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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 14". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/1-corinthians-14.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 14". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/
versets 1-40
Plan du commentaire biblique de 1 Corinthiens 14
La proph�tie est pr�f�rable au don des langues
Raisons?: Celui qui parle en langues, n��tant pas compris, ne parlant qu�� Dieu, n��difie que lui-m�me, n�est utile qu�� lui�; celui qui proph�tise, �difie les hommes, est utile � l��glise enti�re�; l�un est donc pr�f�rable � l�autre, (1-6).
Deux images vont le prouver?: Si des instruments de musique ne rendent que des sons indistincts, qui en recevra l�impression�? si, dans les langues humaines, les mots n�avaient pas une signification pr�cise, toutes communications seraient impossibles entre les hommes�; d�sirez donc les dons qui �difient (7-12).
Pour cela, il faut demander � Dieu d�ajouter au don des langues le don de les interpr�ter�; en effet, prier, b�nir Dieu, chanter ses louanges en esprit, peut laisser l�intelligence sans fruit, pour soi-m�me et pour les autres. D�o� Paul conclut que, bien qu�il ait plus que personne le don des langues, il pr�f�re cinq paroles comprises � des milliers qui restent inintelligibles (13-19).
Le don des langues, que les Corinthiens ambitionnaient comme des enfants, n�est point un signe certain de la gr�ce�; �sa�e en fait un signe de jugement pour les incr�dules�; si tous exer�aient ce don, les ignorants et les infid�les estimeraient que vous �tes hors de sens�; tandis que la proph�tie peut convaincre et convertir les �mes (20-25).
Verset 1
La proph�tie est pr�f�rable au don des langues (1-25)
Cette conclusion de tout le chapitre 1 Corinthiens 13 emprunte la plus grande force des versets 1 � 3 et du verset 13. La charit� n�est pas seulement l��me de tous les autres dons desquels l�ap�tre va parler?; mais elle en dirige l�appr�ciation et l�usage, selon qu�ils peuvent le mieux servir � l��dification des autres.
Paul revient ainsi � son exhortation (1�Corinthiens�12.31) interrompue par le chapitre 1 Corinthiens 13?; il y revient, parce qu�il a de graves instructions � donner sur ces dons spirituels et parce qu�il ne voudrait pas qu�on p�t conclure de ce qui pr�c�de qu�il n�en fait pas le plus grand cas.
Au lieu du mot ordinaire de charismes, dons de la gr�ce, il emploie ici (verset 1) celui de pneumatica, dons spirituels, par o� il entend les dons et les op�rations de l�Esprit. Ainsi encore ci-dessus, 1�Corinthiens�12.1.
Verset 2
La proph�tie et le don de parler en langues, tels sont les deux principaux sujets que Paul traite dans ce chapitre en les appr�ciant l�un par rapport � l�autre.
Avant de suivre le d�tail de ses enseignements, il est bon de chercher � se rendre compte de la nature de ces dons.
Il faut convenir, d�s l�abord, qu�il n�est aucune question de l�antiquit� chr�tienne qui pr�sente plus de difficult�s. Des donn�es historiques nous manquent pour arriver � une enti�re certitude � cet �gard.
Les instructions de l�ap�tre �taient parfaitement claires pour ceux qui les recevaient, mais notre connaissance insuffisante des circonstances laisse subsister pour nous une assez grande obscurit�.
Ceci concerne surtout le don des langues. Dans les premiers passages o� il est mentionn�, il est appel� le don de parler �?de nouvelles langues?� (Marc�16.17), �?d�autres langues?� (Actes�2.4). On voit par Actes�2.8 que les auditeurs de la Pentec�te comprenaient le langage des ap�tres de telle sorte qu�il leur semblait que ceux-ci s�exprimaient dans leurs dialectes particuliers. Il n�est pas dit, en effet, que ces �?autres langues?� fussent des langues �trang�res. L�analogie du ph�nom�ne qui se produisit plus tard � Corinthe conduit plut�t � la conclusion oppos�e. En effet, tandis qu�au premier moment de l�effusion de l�Esprit, � J�rusalem, ceux qui parlaient ces langues �taient parfaitement entendus de la foule � laquelle ils s�adressaient (Actes�2.5-12), � Corinthe, au moment o� Paul �crivait notre �p�tre, dix-sept ans plus tard, personne dans l�assembl�e ne les comprenait (versets 2, 4, 9, 11, 14, 16, 23).
De l� m�me �tait n� par l�Esprit un autre don subsidiaire du premier, celui d�interpr�ter les langues (1�Corinthiens�12.10?; 1�Corinthiens�14.5). Ces deux dons n��taient pas toujours r�unis dans la m�me personne (versets 13, 27, 28).
