Lectionary Calendar
Saturday, June 22nd, 2024
the Week of Proper 6 / Ordinary 11
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!

Bible Commentaries
Matthieu 5

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-48

Matthieu 5:1

Le sermon de Christ sur la montagne. (1, 2)
Ceux qui sont bénis. (3-12)
Exhortations et avertissements. (13-16)
Christ est venu pour confirmer la loi. (17-20)
Le sixième commandement. (21-26)
Le septième commandement. (27-32)
Le troisième commandement. (33-37)
La loi relative à la vengeance. (38-42)
Explications sur la loi de l’amour. (43-48)

(1, 2)

Personne ne trouvera le bonheur dans ce monde ni dans le Royaume des cieux, s’il ne le cherche pas en Christ, par Sa Parole.

Christ allait enseigner à la foule, le mal qu’elle devait fuir, et le bien qu’elle devait rechercher.

Matthieu 5:3

(3-12)

Notre Sauveur donne ici huit catégories de personnes, à même de recevoir des bénédictions ; ces dernières nous sont directement applicables, en tant que chrétiens.

1. Heureux les « pauvres en esprit ». Ils adaptent leur mentalité à leur modeste condition. Ils sont humbles et vivent dans la simplicité. Ils connaissent leurs différents besoins, ils pleurent sur leur culpabilité, et ont « soif » d’un Rédempteur. Le Royaume de la Grâce est pour de telles personnes ; le Royaume de Gloire est pour eux !

2. Heureux ceux qui pleurent. Il semble qu’il s’agisse ici d’un chagrin issu de la piété, celui qui produit la véritable repentance, la vigilance vis-à-vis du mal, un esprit contrit, une dépendance continuelle à la miséricorde de Dieu, en Jésus-Christ, avec une recherche constante du Saint-Esprit, et de la sanctification. Le ciel est la joie de notre Seigneur ; une montagne de joie, vers laquelle nous conduit notre chemin à travers une vallée de larmes. Ceux qui sont ainsi affligés seront consolés par « leur » Dieu !

3. Heureux ceux qui sont pleins de douceur. Les doux, les débonnaires, sont ceux qui se soumettent en toute quiétude à Dieu ; ils peuvent supporter l’insulte : ils restent silencieux, ou répliquent par une réponse pleine de douceur ; ils savent, dans leur patience, garder leur âme, alors qu’ils ne savent garder d’autres choses qu’avec peine. Ces débonnaires sont heureux, même ici-bas. La douceur de caractère amène la richesse, le réconfort, et la sécurité, même en ce monde !

4. Heureux ceux qui ont faim et soif de justice. Le terme « justice » concerne ici toutes les bénédictions spirituelles. Celles-ci sont acquises pour nous, par la Justice de Christ, confirmées par la fidélité de Dieu. Nos désirs de bénédictions spirituelles doivent être fervents. Bien que tous les désirs d’obtention de la Grâce ne soient pas perçu en tant que tels par le « monde », ils permettent de voir la Gloire de Dieu, car Il ne nous abandonnera pas, nous qui sommes l’œuvre de Ses propres mains !

5. Heureux les miséricordieux. Nous devons non seulement supporter patiemment nos propres afflictions, mais nous devons aussi faire tout notre possible pour aider ceux qui sont dans la misère. Nous devons avoir compassion pour les âmes de ceux qui nous entourent, nous devons les aider ; nous devons éprouver de la pitié envers ceux qui pratiquent le péché, et chercher à les extirper de ce « feu dévorant ».

6. Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu. La sainteté et le bonheur sont ici mentionnés : ils forment un tout. Le cœur doit être purifié par la foi, et consacré à Dieu : « crée en moi un tel cœur pur, ô Dieu ». Nul, s’il n’est pas pur, n’est capable de discerner Dieu, et le ciel ne peut être le lieu de félicité des impurs. Dieu ne pouvant pas supporter l’iniquité des hommes, ces derniers sont incapables de voir Sa pureté.

7. Heureux ceux qui procurent la paix. Ils l’aiment, ils la désirent, et se plaisent en elle ; ils recherchent la tranquillité. Ils gardent la paix lorsqu’elle n’est pas brisée, et travaillent à son rétablissement lorsqu’elle est rompue. Si ces « pacificateurs » sont bénis, malheur à ceux qui la rompent !

8. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice. Cette parole est propre au Christianisme : elle est particulièrement soulignée, plus que le reste du texte. Malgré tout, rien dans nos souffrances ne nous permet de mériter quoi que ce soit, de la part de Dieu ; mais ce Dernier pourvoira de Sa Grâce, ceux qui perdent tout pour Lui, même leur vie ; en fin de compte, Il ne les délaissera jamais !

Béni soit Jésus ! Combien ces enseignements sont différents de ceux des hommes, qui profèrent que l’orgueilleux est heureux et qui admirent celui qui est gai, riche, puissant, et victorieux. Puissions-nous trouver la Miséricorde auprès du Seigneur ; puissions-nous être considérés comme Ses enfants, héritiers de Son Royaume. Armés de ces joies et de cette espérance, nous pouvons affronter en toute sérénité les circonstances les plus douloureuses de l’existence !

Matthieu 5:13

(13-16)

« Vous êtes le sel de la terre ». L’humanité, par son ignorance et sa méchanceté, n’était qu’un vaste « rassemblement », courant à sa ruine ; mais Christ envoya Ses disciples, qui par leurs vies exemplaires et la doctrine de l’évangile, amenèrent les âmes à connaître la Grâce. Si la conduite de ces hommes, au service du Seigneur, n’avait pas été telle qu’elle aurait dû être, ils n’auraient été, de manière imagée, que « du sel ayant perdu sa saveur ».

Si un homme confesse son appartenance à Christ, sans être au bénéfice de la Grâce, aucune doctrine, ni autre précepte ne peuvent lui être alors profitables.

Notre « lumière spirituelle » doit briller, par la pratique des bonnes œuvres, afin que les hommes puissent voir l’état de notre âme. Nous devons garder notre « intimité » avec Dieu ; mais nous devons nous efforcer de rendre notre témoignage envers les hommes, conforme à notre profession de foi : il doit être digne d’éloges !

Nous devons tout faire pour la Gloire de Dieu !

Matthieu 5:17

(17-20)

Que nul ne puisse supposer que Christ autorise Son peuple à ne pas respecter le moindre commandement de la sainte loi divine. Aucun pécheur ne peut bénéficier de la Justification offerte par Christ, tant qu’il ne se repent pas de ses mauvaises actions.

La Miséricorde révélée dans l’évangile, amène le croyant à avoir la plus profonde aversion de lui-même. La loi est la « règle » que le chrétien doit suivre, dans l’exercice de son devoir : il prend plaisir à ce respect de la Parole.

Si un homme, prétendant « suivre » Jésus-Christ, commence à désobéir à la sainte loi de Dieu, ou enseigne aux autres à le faire, quelle que puisse être sa situation ou sa réputation ici-bas, il ne peut pas être en fait Son véritable disciple. La droiture de Christ, ne pouvant nous être octroyée que par la foi, est nécessaire à tous ceux qui entrent dans le Royaume de la Grâce ou de la Gloire divine ; la régénération du cœur, vers le « chemin » de la sainteté, produit un changement total dans le tempérament et la conduite d’un homme.

Matthieu 5:21

(21-26)

Les docteurs juifs enseignaient que rien n’était interdit dans le sixième commandement, à l’exception du meurtre. En fait, ils étaient loin de la signification spirituelle de ce commandement. Christ en a montré la pleine signification : le fait de savoir que nous devrons être jugés plus tard, doit influencer notre conduite actuelle.

Toute colère irréfléchie est en réalité un « meurtre » du cœur. Par le terme « frère », mentionné au verset 22 *, nous devons comprendre toute personne, même si elle n’est pas de notre parenté, car nous sommes tous faits de la même manière.

« Raca », est une parole pleine de mépris, elle est proférée par l’orgueil ; le mot « insensé », quant à lui, exprime la rancune, la haine en est l’origine. Les calomnies et les accusations malveillantes sont des poisons lents et sournois. Christ dit à ces Juifs, que le peu d’importance qu’ils attachaient à ces péchés, les amènerait certainement en jugement, afin que justice soit faite.

Nous devons veiller à être en paix avec tous nos frères et leur manifester un amour qui soit digne de Christ ; si parfois il y a querelle, suite à une mauvaise parole ou conduite, nous devons alors confesser rapidement notre manquement, en nous humiliant devant notre frère ; si nous persistons à rester sur nos positions, nous sommes « indignes » d’une sainte communion avec Dieu, conformément à Ses saintes Ordonnances.

