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Bible Commentaries
1 Corinthiens 13

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

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versets 1-13

Plan du commentaire biblique de 1 Corinthiens 13

Les dons les plus brillants n�ont aucune valeur sans la charit�

Sans elle�;

  • Le don le plus accompli des langues, la plus haute �loquence, n�est qu�un vain son (1).
  • La proph�tie, la science, la foi elle-m�me ne sont rien (2).
  • Les bonnes �uvres les plus grandes, les d�vouements les plus h�ro�ques ne servent de rien (3).

Verset 1

Les dons les plus brillants n�ont aucune valeur sans la charit� (1-3)

Charit� signifie amour. On pourrait donc, suivant l�exemple donn� par la plus litt�rale des versions modernes, employer constamment ce dernier mot qui pr�sente � l�esprit une id�e si pr�cise et si belle, tandis que le premier a �t� si souvent d�figur� par l�usage qu�on en fait. Luther et la version anglaise appuient de leur v�n�rable autorit� l�emploi de ce terme, sans craindre le rapprochement qu�il provoque entre l�amour divin et l�amour humain.

Malgr� cela et bien qu�en maints passages nous ayons suivi cet exemple pour plus de clart�, un motif bien grave nous para�t militer ailleurs en faveur du mot charit�, qui, en un certain sens, r�pond seul compl�tement au terme original (agap�)?: ce motif, c�est l�autorit� du Nouveau Testament tout entier.

En effet, les auteurs sacr�s avaient sous la main le mot usuel d�amour. Pourquoi ne l�ont-il jamais employ�?? Pourquoi aussi les traducteurs latins, tant anciens que du si�cle de la r�forme, ont-ils constamment pr�f�r� le mot de charit� � celui d�amour?? C�est qu�ici la pens�e religieuse se meut dans un tout autre domaine.

Le paganisme ne s�est jamais �lev� au-dessus de l�amour (er�s)?; Il n�a pas connu la charit� (agap�). Pour lui, l�amour, m�me sous sa plus noble forme (et on sait qu�un Platon l��levait jusqu�� l�amour divin), n�est encore qu�une aspiration vers l�amour, n�e du sentiment que l�on ne poss�de pas ce qui est souverainement aimable. La charit� chr�tienne, au contraire, c�est Dieu lui-m�me habitant dans le croyant, en sorte que des sources d�eau vive jaillissent de lui en vie �ternelle (Jean�4.14). Ce chant de triomphe, sur le pur amour, est doublement beau dans la bouche de Paul. Jean, l��vang�liste, est l�ap�tre de la charit�?; Paul est le pr�dicateur de la foi. Ce chapitre est le t�moignage de sa nature nouvelle?; son vieil homme ne connaissait pas l�effusion d�un tel amour. Aussi son style m�me se transforme ici?; il perd sa forme dialectique pour rev�tir la simplicit�, la limpide profondeur qui distingue saint Jean. La charit�, dont il retrace ici le caract�re, n�est pas un simple sentiment du c�ur, mais la direction la plus intime de l�homme tout entier vers Dieu et vers sa volont�. Les plus nobles manifestations de l�amour naturel, l�amour de la m�re pour son enfant, de l�enfant pour sa m�re, ne sont que de faibles images de cet amour c�leste, engendr� dans le chr�tien par le sentiment de sa r�demption. L�exp�rience qu�en a fait l�ap�tre a allum� en lui une flamme qui ne s��teint jamais. Cet amour fait cesser l�isolement o� l�homme vit dans son �tat de p�ch� et consomme son unit� avec Dieu et de Dieu avec lui. L�amour de Dieu devient son amour, car ce n�est plus lui qui vit, mais c�est Christ qui vit en lui.� (Galates�2.20) Olshausen

Parmi les dons que l�ap�tre oppose � la charit�, il commence pr�cis�ment par celui que les Corinthiens �levaient au-dessus de tout, le don des langues (comparer 1�Corinthiens�12.10, note et 1 Corinthiens 14). Il ne faut pas voir dans les langues des anges une simple hyperbole?; il y a une r�alit� dans le langage du ciel, quel qu�il soit, puisque Paul y avait entendu des choses ineffables (2�Corinthiens�12.4).

L�airain qui r�sonne (instrument de musique), comme la cymbale retentissante, sans l�esprit qui leur donne le sens et l�harmonie, ne sont qu�un vain bruit?: tels sont les dons les plus brillants sans la charit�.

Verset 2

Les dons de proph�tie, de science et de foi (1�Corinthiens�12.8-10, note), sans la charit�, ne trouvent pas gr�ce aux veux de l�ap�tre, non plus que le don des langues.

Il para�t impossible de poss�der ces dons, et cela, au plus haut degr� (toute la connaissance, toute la foi), sans la charit�. Dirons-nous que l�ap�tre a pr�cis�ment voulu supposer l�impossible, afin de relever d�autant plus la valeur de la charit�?? Les termes de l�original sont contraires � cette interpr�tation (tous les verbes sont � un temps positif avec quand ou si et non au conditionnel, comme nos versions sont forc�es de les rendre). Nous devons plut�t avouer que, bien que contre nature, une telle s�paration de ce qui para�t ins�parable n�est que trop possible. Le p�ch� a jet� dans l�homme un tel d�saccord, qu�il peut s��tablir un complet divorce entre la t�te et le c�ur, de sorte qu�alors la force divine se maintient et se manifeste dans l�intelligence et m�me dans la volont�, tandis que l�inclination la plus intime du c�ur s�est d�j� d�tourn�e de lui et ne puise plus l�amour � sa vraie source. C�est cette triste exp�rience que l�ap�tre d�peint avec de vives couleurs, afin de mettre au jour la nature de la charit�, qui donne seule � tous les faits religieux la v�rit�, la vie, l�harmonie.� Olshausen

Balaam est un exemple frappant de la proph�tie sans la charit� (Nombres 22). Quant � la connaissance sans la charit�, voir les remarquables paroles de l�ap�tre, 1�Corinthiens�8.1?; 1�Corinthiens�8.3. La foi ici (comme 1�Corinthiens�12.9) n�est pas celle qui est imput�e � justice (Romains�4.5 et suivants), qui nous unit au Sauveur et nous rend participants de Christ tout entier?; car une telle foi est ins�parable de la charit�.

Il s�agit ici d�un don (charisme), comme celui des langues ou des miracles et cette foi, quoiqu�elle ne soit pas absolument diff�rente de l�autre, du moins dans son principe, ne saisit gu�re comme son objet que la toute-puissance de Dieu, dont elle s�empare, et, par elle, se rend possible l�impossible, jusqu�� transporter les montagnes (comparer Matthieu�17.20).

Ceci trouvait surtout son application dans l��tat de l��glise de Corinthe, au milieu de la fermentation des dons extraordinaires, o� l�humain se m�lait d�une mani�re �trange au divin. Mais de tout temps une foi tr�s forte peut exister sans la charit�, t�moin le fanatique qui pers�cute avec sinc�rit�, ou qui devient lui-m�me martyr de son erreur.

Verset 3

Quel que puisse �tre le motif de tels sacrifices des biens (grec?: �?distribu�s en morceaux?�) ou m�me de la vie, ils ne servent de rien aux yeux de Dieu s�ils ne d�coulent de l�amour pour lui et pour les hommes.

Ce que Dieu veut, c�est le c�ur, il refuse sans cela tout le reste. Quel jugement absolu sur toutes les �uvres de propre justice, sur toutes celles o� l�homme se recherche lui-m�me?!

Verset 4

L�ap�tre la personnifie et en retrace l�image?:

  • Par deux caract�res positifs (4 a).
  • Par huit traits n�gatifs, au moyen desquels il l�oppose � l��go�sme humain (4b-6a).
  • Par cinq qualit�s qui n�appartiennent qu�� elle et qui ach�vent le portrait (6b-7).

