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Bible Commentaries
1 Jean 1

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

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versets 1-10

Plan du commentaire biblique de 1 Jean 1

La Parole de la vie, objet de l�exp�rience des ap�tres et des premiers t�moins de J�sus-Christ

Ce qui existait d�s le commencement, l�auteur et ceux qui, comme lui, ont v�cu avec J�sus, l�ont entendu, vu et touch� en celui qui �tait la Parole de la vie�; car la vie �ternelle, qui �tait aupr�s du P�re, leur est apparue�; ils l�attestent et annoncent ce qu�ils ont vu (1, 2).

Leur t�moignage destin� � mettre les lecteurs aussi en communion avec le P�re et le Fils

Le but de l�auteur en �crivant cette �p�tre est d��tablir ses lecteurs dans la communion qu�il a lui-m�me avec le P�re et le Fils et de rendre ainsi sa joie compl�te (3, 4).

Verset 1

Le t�moignage apostolique concernant la Parole de la vie (1-4)

Verset 3

Les quatre premiers versets ne forment qu�une seule phrase, dans laquelle l�ap�tre donne essor aux sentiments de son c�ur d�bordant de reconnaissance.

Il d�signe par un pronom neutre, quatre fois r�p�t�, le grand sujet dont il va parler?: la manifestation de la vie en Celui qu�il appelle la Parole de la vie (verset 1)?; puis, dans une parenth�se o� les pens�es se pressent �galement, il affirme que la vie a �t� manifest�e (verset 2) et enfin il d�clare quel est le but de son �crit?: associer ses fr�res � la vie qu�il poss�de dans la communion du P�re et du Fils (versets 3 et 4).

La Parole de la vie est celle que Jean caract�rise dans le prologue de son �vangile?: c�est Dieu se r�v�lant et s�unissant � notre humanit� en la personne de son Fils.

Ce Fils de Dieu, Jean pr�f�re ne pas le nommer, tout en laissant sentir au lecteur l�ardent amour dont son c�ur br�le pour lui. Dans la suite de l��p�tre, il mettra souvent, � la place de son nom, un simple pronom. Ici, il ne dit pas m�me?: Celui qui �tait d�s le commencement, mais ce qui �tait?; et par ce pronom neutre il d�signe tout ce qu�impliquent ces termes d�une port�e infinie?: la Parole de la vie, la vie, la vie �ternelle qui �tait aupr�s du P�re d�s le commencement (Comparer, sur le sens de ces mots, Jean�1.1 et suivants, notes).

Cette manifestation de la vie �ternelle, de la vie de Dieu en J�sus-Christ, est pour Jean d�une certitude absolue, car il l�a ressentie dans son �tre entier?: il d�clare l�avoir per�ue par tous ses sens.

Ce que Dieu a r�v�l�, l�ap�tre l�a entendu?: les enseignements de Celui qui �tait la Parole de la vie ont retenti � ses oreilles et p�n�tr� dans son esprit. Il a vu de ses yeux?: ceux-ci �clair�s par la lumi�re d�en haut, ont reconnu en J�sus-Christ la gr�ce et la v�rit� donn�es aux hommes (Jean�1.16?; Jean�1.17)?; il s�est arr�t� longuement � contempler celui en qui Dieu se communiquait aux hommes et par cette contemplation il est devenu toujours plus un avec lui. Enfin, telle �tait la r�alit� de cet �tre en qui Dieu se manifestait, que Jean l�a touch� de ses mains.

Et il n�a pas �t� seul � conna�tre ainsi la r�v�lation de Dieu en son Fils. Cette exp�rience personnelle et intime a �t� faite par tous ceux qui ont suivi J�sus aux jours de sa chair. C�est en leur nom que l�ap�tre parle quand il dit?: nous.

Arriv� l�, Jean s�aper�oit qu�il n�a pas dit encore comment la Parole de la vie est parvenue jusqu�� lui. Il ouvre donc une parenth�se (verset 2), pour d�clarer (comme dans l��vangile o� il suit la m�me marche, Jean�1.1-3 comparez Jean�1.14) que la vie a �t� manifest�e en J�sus-Christ, qu�elle a �t� ainsi vue et s�est communiqu�e � ceux qui ont cru, de sorte que le t�moignage qu�ils en rendent est celui d�hommes tout remplis de cette vie, qu�ils annoncent comme la vie �ternelle qui �tait aupr�s du P�re.

