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Bible Commentaries
Matthieu 18

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-35

Matthieu 18:1

L’importance de l’humilité. (1-6)
Mise en garde contre les scandales. (7-14)
Comment esquiver les offenses. (15-20)
La conduite envers les frères. Parabole du serviteur sans pitié. (21-35)

(1-6)

Christ a beaucoup parlé de Ses souffrances, mais a dit peu de choses au sujet de Sa Gloire ; les disciples, quant à eux, firent l’inverse, attachant plus d’importance à la renommée qu’à tout le reste.

Beaucoup aiment entendre parler de privilèges et de gloire, que ce soit dans leur travail ou leurs épreuves éventuelles. Notre Seigneur mit un petit enfant devant Ses disciples, leur assurant solennellement qu’ils ne pouvaient entrer dans Son royaume à moins qu’ils ne se convertissent et ne deviennent comme ce petit. Quand ils sont très jeunes, les enfants ne désirent pas exercer d’autorité, ils ne sont pas spécialement sensibles aux distinctions extérieures, ils sont exempt de toute malice, ils peuvent être enseignés et acceptent volontiers de dépendre de leurs parents. Il est vrai qu’ils commencent rapidement à montrer d’autres dispositions et d’autres idées, dès qu’ils grandissent ; mais ces « marques » de la prime enfance peuvent tout à fait être des exemples d’humilité pour les véritables chrétiens.

Il est certain que nous avons quotidiennement besoin d’être renouvelés spirituellement, afin de rester simples, humbles, comme de petits enfants, disposés à être le plus petit parmi notre entourage. Poursuivons chaque jour ce but, examinons notre âme !

Matthieu 18:7

(7-14)

Quand on considère, d’une part, la ruse et la malice de Satan, et d’autre part, la faiblesse et la dépravation de l’homme, les scandales ne peuvent qu’être inévitables. Dieu, dans Sa Sainteté et Sa Sagesse, en autorise l’existence, afin que ceux qui sont sincères et droits dans leur conduite, puissent être distingués de ceux qui ne le sont pas.

Puisqu’il nous est dit dans l’Écriture, qu’il y aura des séducteurs, des tentateurs, des persécuteurs, et de mauvais exemples, soyons sur nos gardes ! Nous devons, dans la limite de la légalité, renoncer à tout ce que pourrait nous entraîner dans la voie du péché. Les occasions qui mènent à l’iniquité doivent être évitées. Si nous vivons selon « la chair », nous mourrons. Si, par le biais de l’Esprit, nous mortifions les actions du corps, nous vivrons !

Christ est venu dans le monde pour sauver les âmes ; Il agira sévèrement à l’encontre de ceux qui entravent le progrès que pourraient faire ceux qui « tournent leur visage » vers les cieux. Détournerions-nous notre attention de ceux que le Fils de Dieu est venu chercher et sauver ? Un père prend soin de tous ses enfants, de plus, il éprouve une tendresse particulière pour les plus petits...

Matthieu 18:15

(15-20)

Si celui qui professe être chrétien, est offensé par quelqu’un, il ne doit pas se plaindre aux autres, comme c’est souvent le cas, mais aller, en privé, vers celui qui l’a blessé, afin de lui exposer le problème avec bonté, et lui montrer sa conduite répréhensible. Cette démarche (vers ce chrétien authentique), devrait généralement produire tout l’effet désiré, et les deux parties devraient être ainsi réconciliées.

Ces principes peuvent s’appliquer n’importe où et en toutes circonstances, mais ils sont hélas bien souvent négligés par tous. La conduite que Christ enseigna expressément à Ses disciples est hélas peu suivie !

Dans tous nos différends, nous devons chercher les directives à suivre par la prière : ne sous-estimons pas les promesses divines. Où que ce soit, et à chaque fois que nous nous rencontrons au Nom de Christ, nous devons considérer ce Dernier comme présent parmi nous.

Matthieu 18:21

(21-35)

Bien que la miséricorde et le pardon soient essentiels dans notre vie, nous rechignons cependant à pardonner les offenses de nos frères.

La parabole citée dans ce texte souligne l’importance de la provocation que Dieu subit de la part de Son peuple ici-bas, et combien sont malencontreux Ses serviteurs.

Trois éléments sont remarquables dans cette parabole :
1. La clémence merveilleuse de ce roi. La dette du péché est si importante que nous sommes incapables de la payer. Remarquez dans ce passage, la conséquence du péché : être vendu, en tant qu’esclave ! Beaucoup de personnes, étant écrasées par le poids énorme de leurs péchés, s’imaginent pouvoir « dédommager » Dieu pour le mal qu’elles Lui ont fait : quelle folie !
2. La sévérité déraisonnable du serviteur, envers son compagnon de travail, malgré la clémence de son Seigneur envers lui. Nous ne devons pas minimiser le tort que nous pourrions faire à notre prochain, car cela aussi est un péché contre Dieu ; nous ne devons pas non plus aggraver ces torts, ni envisager de se venger. Plaignons-nous, devant Dieu, à la fois de la méchanceté du méchant, et des détresses de l’affligé ; portons-les devant Lui, en toute confiance !
3. Le maître blâma la cruauté de son serviteur. La gravité d’un péch émet en valeur la richesse de la miséricorde qui lui octroie le pardon ; une notion claire d’une telle miséricorde est très utile pour disposer notre cœur à pardonner à notre frère. Nous ne pouvons pas imaginer que Dieu pardonne réellement les fautes des hommes, pour ensuite reconnaître leur culpabilité et les condamner ; la dernière partie de cette parabole montre les conclusions erronées que tire un certain nombre de personnes, au sujet du pardon de leurs péchés : leur conduite montre qu’elles n’ont jamais vraiment connu l’Esprit de la Grâce de l’évangile qui sanctifie ; en fait elles ne l’ont jamais expérimenté.

Nous ne pardonnons pas vraiment les offenses qu’un frère pourrait nous avoir faites, si nous ne lui pardonnons pas de tout cœur ; ceci n’est d’ailleurs pas suffisant ; en fait, nous devons chercher à faire du bien, même à ceux qui nous offensent.

Ceux qui, portant le nom de chrétien, persistent à traiter leur frère de façon impitoyable, seront condamnés par le ciel de la même manière ! Le pécheur repentant ne doit compter que sur la Miséricorde céleste, gratuite et sans limites, par l’intermédiaire de la « rançon » de la mort de Christ.

Cherchons de plus en plus cette Grâce de Dieu qui nous renouvelle, afin qu’Elle nous enseigne à pardonner aux autres, comme nous espérons être pardonnés nous-mêmes en Lui  !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 18". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-18.html. 1706.
 
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