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Bible Commentaries
Nombres 22

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-41

Nombres 22:1

La crainte de Balak envers Israël, il envoie Balaam. (1-14)
Balaam vient vers Balak. (15-21)
L’opposition de Balaam. (22-35)
Balaam et Balak se joignent. (36-41)

(1-14)

Le roi de Moab conçut un plan destiné à maudire Israël ; il voulait en fait dresser Dieu contre le peuple hébreu, alors que jusqu’à présent, l’Éternel avait combattu pour lui ! Le roi de Moab avait une notion complètement fausse de la sainteté divine : il voulait trouver des prophètes qui puissent prier pour sa bénédiction et celle de ses troupes et pour l’anéantissement d’Israël. Personne n’avait une aussi grande réputation que Balaam ; en conséquence, Balak voulait le rencontrer, avec les honneurs dus à sa réputation. On ne sait pas si l’Éternel avait déjà averti Balaam, à ce sujet. Bien qu’il soit probable que oui, on constate qu’il y eut la nuit suivante, dialogue entre Dieu et ce devin. De plus, nous connaissons plusieurs faits prouvant que cet homme avait une vie relativement dissolue, étant en fait, un ennemi de Dieu et de Son peuple. La malédiction ne vient pas sans cause, même si les hommes tendent à le nier. Pour que les pourparlers évoluent en leur faveur, les hommes de Balak prirent avec eux, des présents pour le devin, mais Dieu recommanda bien à ce dernier de ne rien faire contre Israël. Balaam n’avait en fait aucun préjugé contre les Hébreux ; bien qu’il eut pu répondre immédiatement aux envoyés de Balak, Balaam ne voulait pas maudire un peuple béni de Dieu ; il laissa donc passer la nuit pour réfléchir sur ce qu’il devait faire.

Quand nous sommes en pleine conversation sur des sujets tendancieux, nous sommes vraiment en danger de succomber. Balaam n’a pas donné aux messagers de Balak, la véritable réponse que Dieu lui avait prescrite.

Ceux qui minimisent les restrictions divines, sont sous l’emprise de Satan ; ils enfreignent les lois de l’Éternel, en allant délibérément contre Sa volonté. Les messagers de Balak n’ont pas rapporté à leur maître la véritable réponse que Balaam leur avait donnée.

Beaucoup de personnes manquent à leurs devoirs quand on les flatte, cela les empêche de discerner leurs manquements, voire leurs folies.

Nombres 22:15

(15-21)

Une deuxième délégation fut envoyée à Balaam. Il serait souhaitable que nous soyons aussi énergiques que ces hommes pour venir à bout des tâches dignes d’intérêt, même si ces dernières peuvent nous paraître parfois peu utiles. Balak utilisa les « grands moyens », non seulement pour attiser la convoitise de Balaam, mais aussi pour satisfaire son orgueil et ses ambitions. Ce genre de conduite montre bien à quel point nous devons demander à Dieu de nous débarrasser de ces sortes de désirs, qui parfois nous animent. De tels actes ne sont dictés que par Satan : ils ne font aucune concession à la souffrance et aux coûts, n’épargnant aucune peine, en vue de satisfaire la convoitise ou la malveillance. Devons-nous alors accomplir ce qui est juste et vertueux, à contrecœur ? Dieu nous l’interdit !

Les convictions de Balaam le poussaient à observer les commandements divins, ce qui était une excellente réaction ! Beaucoup de personnes disent connaître Dieu, mais en réalité, ne Lui appartiennent pas vraiment. Ces paroles ne jugent personne, seul Dieu connaît les cœurs.

Les présents qui corrompirent Balaam, l’incitèrent à contrecarrer l’ordre de l’Éternel. Au début on peut croire qu’il refusait de suivre la délégation de Balak, c’est-à-dire de fuir la tentation, mais en fait il n’éprouvait aucune répugnance à ce sujet. Il mourait d’envie d’accepter l’offre, tout en espérant que Dieu le laisserait partir. Il connaissait toutefois la volonté de l’Éternel à ce sujet : céder au péché ne peut venir que de la corruption du cœur.

L’Éternel abandonna Balaam à ses convoitises. Dieu ne répond pas toujours favorablement aux prières de Ses enfants bien aimés, et parfois, Il accorde même aux impies, dans Sa colère, ce que ceux-ci désirent.

Nombres 22:22

(22-35)

Ne pensons pas que Dieu approuve parfois l’iniquité ou qu’Il tolère la conduite de l’homme pécheur, lorsque dans certaines circonstances, par Sa Providence, Il laisse ce dernier commettre une faute. Les saints anges s’opposent au péché et sont parfois employés pour nous empêcher de chuter, même si nous ne discernons pas tout le danger qui nous guette.

Dans ce texte, l’ange s’opposait à Balaam, et ce dernier le considérait d’ailleurs comme un adversaire ; ceux qui entravent notre cheminement vers le péché sont en fait nos meilleurs amis, et nous devrions les considérer en tant que tels. Balaam constata le mécontentement divin par l’intermédiaire de l’âne.

Il est fréquent de voir ceux qui ont le cœur méchant, réagir avec violence devant les difficultés que la Providence place en travers de leur chemin. L’Éternel ouvrit la bouche de l’ânesse. Ce fut là un grand miracle, que Dieu accomplit par Sa toute Puissance. Celui qui a permis à l’homme de s’exprimer par la parole, fit que cet animal puisse le faire aussi. Cette ânesse se plaignit de la cruauté de Balaam. Dieu, dans Sa droiture, ne permet pas que l’on abuse des êtres les plus faibles ou les plus vulnérables ; si ces derniers tentent de s’exprimer en vain pour se défendre, Dieu « prend alors la parole » en leur faveur.

Les yeux de Balaam finirent par s’ouvrir. Dieu dispose de nombreux moyens pour attendrir le cœur le plus endurci. Quand nos yeux sont « ouverts », nous sommes alors capables de discerner les dangers qui jonchent le chemin du péché, et quelle est alors la meilleure voie à prendre. Balaam sembla s’adoucir. Il s’écria : « J’ai péché » ; le texte ne nous dit pas s’il se rendit compte de la dureté de son cœur. Il fut en fait heureux de voir qu’il ne pouvait cheminer plus loin, bien qu’il n’ait pas encore de solution pour résoudre son problème avec Balak. Beaucoup de personnes abandonnent leur péché par le simple fait qu’elles ne sont plus concernées par ce dernier.

L’ange déclara à Balaam qu’il ne devait pas chercher à maudire Israël mais au contraire, le bénir : ce retour en arrière, malgré la confusion de Balaam, était en fait destiné finalement à glorifier Dieu.

Nombres 22:36

(36-41)

Balak n’avait aucune raison de se plaindre, bien qu’il eut préféré que Balaam vienne plus tôt. Ce dernier annonça à Balak qu’il voulait disposer d’une certaine liberté dans ses actes. Balaam parlait en donnant l’impression d’être vexé ; il était en fait autant désireux de plaire à Balak qu’il prétendait l’être envers Dieu.

Remarquez à quel point nous devons faire chaque jour cette Prière : « notre Père qui es aux cieux, ne nous induis pas en tentation ». Soyons jaloux de voir à quel point les hommes, loin de la connaissance divine, peuvent bénéficier à leur tour, de la grâce de Dieu, toute proche !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Numbers 22". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/numbers-22.html. 1706.
 
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