Enfin, reprenant sa pens�e (verset 3), Jean proclame hautement que son but, toute sa mission est d�annoncer cette vie, par la pr�dication ou par ses �crits (verset 4), d�en rendre t�moignage, de l�annoncer � vous aussi (Codex Sinaiticus, B, A, C), afin que vous aussi, dit-il � ses lecteurs, ayez communion avec nous (voir la note suivante).

De la m�me mani�re que la vie �ternelle, qui �tait aupr�s du P�re, s�est communiqu�e, en J�sus-Christ, � ceux qui suivirent ses pas sur la terre et furent les t�moins de sa mort et de sa r�surrection, de m�me qu�elle se communique encore � toute �me qui, morte dans ses fautes et ses p�ch�s, embrasse par la foi le Sauveur, de m�me quiconque a �t� une fois p�n�tr� de cette vie peut et doit en faire part � d�autres.

Il les attire ainsi dans une m�me communion d�esprit et de c�ur, que cette vie nouvelle r�tablit entre les hommes naturellement divis�s par l��go�sme. Mais cette communion ne lie pas seulement les chr�tiens entre eux?; remontant jusqu�� la source d�o� elle est descendue, elle les unit � J�sus-Christ et par lui, � Dieu son P�re.

Cette double communion, r�sultat de la pr�dication apostolique, est le fruit que l��vangile doit produire dans tous les temps. Ce que les ap�tres ont entendu, vu, contempl�, touch�, nous le poss�dons par eux aussi bien qu�ils l�ont poss�d�, de sorte que le dernier homme p�cheur qui se convertira sur la terre avant la fin des temps aura communion avec les ap�tres et, par leur t�moignage, communion avec le P�re et son Fils bien-aim�.

Verset 4

Tout ce qui �mane de J�sus-Christ, toute communion avec lui, est une source de vie et de joie?; cette joie devient plus accomplie � proportion que notre communion avec lui devient le partage d�un plus grand nombre de nos fr�res. �?Nous �crivons ces choses, afin que notre joie soit accomplie?�.

Tel est le texte de Codex Sinaiticus, B?; tandis que d�apr�s le texte de A, C, majuscules?: �?afin que votre joie soit accomplie?�, l�ap�tre voudrait dire qu�il est anim� du saint d�sir de faire part � ses lecteurs de la joie que procure le salut.

Au reste, ces paroles sont un �cho de celles du Ma�tre (Jean�15.11?; Jean�16.24) et une preuve que sa promesse, faite en des heures de tristesse, n�a pas tromp� les disciples.

Verset 5

La marche dans la lumi�re

Le message dont le Ma�tre a charg� ses ap�tres, c�est que Dieu est lumi�re. Si nous disons �tre en communion avec Dieu et que nous marchions dans les t�n�bres, nous mentons. Mais si nous marchons dans la lumi�re, nous jouissons du double bienfait de la communion fraternelle et du pardon de nos p�ch�s, gr�ce au sacrifice de J�sus (5-7).

Nos p�ch�s

  1. Devoir de les confesser. Nous nous trompons nous-m�mes en les niant. Si au contraire nous les confessons, nous pouvons attendre de la fid�lit� et de la justice de Dieu qu�il nous les pardonnera et nous purifiera de toute iniquit�; tandis que, si nous pr�tendons n�avoir point de p�ch�, nous donnons un d�menti � Dieu et repoussons sa r�v�lation en J�sus-Christ (8-10)
  2. Ne point p�cher, et, si nous avons p�ch�, regarder � J�sus-Christ, notre avocat et notre propitiation. Le but de ces lignes est d�amener les lecteurs � ne point p�cher. Si l�un d�eux p�che, nous avons un intercesseur aupr�s du P�re, J�sus-Christ le juste. Il est propitiation pour nos p�ch�s et pour ceux de tous les hommes (2.1, 2)

Dieu est lumi�re, la vie dans sa communion (chapitre 1.5 � 2.27)

Versets 5 � 2.2 � Conditions de la communion avec Dieu

Deux fois, Jean dit?: (versets 2 et 3) nous annon�ons.