Du rapprochement de ces faits indubitables, on peut conclure?:
1� Non pas, comme l�ont pr�tendu quelques ex�g�tes modernes, que le don mentionn� dans cette �p�tre �tait tout autre que celui de Actes 2, cela est inadmissible?; mais plut�t que ce don avait subi, dans le laps des ann�es, certaines alt�rations, perdu de sa force et de sa lucidit� (voir la note suivante).
2� On peut conclure encore que ce don, � Corinthe, s�exer�ait dans un �tat d��me �lev� par l�Esprit jusqu�� une sorte d�extase, o� celui qui parlait, ne trouvant plus dans sa langue d�expressions suffisantes pour rendre les sentiments qu�il �prouvait, donnait essor � ces sentiments (�?selon que l�Esprit lui donnait d�exprimer?�, Actes�2.4) par les mots d�un langage inconnu � lui-m�me et aux autres et dont ensuite il ne gardait point le souvenir, sans quoi il aurait toujours pu l�interpr�ter.
Les vives impressions qu�il �prouvait dans cet �tat, les pri�res ou les actions de gr�ces qu�il pronon�ait, l��difiaient lui-m�me (versets 2-4, 14-16)?; mais n�ayant pas une conscience claire de ce qui se passait en lui, il ne pouvait pas, revenu � son �tat naturel, en faire part aux autres pour leur �dification. C�est pourquoi Paul veut que, s�il n�y a point d�interpr�te, celui qui parle en langues garde le silence dans l�assembl�e (verset 28).
D�apr�s ces observations, qui ressortent de notre chapitre, quelques interpr�tes modernes, rejetant tout � fait l�id�e d�idiomes ou de dialectes et prenant le mot langue (glossa) dans son sens corporel (le membre, organe de la parole), n�ont voulu voir dans le don en question qu�une force de l�Esprit-Saint faisant mouvoir la langue pour exprimer des actions de gr�ce et des pri�res, sans que celui qui en �tait l�objet e�t aucune conscience claire de ce qu�il faisait ou disait.
Mais, outre que cette action m�canique, mat�rielle de l�Esprit, est sans analogie dans l��glise primitive, il suffit, pour rendre cette id�e inadmissible, d�observer que Paul emploie le mot langues tant�t au pluriel, tant�t au singulier?; or, nul homme n�ayant plusieurs langues, ce ne peut �tre l� sa pens�e.
D�un autre c�t�, comme il est certain qu�� Corinthe ce ph�nom�ne avait lieu sans que ni celui qui parlait, ni ceux qui �coutaient en eussent l�intelligence (versets 2, 14 et 15), il ne s�agit plus ici de langues ou dialectes dans le sens ordinaire du mot, mais bien plut�t de sons ou de chants par lesquels les sentiments de l��me prenaient leur essor.
Aussi, avec M. Rilliet, traduisons-nous, non pas?: parler une langue ou des langues, mais?: parler en langue.
3� On peut conclure enfin que ce don n�avait point �t� conf�r� � l��glise primitive pour lui procurer la connaissance des langues �trang�res, mais que destin� � remplacer tous les autres symboles qui accompagn�rent l�effusion du Saint-Esprit (Actes�2.1-4), ce don, force myst�rieuse, capable de renverser les barri�res qui, de peuple � peuple, rendent captive la pens�e, �tait le symbole pr�cieux de l�union de toutes les nations dans un m�me esprit, sous l��vangile de la gr�ce. Aussi Paul dit-il positivement que c��tait un signe pour ceux qui ne croyaient pas encore (verset 22).
Il en �tait tout autrement du don de proph�tie. Le proph�te de la nouvelle alliance, qui ne diff�rait de celui de l�ancienne que selon les caract�res divers des deux �conomies, recevait par l�Esprit de Dieu des r�v�lations qui, destin�es � toute l��glise, pouvaient �tre exprim�es par lui d�une mani�re claire, impressive et intelligible pour tous (versets 3 et 4). Ses discours, d�une puissance irr�sistible, �taient surtout des appels et des exhortations propres � r�veiller les �mes ou � les consoler. Parfois il lui �tait donn� de p�n�trer les besoins et les secrets des c�urs, de les produire au grand jour et d�amener un p�cheur captif et prostern� aux pieds du Seigneur (versets 24-25).
Ce don de proph�tie �tait donc de la plus haute importance dans l��glise pour la propagation rapide de la vie nouvelle. Aussi l�ap�tre range-t-il les proph�tes m�me avant les docteurs (1�Corinthiens�12.28?; 1�Corinthiens�12.29?; �ph�siens�4.11), parce que ceux-l� recevaient directement la v�rit� et la vie divines, tandis que ceux-ci y parvenaient par une voie plus lente et susceptible de les �garer par leurs propres conceptions. � plus forte raison, Paul met-il la proph�tie bien au-dessus du don des langues, comme cela para�t d�s les premiers mots et dans tout le cours de ce chapitre.