Quand nous nous préparons à rencontrer spirituellement le Seigneur, il est bon de nous examiner nous-mêmes au préalable. Les paroles de ce texte peuvent parfaitement s’appliquer à notre propre existence, en ce qui concerne notre réconciliation avec Dieu, par le biais de Christ  !

Tant que nous sommes en vie, ici-bas, nous sommes sur le « chemin du Trône du Jugement » ; après notre mort tout sera consommé...

Quand nous considérons toute l’importance de cet enseignement, conjugué à l’incertitude de la vie, nous devons mesurer combien il est nécessaire de rechercher sans tarder, la Paix avec Dieu  !

* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

Matthieu 5:27

(27-32)

Toute victoire sur les désirs du cœur, est souvent synonyme d’efforts douloureux : on doit tendre cependant à « courir vers ce but ».

Toute directive céleste nous est donnée en vue de nous sauver DE nos péchés, mais pas DANS nos péchés. Tous nos sens et notre énergie doivent être préservés de ce qui conduit à la transgression.

Ceux qui mènent les autres vers la tentation et le péché, que ce soit par leur conduite ou divers moyens, ou qui les laissent s’exposer à l’iniquité, se rendent eux-mêmes coupables de leur péché, et seront indirectement tenus pour responsables.

Si nous devons parfois passer par des épreuves douloureuses, dans le but de sauver notre vie, combien notre esprit ne devrait-il pas être attentif au salut de notre âme ? Dans tout plan divin conçu notre égard, l’Esprit, le Consolateur, nous rendra capable de discerner la Miséricorde et la Grâce du Seigneur.

Matthieu 5:33

(33-37)

Il n’y a aucune raison de douter de la valeur des serments solennels prononcés dans une cour de justice, ou en d’autres occasions importantes, s’ils sont faits toutefois avec tout le sérieux qui s’impose en de telles circonstances. Mais tous les serments lancés « à la légère », dans une conversation banale, sont des paroles coupables, ainsi que toutes les vaines expressions communes qui en appellent à Dieu ; bien des personnes essayent de ne pas commettre de faute, en cherchant à ne s’engager sous aucun serment.

Plus les hommes sont assujettis au péché, moins ils respectent leurs engagements ; au contraire, plus ils sont sérieux, moins ils éprouvent le besoin de s’engager. Notre Seigneur n’enjoint pas les termes précis par lesquels nous devons affirmer ou nier ; nous devons par contre « cheminer » constamment dans la vérité, afin de rendre nos éventuels serments inutiles !

Matthieu 5:38

(38-42)

L’instruction de ce texte est très claire : souffrir de la blessure qui peut nous être infligée, par égard pour la paix, en remettant nos inquiétudes au Seigneur. En résumé, les chrétiens doivent éviter les querelles et les luttes.

Si quelqu’un annonce que la chair et le sang ne peuvent pas supporter un affront, qu’il se souvienne que ces derniers n’hériteront pas du royaume de Dieu ; les personnes qui agissent selon les bons principes, enseignés dans la Parole, bénéficieront d’une paix et d’une consolation parfaites !

Matthieu 5:43

(43-48)

Les enseignants juifs n’entendaient par « prochain », que ceux qui étaient de leur propre pays, de leur nation, et de leur religion ; ils aimaient les compter parmi leurs amis.

Le Seigneur Jésus nous enseigne que nous devons manifester une véritable prévenance envers tous ceux qui nous entourent, en particulier pour leur âme : nous devons prier pour eux.

Alors que beaucoup rendent le bien pour le bien, nous devons aussi rendre le bien pour le mal ; ce principe est bien plus noble que celui par lequel la plupart des hommes agissent.

D’autres ne saluent que leurs frères, et embrassent ceux qui sont de leur parti, qui suivent leurs voies et leurs opinions ; nous ne devons pas limiter ainsi notre marque d’affection. Il est du devoir des chrétiens de désirer, de viser, et de tendre à la perfection, dans la Grâce et la sainteté. Nous devons en cela, essayer de nous conformer nous-mêmes à l’exemple de notre Père céleste, 1 Pierre 1:15-16.

Il est certainement demandé davantage aux disciples de Christ, qu’aux autres ; mais en finale, ces enfants de Dieu seront comblés !

Prions Dieu afin qu’Il nous permettre de prouver que nous sommes véritablement Ses enfants !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 5". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-5.html. 1706.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile