pas être en conséquence, indispensable à nos âmes ? À quel point devrions-nous être prêts à Lui obéir et souffrir pour Sa cause ! Si nos consciences sont inondées de Son sang rédempteur et témoignent que nous ne vivons plus dans le péché ou l’hypocrisie, quand nous nous dirigeons vers un but sans chercher à rebrousser chemin, nous sommes alors comme libérés de prison, en direction de la porte du bonheur éternel.

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Job 16". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/job-16.html. 1706.
 
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