Toute cette portion de l��criture a une grande importance historique, puisqu�elle nous permet de jeter un regard sur la vie de la premi�re �glise, lorsque l�Esprit de Dieu y r�gnait avec tant d�efficace. Mais on se tromperait en pensant que ces enseignements n�ont plus pour nous d�autre valeur et tombent tout entiers dans le domaine mort de l�histoire. � toutes les �poques de l��glise o�, sous une effusion abondante de l�Esprit-Saint, s�op�rent avec puissance des r�veils religieux, se reproduisent aussi des ph�nom�nes, sinon semblables, du moins analogues. Or, si ces exp�riences peuvent, d�une part, jeter un certain jour sur les sujets qui nous occupent ici, ces sujets, trait�s par la plume de l�ap�tre, peuvent � leur tour nous servir de guides pr�cieux dans l�appr�ciation et le discernement des faits de ce genre qui se manifestent dans le r�gne du Sauveur.
En esprit peut s�entendre de l�esprit de celui qui parle (comme verset 15), ou de l�Esprit de Dieu qui agit en lui. Ce dernier sens est le plus probable. Celui qui parle en langue (langue inintelligible aux auditeurs) parle � Dieu qui l�inspire et le comprend, tandis que dans l�assembl�e nul ne l�entend, ne le comprend, ce qui suppose que dans l��glise de Corinthe, o� il n�y avait gu�re que des Grecs et des Juifs, la langue parl�e dans l��tat d�extase n��tait ni le grec, ni l�h�breu.
Qu��tait-ce donc?? Apr�s toutes les hypoth�ses qu�on a faites (voir la note pr�c�dente), il faut avouer qu�on ne saurait le pr�ciser avec certitude. Seulement on peut admettre que l�impossibilit� o� �taient les auditeurs de comprendre tenait, non seulement aux mots dont se servait l�orateur, mais aux choses qu�il disait, comme l�ap�tre rapporte de lui-m�me, qu�il entendit dans un �tat de ravissement �?des choses (ou paroles) ineffables, qu�il n�est pas possible � l�homme d�exprimer?� (2�Corinthiens�12.4).
Et cela explique pourquoi l�interpr�tation �tait un don de l�Esprit qui �levait l�interpr�te � la hauteur de celui qui parlait et non une simple traduction d�une langue dans une autre. Cette opinion est fortement appuy�e par notre verset m�me, qui attire toute l�attention sur les choses exprim�es, puisque l�ap�tre les appelle des myst�res, mot par lequel il d�signe toujours des v�rit�s ou des faits qui d�passent la connaissance de l�homme et qui ont besoin d�une r�v�lation sp�ciale (1�Corinthiens�2.7, note?; comparez �ph�siens�3.3 et suivants).
Verset 3
Grec?: �?Mais celui qui proph�tise parle aux hommes (pour) l��dification et l�exhortation et la consolation?�. La parole lumineuse et puissante du proph�te appropriait aux besoins de chaque �me la v�rit� divine qui lui �tait donn�e de Dieu.
L��dification, c�est-�-dire le d�veloppement de toute la vie chr�tienne, est ici le terme g�n�ral?; l�exhortation et la consolation en sont le moyen et le fruit.
Verset 4
En exprimant, m�me pour lui seul, devant Dieu, ce dont il �tait rempli. Ainsi ses pens�es et ses sentiments, indistincts encore, gagnaient en clart� et en fermet�.
On peut recueillir de l� cette pens�e tr�s pratique que le chr�tien, m�me dans ses pri�res particuli�res et dans ses entretiens les plus intimes avec Dieu, doit s�appliquer � trouver le mot qui exprime ce qu�il �prouve ou pense. Le Dieu r�v�l� s�appelle lui-m�me �?la Parole?� (Jean�1.1).
Sans parole l�homme ne peut s�approprier aucune des choses divines?; m�me �?les paroles ineffables?� entendues par Paul dans un monde sup�rieur sont encore des paroles.
Par elles, les id�es et les sentiments, jusque-l� vagues et st�riles, prennent du corps et de la r�alit� pour nous-m�mes et pour les autres. De l�, le don d�interpr�tation dans la primitive �glise?; de l� aussi l�interdiction de parler �?en langues?� lorsqu�il n�y a point d�interpr�te (verset 28).
Verset 5
On voit par ces paroles que l�ap�tre n�entendait point d�pr�cier ou d�sapprouver le don des langues, mais seulement le mettre � sa vraie place, parce que les Corinthiens y attachaient une valeur exag�r�e par des motifs tr�s humains.
Pour cela Paul prouve dans tout ce chapitre la sup�riorit� de la proph�tie, qui, en effet, �tait d�une tout autre importance pour l��glise (versets 1-5, 24, 25).
Verset 6
Ces quatre manifestations de la v�rit� divine sont intimement li�es l�une � l�autre, mais diverses dans leur mode de communication � l�homme.
Elles forment deux lignes parall�les?:
Amener les hommes � Dieu par tous ces dons de l�Esprit, tel �tait le but de l��vangile?; tels aussi les moyens d�action des ap�tres?: s�ils avaient voulu convertir les peuples et fonder et �difier des �glises en parlant des langues, quels eussent �t� les r�sultats??
C�est l� la question pleinement concluante que pose l�ap�tre et que les deux comparaisons suivantes rendront plus frappante encore (versets 7-11).
Verset 10
Grec?: �?Qui soit muet, sans voix?�, inintelligible � ceux qui l�entendent.
Verset 11
Grec?: Si donc je ne sais pas la force du mot. C�est ainsi que, dans les langues anciennes, surtout en latin, on exprimait signification.
Mais il est �vident que force dit davantage?; ce terme indique la puissance de l�Esprit qui est dans le mot, que le mot porte avec soi (comparer verset 4, note). S�il en est ainsi dans les langues humaines, combien plus dans la langue de l�Esprit de Dieu?! C�est pourquoi il n�y a rien de moins philosophique, rien de plus faux que la distinction que l�on cherche perp�tuellement � faire entre le mot et l�id�e, entre la parole et la pens�e.
Les Grecs appelaient barbares tous les hommes �trangers � leur nation?; ils entendaient par l� des gens sans culture, que l�on ne comprend pas.
Verset 12
Grec?: �?Puisque vous �tes pleins de z�le pour les esprits?�. L�ap�tre consid�re ici les dons de l�Esprit comme �tant eux-m�mes des esprits, des forces divines agissant dans l�homme (versets 14 et 32, note).
Voir versets 4 et 5.
Verset 13
Grec?: �?Prie, afin qu�il interpr�te?�, ce que les uns entendent?: qu�il interpr�te par sa pri�re m�me, en y exprimant aussi, pour les auditeurs, les pens�es qui le remplissent?; d�autres comprennent ainsi?: que l�objet de sa pri�re soit d�obtenir de Dieu le don d�interpr�tation.
C�est le sens rendu par notre version. Si l�orateur n�avait pas ce don, un autre devait interpr�ter (verset 27?; comparez verset 2, note).
Verset 14
Sans fruit pour les autres.
Par l�esprit, l�ap�tre entend la plus haute intuition spirituelle, seule saisie et active dans l��tat d�extase, tandis que l�intelligence, cette facult� claire et nette qui se rend compte et juge, reste passive et devient inutile pour l��dification des autres.
Ou bien, l�intelligence peut signifier le sens des paroles prononc�es, comme s�il y avait ma pens�e. L�une et l�autre signification sont �galement admissibles aux versets 15 et 19. La premi�re est toutefois la plus probable.
Verset 15
La pri�re et le chant (grec?: �?psalmodier?�) paraissent avoir �t� � Corinthe les deux principales formes que rev�tait le don des langues (versets 15, 16 et 26, o� �?un psaume?� est indiqu� comme l�un des objets de l�inspiration divine).
La liaison du verset 14 et du verset 15 ne permet pas, dans ce dernier, d�entendre par ce mot en esprit ou �?par l�esprit?�, l�Esprit de Dieu. Il est �vident que l�ap�tre met en opposition l�une avec l�autre deux facult�s de l��me humaine. De m�me verset 16.
Verset 16
Il para�t donc que, d�s les temps apostoliques, toute l�assembl�e s�associait � la pri�re publique en la confirmant par un amen (en v�rit�?!) prononc� � haute voix?; bien plus, que tout membre du troupeau pouvait prendre la parole pour l��dification des autres et que cela avait ordinairement lieu (versets 26-31).
Mais l�ap�tre prouve par l� m�me l�inconv�nient de �?parler en langues?� sans interpr�tation, puisque cette sainte communion de pens�es et de pri�re �tait interrompue et troubl�e par le manque d�intelligence.
B�nir et rendre gr�ces sont ici synonymes. La pri�re, dans ceux qui �taient remplis de l�Esprit et par l� m�me de joie, devait tout naturellement rev�tir le caract�re de la louange et de l�action de gr�ces.
Pour celui qui est du commun peuple, il y a dans le grec?: �?Celui qui remplit la place du simple particulier?�, ou de l�homme sans culture, de l�homme du peuple, de l�ignorant (Actes�4.13 et ci-dessous, 1�Corinthiens�14.23?; 1�Corinthiens�14.24?; 2�Corinthiens�11.6), qui devait n�cessairement former la plus grande partie de l�auditoire et qui n�entendait pas ce qui �tait dit �?en langues?�.
Verset 18
Paul tient � pr�venir le reproche qu�on aurait pu lui faire de parler contre un don qu�il n�aurait pas poss�d� lui-m�me. Il s�agit bien ici de ce don de l�Esprit qu�il avait re�u au plus haut degr�, dont il rend gr�ce � Dieu et non de langues, dans le sens ordinaire du mot.
Mais Paul donne � entendre qu�il l�employait pour son �dification particuli�re et non en public, comme le prouve l�opposition qui suit?: mais dans l��glise.
On voit par 2 Corinthiens 12 qu�il avait �t� favoris� de communications divines bien sup�rieures au don des langues et pour lesquelles il n�y avait aucune expression.
Ainsi, le m�me homme qui �tait distingu� entre tous par la profondeur et la lucidit� de l�intelligence, de la pens�e, de la sagesse pratique, qui d�ploya constamment au dehors la plus �tonnante activit�, avait en m�me temps une vie int�rieure, une communion avec Dieu qui atteignait le plus haut degr� possible sur la terre?! L�un n�exclut donc pas l�autre?: c�est l� au contraire le secret de tant de force dans cet �?instrument choisi?�.
Verset 19
Voir verset 14, note.
Il serait inconcevable qu�en pr�sence de telles d�clarations une �glise enti�re e�t pu conserver jusqu�� ce jour une langue inconnue du peuple pour son culte, si depuis longtemps cette �glise n�avait, sur tant d�autres points et m�me en principe, r�pudi� l�autorit� de la Parole de Dieu.
Verset 20
Se rattachant au principe exprim� au verset 15 (quoiqu�il y emploie un autre mot qu�ici), l�ap�tre combat la tendance qui r�gnait dans l��glise de Corinthe et qui consistait � rechercher surtout ceux des dons spirituels qui, comme �?les langues?�, mettaient l�homme, pour ainsi dire, hors de lui-m�me et de ses facult�s naturelles, exaltant le sentiment et l�imagination, au d�triment du jugement et de la raison. Ils croyaient que plus ils se perdaient eux-m�mes plus ils �taient pr�s de Dieu.
Puis, semblables � des enfants, ils prenaient un plaisir tout particulier � ce qu�il y avait de merveilleux dans le don des langues.
Les proph�tes eux-m�mes (verset 29) n��taient pas rest�s �trangers � ces aberrations, si voisines du fanatisme pa�en. L�ap�tre les avertit donc que le renouvellement de l�homme par le Saint-Esprit doit comprendre ses facult�s intellectuelles, non moins que tout le reste et que renoncer � ces facult�s pour devenir un enfant en raison, est un degr� inf�rieur de la vie chr�tienne. Nous devons grandir en connaissance jusqu�� la mesure de l�homme fait et devenir des enfants � l��gard du mal.
Ce principe, aussi vrai que profond, peut trouver partout aujourd�hui son application, aussi bien qu�� Corinthe aux jours de saint Paul.
Verset 21
Citation libre, mais profond�ment significative, de �sa�e�28.11?; �sa�e�28.12
L�exhortation que vient de faire entendre l�ap�tre, de n��tre pas des enfants en raison, lui rappelle une parole du proph�te �sa�e, dans laquelle Dieu reproche aux Juifs de ne vouloir pas �tre instruits dans la vraie science, mais d�avoir besoin, comme des enfants � peine sevr�s, d��tre enseign�s �?ligne apr�s ligne, commandement apr�s commandement, un peu ici, un peu l�?� (�sa�e�28.9-10).
Puis, imm�diatement, il ajoute?: �?C�est pourquoi il parlera � ce peuple avec des l�vres qui b�gaieront (comme les sons d�une langue qu�on ne comprend pas) et avec une langue �trang�re,�mais ils n�ont point voulu �couter?�.
Cette langue �trang�re �tait celle des nations ennemies qui devaient ex�cuter sur Isra�l les jugements de Dieu, apr�s que ce peuple n�avait point voulu �couter les paroles de gr�ce qui lui �taient adress�es dans sa propre langue. Image des dispensations de Dieu � toutes les �poques de son r�gne.
La paix, le repos de la nouvelle alliance a �t� d�abord annonc� � Isra�l dans sa propre langue (�sa�e�28.12?; comparez Matthieu�11.29)?; mais il n�a point voulu �couter.
Au jour de la Pentec�te les merveilles de Dieu furent encore annonc�es aux Juifs dans les langues �trang�res des peuples parmi lesquels ils demeuraient?: signe que d�sormais �?le royaume allait leur �tre �t�?� et donn� aux nations pa�ennes (Matthieu�21.43). Ainsi, ce qui, en soi, �tait un miracle de la gr�ce, fut, pour Isra�l, un miracle de la justice divine. Et la diversit� des langues, ces barri�res nombreuses qui s�parent les peuples, restent, d�s l�origine (Gen�se 11), un signe du jugement de Dieu sur le p�ch�, jugement qui se renouvelle de diverses mani�res dans les �glises et sur les peuples qui n�ont pas voulu �couter la parole de l��vangile dans leur propre langue.
De m�me, dans une grande partie de la chr�tient� (l��glise romaine, l��glise grecque, les �glises d�Orient), le culte, jadis rendu en esprit et en v�rit�, a lieu en langues �trang�res au peuple, langues aujourd�hui mortes, triste symbole de la mort de ces �glises. Et tandis que les clerg�s gardent superstitieusement une langue pr�tendue sacr�e, les peuples � leur tour, les peuples qui leur �chappent, parlent �?en langues?�, relativement � eux.
Aussi, l�ap�tre conclut-il (verset 22) que les langues sont �?un signe, non pour les croyants, mais pour les incr�dules?�, pour ceux qui, s�obstinant dans l�infid�lit� comme Isra�l, forcent le Seigneur � se retirer d�eux.
Les langues, en effet, ne produisant chez plusieurs qu�un st�rile �tonnement, peut-�tre m�me un jugement faux (verset 23), ne sauraient seules convertir l�infid�le?; tandis que la proph�tie, p�n�trant les consciences et les c�urs de sa lumi�re et de sa puissance, am�ne les plus rebelles � l�ob�issance de Christ. Quels arguments pour les Corinthiens, si ardents � d�sirer le don des langues et qui par l� pouvaient s�exposer aussi � transformer ce signe de gr�ce en un signe de jugement?!
Verset 22
Le don des langues �tait un signe ou un miracle de l�Esprit, non pour les croyants qui les �coutaient sans rien comprendre, mais pour les infid�les, dans le sens des paroles d��sa�e expos�es dans la note pr�c�dente, c�est-�-dire un signe des jugements de Dieu.
La proph�tie, au contraire, est un signe puissant pour les croyants, c�est-�-dire pour tous ceux qu�elle pouvait rendre tels (verset 24).
Verset 23
Exactement comme Actes�2.13.
Ainsi ceux que Paul suppose entrant dans une assembl�e o� tous (les uns apr�s les autres) parlent en langue, soit des gens sans culture (grec?: �?idiotai?�), soit des infid�les (juifs ou pa�ens), recevront de ce qu�ils entendront cette impression f�cheuse, tandis que si tous proph�tisent� (verset 24)
Verset 24
Convaincu ne signifie pas seulement ici une action exerc�e sur l�intelligence, mais sur la conscience, convaincu du p�ch�, comme Jean�16.8-11, note.
Jug� doit �tre traduit par discern�, c�est-�-dire que la proph�tie exerce en m�me temps sur cette �me le �?discernement des esprits?� (1�Corinthiens�12.10 et verset 2, note) et lui r�v�lera les choses cach�es au dedans d�elle (verset 25), d�o� pourra r�sulter son humiliation et sa conversion.
Tous veut dire?: tous ceux qui ont le don de proph�tie et quand l�ap�tre s�exprime ainsi?: �?Si tous proph�tisent?�, c�est une simple supposition destin�e a rendre plus frappant son raisonnement?: �?lors m�me que tous proph�tiseraient, il n�en r�sulterait pas l�inconv�nient du don des langues (verset 23), mais au contraire�?� (comparer aussi, pour ce qu�il y aurait � faire, m�me dans ce cas, versets 29 et 30)
Verset 25
Ou en vous.
Lorsque la v�rit� divine r�v�le � un p�cheur les secrets de son c�ur, elle lui fournit la preuve la plus imm�diate et la plus intime de la pr�sence et de l�action de Dieu, et, � moins qu�il ne se r�fugie dans l�imp�nitence et dans l�inimiti�, il est vaincu et comme forc� de se rendre au souverain Ma�tre (Apocalypse�3.9).
Verset 26
Quant aux langues?: le principe supr�me �tant l��dification, il faut que peu parlent, l�un apr�s l�autre et seulement si l�on peut interpr�ter (26-28).
Quant aux proph�tes, peu �galement doivent parler, par ordre, puis c�der la parole � d�autres, afin que tous proph�tisent et que tous en profitent. Cela est possible, car m�me le proph�te se poss�de lui-m�me et Dieu veut l�ordre et la paix (29-33).
Les femmes ne doivent pas parler dans les assembl�es�; la loi leur impose la soumission et la r�serve�; elles peuvent, pour s�instruire, interroger leurs maris (34, 35)
Conclusion?: L�autorit� de la Parole est la m�me pour tous�; plus on a de pr�tention aux dons de l�Esprit plus on doit reconna�tre cette autorit�; en r�sum�, pr�f�rez la proph�tie, sans emp�cher l�exercice du don des langues et que tout se fasse avec ordre et dignit� (36-40).
Cons�quences?: Instructions sur l�usage des dons dans les assembl�es (26-40)
Qu�y a-t-il donc � faire?? Par cette question, l�ap�tre passe � l�application pratique des principes qu�il vient de poser. Telle �tait � Corinthe la surabondante richesse des dons de l�Esprit, qu�il fallait des directions claires et positives pour que l��glise s�t les exercer sans en abuser?; leur pl�nitude m�me en rendait l�usage difficile. C�est tout l�oppos�, h�las?! De la pauvret� et de la s�cheresse de l��glise de nos jours.
Dans un tel �tat de choses, o� l�Esprit de Dieu agissait en plusieurs avec tant de puissance, la tentation �tait bien prochaine pour la faiblesse de l�homme, de vouloir se produire et briller dans les assembl�es en se recherchant soi-m�me?!
Que chacun donc se demande avant tout s�il a en vue l��dification de ses fr�res et voie de quelle mani�re il y contribuera le plus. Paul cite ici quelques-uns de ces moyens qui devaient �tre employ�s, selon que Dieu les donnait.
Un psaume �tait un chant, une psalmodie (verset 15), forme po�tique et musicale que rev�tait facilement le don des langues ou la proph�tie sous l�impulsion joyeuse de l�Esprit de Dieu?; c�est ainsi que d�j� les �crits proph�tiques de l�Ancien Testment sont, pour le fond et la forme, remplis de la plus sublime po�sie et que le chant est rest� dans le culte chr�tien comme la plus haute expression du sentiment religieux.
Une instruction, ou plut�t une doctrine, �tait quelque v�rit� nouvelle, quelque application sp�ciale du principe chr�tien, qu�un membre de l��glise se sentait press� de communiquer � ses fr�res et qui lui �tait inspir�e � lui-m�me par le �?don de connaissance?� (1�Corinthiens�12.8).
Une r�v�lation n�est qu�un autre nom pour d�signer le don de proph�tie?; elle le pr�c�dait et en provoquait l�exercice (verset 2, note).
Une langue est l�expression abr�g�e du don de �?parler en langues?�, don qui se manifestait subitement en quelqu�un au sein de l�assembl�e.
Une interpr�tation, enfin, avait lieu lorsqu�un membre pr�sent, �lev� par l�Esprit � la hauteur de celui qui venait de �?parler en langues?�, avait compris le sens de ses paroles et se sentait appel� � en faire part � l�assembl�e.
Le mot chacun de vous ne signifie pas que tous eussent quelque don de l�Esprit, mais que, parmi ceux qui les avaient re�us, ces dons si divers se manifestaient, chez l�un d�une mani�re, chez l�autre d�une autre.
Verset 28
Voir verset 2, seconde note et verset 4, note.
Verset 29
Grec?: �?Que les autres discernent?�.
Le discernement comme don �tait � la proph�tie ce que l�interpr�tation �tait aux langues (1�Corinthiens�12.10)?; il avait pour but, non seulement de d�terminer si celui qui parlait �tait un vrai proph�te, mais encore de retenir soigneusement ce qu�il avait dit de la part de Dieu.
L�ap�tre peut avoir ici en vue ce don sp�cial du �?discernement des esprits?� et alors, par les autres, il entend ceux qui en �taient dou�s (comme au verset 37)?; ou bien, il veut parler de cette lumi�re g�n�rale que l��criture suppose en tout chr�tien et dans ce cas les autres, c�est toute l�assembl�e (ainsi 1�Jean�4.1?; Philippiens�1.10?; 1�Thessaloniciens�5.19-21).
Ici, la pierre de touche du discernement, c�est la Parole de Dieu et l�analogie de la foi (Romains�12.6, note).
Verset 30
Apr�s avoir dit ce qu�il avait � dire. De cette mani�re, en observant le bon ordre, tous ceux qui s�y sentaient pouss�s pouvaient avoir la parole � leur tour, pour l�utilit� de tous (verset 31).
Verset 31
Par les esprits des proph�tes, les uns entendent les esprits divins ou les forces spirituelles dont ils sont inspir�s, comme verset 12, note.
D�autres admettent qu�il s�agit de leurs propres esprits, inspir�s par l�Esprit de Dieu, comme s�il y avait leur esprit, au singulier, terme qui se trouve r�ellement dans une variante assez autoris�e.
Quoi qu�il en soit, l�ap�tre r�pond par ces mots � ceux qui auraient object� aux recommandations pr�c�dentes, qu�il ne leur �tait pas possible de r�sister aux mouvements de l�Esprit.
Il pose par l� un principe profond en lui-m�me et d�une immense port�e pratique, sur lequel il fonde toutes les directions qu�il donne ici et sans lequel elles n�auraient point de sens possible?; car les chr�tiens de Corinthe auraient pu objecter, comme le font tous les fanatiques, que l�Esprit les poussait ainsi et qu�ils ne pouvaient lui r�sister.
Or, l�ap�tre enseigne que jamais Dieu ne veut, par son Esprit, d�truire en l�homme ni la libert�, ni la responsabilit�, ni, par cons�quent, la claire conscience de sa raison, pour le mettre, en quelque sorte, hors de lui-m�me?; car alors, il pourrait facilement �tre le jouet de son imagination, de ses passions, ou m�me de la puissance des t�n�bres, tout en se disant inspir� de Dieu et peut-�tre en le croyant de bonne foi.
Lorsque, pour ne citer qu�un exemple saillant, les proph�tes des C�vennes commettaient des crimes qu�ils pr�tendaient leur �tre command�s par l�Esprit, c�est qu�ils m�connaissaient ce principe. Appliqu�e � la pr�dication de l��vangile, cette v�rit� apprendra au pr�dicateur le plus abondant combien il lui importe de rester toujours en pleine possession de lui-m�me et de sa parole.
L�ap�tre prouve son principe par une raison souveraine, tir�e de la nature de Dieu m�me?: Dieu ne peut jamais se contredire?; or, il n�est pas un Dieu de confusion, mais de paix, c�est-�-dire d�ordre et d�harmonie (verset 33?; comparez verset 40).
Verset 34
Grec?: �?pas permis de parler, mais d��tre soumises?�.
Il y a de l�ironie dans la tournure dont l�ap�tre se sert.
La loi qu�invoque ici l�ap�tre n�est pas autre chose que l�ordre �tabli par Dieu apr�s la chute et selon lequel la femme est plac�e sous la domination de son mari (Gen�se�3.16?; comparez 1�Timoth�e�2.12?; �ph�siens�5.22).
Or, il y a, dans la parole en public, une domination morale contraire � cet ordre, aussi bien qu�� la nature de la femme. D�autant plus qu�ici l�ap�tre parle de l�exercice des dons spirituels, qui supposent cette domination au plus haut degr� et qui requi�rent des facult�s (verset 32, note) dont les femmes ne sont, en g�n�ral, pas dou�es.
Tout s�unit ici pour motiver cette d�fense absolue (verset 35), m�me l�exp�rience de quelques sectes qui, comme celles des Amis (quakers), ont cru pouvoir n�en tenir aucun compte, en se fondant sur le silence de l�ap�tre au 1�Corinthiens�11.5.
Toutefois, Paul restreint positivement sa d�fense par ces mots?: dans les �glises (assembl�es)?; car l�action chr�tienne, missionnaire, de la femme, dans la vie priv�e, aupr�s des personnes de son sexe, n�est pas seulement un droit, mais un devoir aussi sacr� que celui des hommes. Paul lui-m�me en jugeait ainsi (Romains�16.1-6).
Ce champ est assez vaste, m�me pour l�application des dons extraordinaires de l�Esprit, qui, dans la primitive �glise, �taient parfois accord�s aux femmes (Actes�21.9)?; en sorte qu�il n�y a pas contradiction entre ce fait et la d�fense de l�ap�tre.
Verset 36
�?Etes-vous les auteurs et le dernier but de la Parole �vang�lique?? Ne pouvez-vous pas, aussi bien que tous les autres qui en sont participants comme vous, vous soumettre � ses prescriptions???�
L�ap�tre, sans en appeler ici � son autorit� apostolique, la laisse pourtant sentir et l�assimile aux commandements du Seigneur (verset 37).
L�insistance qu�il met sur ce point ferait penser qu�il ne s�attendait pas � une soumission tr�s prompte de la part des chr�tiennes de Corinthe, ni de la part des chr�tiens qui s�enorgueillissaient de tous les dons de leur �glise.
Verset 37
On a vu � 1 Corinthiens 7 que Paul distingue soigneusement ce qu�il ordonne ou conseille, de ce qu�il a re�u comme un commandement du Seigneur, soit par l��criture, soit par r�v�lation.
Or, ici on s�est demand� dans quel sens il entendait ce mot et la difficult� de l�expliquer a fait na�tre dans les divers manuscrits diverses variantes.
Ainsi, on lit dans le texte re�u?: des commandements du Seigneur?; ailleurs?: de Dieu?; ailleurs?: un commandement du Seigneur?; ailleurs enfin?: les choses que je vous dis sont du Seigneur.
En tout cas, il en appelle � l�autorit� divine et la trouve, soit dans la loi qu�il vient de rappeler concernant la femme (verset 34), soit dans sa propre inspiration, bien sup�rieure � celle de ceux qui pr�tendaient �tre proph�tes ou spirituels.
Verset 38
Plus un homme �tait proph�te ou spirituel, plus il devait reconna�tre clairement que les pr�ceptes de l�ap�tre �taient conformes � la volont� expresse du Seigneur (verset 37)?; mais si quelqu�un l�ignore, s�il est ou veut �tre dans l�incertitude sur ce point, qu�il ignore � ses p�rils et risques?!
Ou bien, s�il est de bonne foi, qu�il se contente d�ignorer et garde au moins le silence.
Verset 40
Tel est le r�sum� de tout ce sujet?: il faut d�sirer de proph�tiser, parce que la proph�tie est de beaucoup sup�rieure au don des langues (versets 1-5)?; mais il ne faut pas, pour cela, supprimer ce dernier, pourvu que tout se fasse d�une mani�re digne de Dieu (verset 33).