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Bible Commentaries
Job 3

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-26

Job 3:1

Job regrette d’être né. (1-10)
La complainte de Job. (11-19)
Il se plaint de la vie qu’il endure. (20-26)

(1-10)

Pendant sept jours, les amis de Job se sont assis près de lui, en silence, sans tenter de le consoler : pendant le même temps, Satan assaillait l’esprit du patriarche pour ébranler sa confiance, et pour qu’il se rebelle contre Dieu. La tolérance divine semble avoir permis toutes ces afflictions, et même celle de l’épreuve corporelle. Job était, en un certain sens, une image de Christ, dont les souffrances intérieures, à la fois au jardin de Gethsémané et sur la croix, étaient les pires qui soient ; cette affliction, en cette heure de ténèbres, était due à Satan.

Toutes ces épreuves nous font comprendre la raison du changement intervenu dans la conduite de Job : de l’entière soumission initiale, à la volonté de Dieu, le patriarche montre ici et dans d’autres parties du livre, son impatience. Le croyant sait bien que les souffrances relatives à une coupe amère sont plus redoutables que les afflictions extérieures les plus acerbes ; bien qu’il sache que l’homme peut bénéficier de la douceur de l’amour et de la présence de Dieu, il ne sera pas étonné de constater que Job a prouvé qu’il était un homme comme les autres, sujet aux mêmes passions ; le chrétien se réjouira de voir Satan désappointé, devant le manque d’hypocrisie de Job ; bien que ce dernier ait maudit le jour de sa naissance, il n’a pas maudit son Dieu. Job avait, sans aucun doute, honte de ses pensées, mais nous pouvons supposer que quelle que soit son attitude, il est maintenant dans la félicité éternelle.

Job 3:11

(11-19)

Job, dit à ses amis qu’il regrette d’être né, afin de sensibiliser leur pitié à son égard. Aucune créature au monde n’est aussi livrée à elle même que l’homme. La puissance et la providence divines confirment, par leur grandeur, notre vulnérabilité, mais la pitié et la patience de Dieu sont là pour nous aider dans notre vie. L’affection naturelle pour leurs enfants est placée par Dieu, dans le cœur de nos parents. Le désir de mourir, pour être avec Christ et pour être libéré du péché, ne peut être que l’effet et la manifestation évidente de Sa grâce ; par contre, l’idée de vouloir mourir, uniquement pour être délivré des problèmes de la vie, ne peut provenir que du monde ici-bas, corrompu. Il est sage de faire pour le mieux, que ce soit dans la vie ou la mort ; ainsi, soit que nous vivions ou soit que nous mourions, faisons toutes choses dans le Seigneur, Romains 14:8.

Remarquez comment Job décrit le repos de celui qui se trouve dans la tombe : en cet endroit, le méchant ne peut plus nuire. Quand les persécuteurs meurent, ils ne peuvent agir plus longtemps. Dans la tombe, ceux qui sont exténués trouvent alors le repos : ils sont libérés de tous leurs labeurs. L’homme est alors délivré du péché, de la tentation, des douleurs, et de ses tâches, pour enfin jouir de la présence de Dieu. Là, les croyants se reposent en Jésus, à condition qu’ils aient réellement placé leur confiance dans le Seigneur et qu’ils Lui aient obéi ; ils trouvent alors le repos de leur âme, pendant que dans le monde, règnent encore les tribulations.

Job 3:20

(20-26)

Job avait vraiment perdu tout espoir, il ne voyait aucune issue à son problème, ni d’espoir en des temps meilleurs. Il était sans aucun doute malade, près de la mort et peu disposé à vouloir continuer de vivre. Soyons en permanence prêts à partir vers l’autre monde, à rencontrer notre Dieu, au moment qu’Il a choisi. La grâce nous enseigne à mourir pour Christ, dans les périodes fastes de la vie, comme au sein des plus grandes épreuves, et à vivre en s’appuyant sur Lui. La vie de Job ne nous a pas été révélée davantage ; le patriarche ne savait pas si Dieu contestait sa conduite. Le chrétien sujet à l’affliction et à la tentation, se pose souvent ce genre de question ; quand il regarde trop près aux choses visibles de ce monde, son Père céleste peut le châtier dans une juste mesure, afin de lui donner un certain dégoût de la vie et pour éviter de le faire sombrer dans le risque du désespoir. Il n’y aura aucune aide dans le cœur du croyant jusqu’à ce que Dieu restaure en lui les joies de Son salut futur. Béni soit Dieu, car la terre est pleine de Ses bontés, malgré la méchanceté de l’homme.

Si nous accomplissons notre devoir, notre vie n’en sera que plus facile. Nous nous dirigerons vers la miséricorde éternelle, en recevant Christ en tant que Sauveur.

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Job 3". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/job-3.html. 1706.
 
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