Les caract�res de la charit� (4-7)

Comme l�ap�tre personnifie la charit�, il n�emploie en retra�ant sa belle et sainte image ni �pith�tes pour la d�finir, ni adjectifs pour la qualifier, mais uniquement des verbes, le mot de l�action?; il dit ce qu�elle fait ou ne fait pas, conform�ment � sa nature intime. Il nous montre par l� qu�elle n�est pas un sentiment vague et contemplatif du c�ur, mais un pouvoir �nergique qui agit dans la vie et en transforme tous les rapports.

Ainsi elle use de patience (grec?: �?de longanimit�?�, elle �?longanimise?�), en ne se laissant point provoquer par le mal?; bien plus, son in�puisable bont� r�pand autour d�elle le bien, les b�n�dictions qu�elle puise � la vraie source.

Elle ne porte point envie ou jalousie.

Grec?: �?N�use point de vanterie, de jactance?�, ou encore de vanit�, de fatuit�s ni en paroles ni dans la conduite.

Verset 5

�trang�re � l�orgueil, toujours humble, elle ne se permet aucun de ces proc�d�s qu�on n�avoue point, dont on a honte, m�me devant les hommes (grec?: �?elle ne fait rien de honteux?�). En g�n�ral, ces caract�res de la charit�, donn�s ainsi d�une mani�re n�gative, sont autant de censures des mis�res que Paul voyait � Corinthe et dans le c�ur de l�homme.

Elle d�truit au contraire l��go�sme, qui est la racine de tout p�ch�.

Ou �?n�impute point le mal?� pour en tirer vengeance?; elle l�oublie.

Verset 6

Elle n�a aucune joie secr�te et maligne quand elle voit un fr�re tomber dans le p�ch�, elle s�en afflige et se r�jouit de la v�rit� (pratique), c�est-�-dire de la saintet�.

Nous traduisons litt�ralement?: �?Elle se r�jouit avec la v�rit�?�. Comme l�ap�tre dans tous ces versets personnifie la charit�, il le fait de m�me quant � la v�rit�, en sorte que l�une, rencontrant l�autre, se r�jouit avec elle?; et cette joie, c�est le c�ur aimant qui l��prouve, par sympathie et parce qu�il aime ce qui glorifie Dieu, la v�rit�?!

Verset 7

Grec?: �?elle couvre tout?�, c�est-�-dire les fautes et les p�ch�s des autres autant que cela est permis.

Dans les autres, � l��gard d�elle-m�me, sans pour cela appeler jamais le mal bien, les t�n�bres lumi�re.

Croire et esp�rer beaucoup des hommes, est souvent le plus puissant moyen de les amener au bien, tandis que la d�fiance, l�esprit de jugement provoquent le mal.

Verset 8

Elle ne saurait p�rir, car elle est Dieu m�me en nous, tandis que les autres dons deviendront inutiles dans l��tat de perfection (8-10).

Preuve et d�veloppement de cette v�rit� par deux images?: Ce qu�est le petit enfant � l�homme fait, ce qu�est la vue obscure des objets dans un miroir � la contemplation imm�diate de la r�alit�, tel est notre �tat pr�sent relativement � la perfection (11, 12).

Conclusion?: la charit� est plus grande que la foi, qui sera chang�e en vue et que l�esp�rance, qui cessera par la possession (13).

La charit� est �ternelle (8-13)

Grec?: �?Ne tombe ou ne cesse jamais?�, parce qu�elle est l�essence m�me de la vie de l��me, de la vie du ciel, puis�e en Dieu, qui est amour. L�amour, dans sa perfection future, ne sera diff�rent de l�amour qui vit maintenant dans le c�ur de l�enfant de Dieu que par cette perfection m�me et non par sa nature. Il n�en est pas ainsi des dons de l�Esprit qui ne sont que pour un temps, semblables � l��chafaudage qui tombe lorsque l��difice est achev� (versets 8-12).

Verset 10

Les versets 9 et 10 donnent la raison pour laquelle les dons d�sign�s au verset 8 cesseront, comme l�indique d�j� la liaison au moyen de car (verset 9). Puis l�ap�tre d�veloppe encore cette raison par deux similitudes (versets 11 et 12).

Parce que nous connaissons et proph�tisons en partie, par fragments, d�une mani�re extr�mement imparfaite, la science et la proph�tie seront abolies, pour faire place � un tout autre moyen de conna�tre (verset 12).

Relativement � la proph�tie, cela est �vident et cette d�claration a d�j� �t� accomplie historiquement d�s ici-bas. Mais quant � la science ou connaissance, comment cela peut-il �tre, puisqu�il est dit que conna�tre Dieu, c�est la vie �ternelle (Jean�17.3), et que la connaissance est identifi�e avec l�amour m�me, qui ne p�rit jamais (1�Jean�4.7?; 1�Jean�4.8)??

� cette question, qui n�est pas sans difficult�, on peut au moins r�pondre?:

  1. Que l�ap�tre parle ici de la connaissance comme don extraordinaire de l�Esprit (1�Corinthiens�12.8), et que, si cette science ne peut pas �tre abolie relativement � son objet, qui est Dieu, elle le sera et m�me l�a d�j� �t�, sous le rapport du mode par lequel l�homme l�acquiert.
  2. Que, m�me � prendre ce mot dans son sens ordinaire et g�n�ral, notre connaissance actuelle n�est rien, comparativement � ce que sera la contemplation imm�diate de son objet. Dans cette mesure, la d�claration de l�ap�tre reste vraie, sans �tre absolue et l�on peut dire la m�me chose des autres dons qui seront abolis?: ainsi les langues cesseront (verset 8), soit comme don de l�Esprit, soit comme facult� naturelle?; et pourtant il y aura dans la perfection un langage quelconque, un moyen sup�rieur de communication.

Ainsi encore la proph�tie, cette inspiration imm�diate de Dieu (1 Corinthiens 14), sera abolie, mais la communion parfaite avec Dieu sera la plus haute proph�tie. De m�me la connaissance?; ses moyens p�nibles et lents feront place � la vue imm�diate?; ses r�sultats fragmentaires (en partie) dispara�tront devant la pl�nitude de la v�rit�, dans la pure lumi�re. Ce qui prouve que telle est la pens�e de l�ap�tre, ce sont les deux comparaisons par lesquelles il l�explique (versets 11 et 12).

En un sens, la science de l�enfant subsiste certainement encore dans celle de l�homme fait?; mais, d�un autre c�t�, on peut dire qu�il n�est pas une de ces notions pu�riles qui n�ait �t� abolie par la science de l��ge m�r.

Notre vie ici-bas, en comparaison de la vie du ciel, est infiniment moins encore que la premi�re enfance � l��gard de la plus m�re exp�rience?; car, entre la terre et le ciel, il n�y a pas seulement la distance de la foi � la vue, mais surtout la distance du p�ch� � la saintet�. Or, m�me au plus haut degr� de d�veloppement possible, le chr�tien marche par la foi, une foi souvent obscurcie et non par la vue (2�Corinthiens�5.7).

Verset 12

Cette image aussi, comme celle du verset 11 (voir la note qui pr�c�de), que l�ap�tre n�entend pas l�abolition de la connaissance actuelle d�une mani�re absolue, car un miroir peut bien ne montrer les objets que d�une mani�re tr�s imparfaite, d�figur�e, ne pr�senter que des formes ind�cises et obscures (c��tait surtout le cas des miroirs m�talliques des anciens)?; mais pourtant ces objets ainsi vus sont bien les m�mes qui existent dans la nature et que le miroir refl�te si mal.

Le chr�tien compare les v�rit�s r�v�l�es avec son exp�rience, avec ses besoins, avec le monde ext�rieur et voil� pour lui le miroir o� se r�fl�chit l�image des choses divines?; mais comme ni le monde ext�rieur, qui est plein de myst�res, ni son propre c�ur, qui est obscurci par le p�ch�, ne lui rendent purement et nettement cette image, il voit obscur�ment, �?en une �nigme?� (grec), �nigme dont il cherche le mot, qui lui est donn� tant�t d�une mani�re, tant�t d�une autre?; et ainsi il avance, de degr� en degr�, laissant derri�re lui mille questions sans r�ponse, jusqu�au jour o� il verra face � face, imm�diatement, sans le moyen du miroir.

Comme j�ai �t� connu?: de Dieu (comparer 1�Corinthiens�8.3, note). Cette connaissance mutuelle sera une mutuelle p�n�tration par l�amour?; en d�autres mots, une communion parfaite?: (voir 1�Jean�3.2) �?Nous le verrons tel qu�il est?� en lui-m�me, tandis qu�ici-bas nous le voyons seulement tel qu�il est en nous (comparer Jean�17.21).

Verset 13

Maintenant, pour tout le temps de l��preuve, bien que les autres dons doivent cesser, demeurent ces trois �l�ments de la vie chr�tienne?: la foi, qui, dans les choses religieuses, est la source de toute connaissance vraie, saisit comme pr�sents les biens qui nous sont r�v�l�s et offerts en J�sus-Christ et poss�de d�s icibas, dans la mesure de son d�veloppement, ce dont nous jouirons compl�tement quand cette foi aura �t� chang�e en vue.

L�esp�rance, qui repose sur la foi, n�en diff�re qu�en tant qu�elle est enti�rement dirig�e vers l�avenir, vers la d�livrance, vers la perfection. Elle est le vif sentiment que �?ce que nous serons n�a pas encore �t� manifest�?� et que cette �?manifestation des enfants de Dieu?� est aussi n�cessaire � notre perfection qu�elle est certaine d�apr�s les promesses de Dieu. La foi rassasie (Jean�6.35)?; l�esp�rance donne la faim (Romains�8.19-25)?; l�une et l�autre sont n�cessaires � notre avancement dans la vie int�rieure. Par la foi, nous avons communion avec Christ, paix avec Dieu, acc�s aupr�s de lui?; l�esp�rance maintient en nous le sentiment que nous n�avons encore que les arrhes de ce qui nous est r�serv� (2�Corinthiens�1.22, note), elle est un perp�tuel soupir vers l�infini et la perfection.

La charit� est au-dessus de l�une et de l�autre, non seulement parce qu�elle subsistera quand la foi sera chang�e en vue et que l�esp�rance sera accomplie (verset 8, note)?; mais encore parce que la charit� est l��me, la vie de l�esp�rance et de la foi. La charit�, c�est Dieu en nous?; et Dieu sera tout en tous.

Par cette exposition, le but de l�ap�tre est admirablement rempli?: la foi, par o� il n�entend plus ici (comme 1�Corinthiens�12.9?; 1�Corinthiens�13.2) un don extraordinaire et passager, mais le moyen permanent de la vie chr�tienne?; l�esp�rance, qui est comme la jouissance anticip�e du ciel, sont certainement sup�rieures aux dons miraculeux les plus distingu�s. Et pourtant la charit� est plus grande encore que la foi et que l�esp�rance?! Quelle le�on pour ces Corinthiens qui s��levaient � leurs propres yeux par l�excellence de leurs dons, en oubliant les uns envers les autres les plus simples obligations de la charit�?! Cette le�on, au reste, est indispensable � recueillir dans tous les temps.

Quelques ex�g�tes prennent le mot maintenant, non comme une d�signation du temps pr�sent, mais comme une conclusion logique et pensent que le verbe demeurent assigne une dur�e perp�tuelle, �ternelle � la foi et � l�esp�rance, aussi bien qu�� la charit�. Ces trois dons de la gr�ce seraient, m�me dans le ciel, les �l�ments d�un d�veloppement ind�fini de l��me. Mais qui peut concevoir la foi et l�esp�rance l� o� est la vue et la possession?? Paul lui-m�me n�a-t-il pas r�pondu � cette question (Romains�8.24)??

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 13". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/1-corinthians-13.html.
 
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