Le mot que nous traduisons par message est un substantif de m�me racine que ce verbe et signifie ce qui est annonc�, pr�ch�. Le texte re�u porte?: la promesse. Cette le�on est condamn�e par les principaux documents (B, A, majuscules). On ne peut d�ailleurs appeler promesse la v�rit� annonc�e?: Dieu est lumi�re.

La le�on que nous suivons et qui est admise dans toutes les �ditions modernes a le sens de nouvelle (Rilliet, Oltramare, Segond), ou plut�t encore de message (Pau-Vevey, Stapfer, Oltramare r�vis�, r�vision synodale). Ce message, les ap�tres l�ont entendu de lui, de J�sus-Christ, le Fils du P�re (verset 3) et son parfait r�v�lateur.

L�ap�tre vient d��noncer (verset 3) que la pr�dication apostolique a pour but et pour effet d�amener l�homme p�cheur � la communion avec Dieu.

Mais � quelle condition peut-il obtenir et conserver cette communion?? Dans sa r�ponse, Jean s��l�ve � la plus grande hauteur et puise ses motifs dans la nature m�me de Dieu. Dieu est lumi�re?; il est v�rit� parfaite, puret� parfaite, saintet� parfaite.

L�ap�tre redit la m�me chose dans un sens n�gatif pour la rendre plus sensible?: (grec) il n�y a en lui aucunes t�n�bres, aucune ombre ni d�erreur ni de mal. Quelle sera la cons�quence de ce fait, quant � notre communion avec lui?? Elle est exprim�e au verset suivant.

En d�clarant que cette grande v�rit�?: Dieu est lumi�re, il l�a entendue de J�sus-Christ, Jean ne veut pas dire que celui-ci l�ait �nonc�e dans ces m�mes termes. Mais toute la r�v�lation de Dieu en Christ a �t� la manifestation de la lumi�re de Dieu au sein des t�n�bres de ce monde. J�sus s�est appel� lui-m�me �?la lumi�re du monde?�.

Dans sa saintet� et dans son amour resplendissait la lumi�re qui est l�essence m�me de Dieu (Jean�14.10). Dieu est lumi�re parce qu�il est �?amour?� (1�Jean�4.8?; 1�Jean�4.16).

Comparer sur ces mots lumi�re et t�n�bres, pris dans un sens moral?: (Jean�1.4-5?; Jean�3.19-21?; Jean�8.12?; Jean�11.9-10?; Jean�12.35-36?; Romains�13.12?; 2�Corinthiens�6.14?; �ph�siens�5.8 et suivants?; 1�Thessaloniciens�5.4?; 1�Thessaloniciens�5.5).

Verset 6

Grec?: �?Nous ne faisons pas la v�rit�?�.

Le Dieu qui est lumi�re a cr�� l�homme � son image pour refl�ter comme un miroir sa lumi�re, ses perfections et l�a r�g�n�r� en J�sus-Christ pour la m�me fin.

Quiconque donc demeure en communion vivante avec Dieu, est, par degr�s, toujours plus enti�rement p�n�tr� de cette lumi�re, jusqu�� ce que les t�n�bres soient vaincues et dissip�es. Pr�tendre � cette communion et marcher dans les t�n�bres, est une contradiction et un mensonge.

Seulement cette expression?: marcher dans les t�n�bres, ne signifie pas tomber involontairement dans quelque faute, quelque p�ch�?; car, � ce prix, nul ne serait en communion avec Dieu?; mais elle signifie soustraire sciemment et volontairement � la lumi�re divine quelque partie de notre �tre ou de notre vie, par une secr�te pr�f�rence pour l�erreur et le p�ch� (Jean�3.19 et suivants) Ainsi profonde horreur pour tout p�ch� reconnu tel, vigilance et combat pour l��viter, voil� ce qui d�coule n�cessairement de la communion avec le Dieu qui est lumi�re.

Verset 7

Dans l�exacte mesure o� ils marchent dans la lumi�re comme Dieu lui-m�me est dans la lumi�re, dans la mesure o� la v�rit�, la saintet�, l�amour qui sont l�essence de Dieu, se refl�tent dans leur vie, les chr�tiens ont communion les uns avec les autres.

D�apr�s verset 6, on attendait?: �?Nous avons communion avec lui (Dieu)?� et dans A et quelques P�res on lit en effet?: avec lui. Mais cette pens�e est si �vidente, que Jean la sous-entend pour ne mentionner que ce fruit de notre union avec Dieu, la communion des croyants les uns avec les autres. Ils ne la r�aliseront que s�ils marchent dans la lumi�re, car l�erreur et le p�ch� agissent sur les relations des hommes entre eux comme le dissolvant le plus actif (Jean�17.21).

Cette purification par le sang de J�sus (le texte re�u porte J�sus-Christ, contre Codex Sinaiticus, B. C), que Jean enseigne avec toute l��criture (1�Jean�2.2?; 1�Jean�4.10), n�est pas l�effet de la premi�re appropriation que le p�cheur se fait du sacrifice de Christ et par lequel il est justifi� et r�concili� avec Dieu, car il s�agit, dans notre passage, d�hommes qui marchent dans la lumi�re et sont d�j� en communion avec Dieu).

Mais Jean leur montre, dans la puissante et perp�tuelle efficace du sacrifice de la croix, un moyen de conserver cette communion, en obtenant toujours de nouveau le pardon des fautes dans lesquelles ils tombent journellement. C�est pourquoi il emploie le verbe au pr�sent?: son sang nous purifie, indiquant l�action permanente du sacrifice de Christ. Cet immense privil�ge leur est assur�, si d�autre part ils sont sinc�res dans leurs efforts pour se tourner constamment vers la lumi�re.

Du reste, le sang de J�sus, le sacrifice de la croix, en tant qu�il est un moyen de pardon et de r�conciliation avec Dieu, est en m�me temps un moyen de purification int�rieure du p�ch�, ou de sanctification et de la sorte il contribue aussi � affermir l��me dans la communion avec Dieu.

Verset 10

Pour que le sang de J�sus nous purifie de tout p�ch� (verset 7), il faut que chacun de ces p�ch�s soit reconnu et confess� dans une humble repentance.

Il n�y a point d�exception � cette loi du r�gne de Dieu, qui est fond�e aussi bien dans la nature de Dieu que dans celle de l�homme.

L�ap�tre s�adresse � des chr�tiens qui d�j� marchent dans la lumi�re et sont en communion avec Dieu?: si, aveugl�s sur eux-m�mes, sur la nature du p�ch� et les conditions de la vraie saintet�, ils s�imaginent l�avoir atteinte, ils se s�duisent eux-m�mes (verset 8)?; ils font Dieu menteur, car il d�clare tout le contraire (verset 10)?; ils n�ont ni la v�rit� ni sa parole en eux-m�mes (versets 8 et 10).

En effet, cette v�rit�, cette parole, si elles �taient vivantes en eux, les convaincraient de p�ch� en faisant ressortir par un contraste criant la souillure naturelle de leur c�ur et de leurs pens�es (Marc�7.21), en rendant leur conscience plus sensible aux moindres transgressions de la loi divine (Psaumes�19.13), en leur reprochant tous les moments qu�ils passent loin de Celui qui leur a dit?: �?Demeurez en moi, hors de moi vous ne pouvez rien faire?� (Jean�15.4?; Jean�15.5).

Mais autant l�ap�tre rabaisse l�orgueil du chr�tien qui se croit exempt de tout p�ch�, autant il rel�ve l�humilit� de celui qui poursuit et condamne le p�ch� avec une sinc�re et profonde repentance?: il prend � t�moin le Dieu fid�le et juste?; Dieu est incapable de faillir � aucune de ses promesses?; ses perfections m�mes sont une garantie qu�il fera toujours cette double �uvre de gr�ce dans une �me vraiment humili�e?: Il lui pardonnera les p�ch�s et la purifiera de toute injustice, c�est-�-dire de tout ce qui en elle n�est pas conforme � la justice � l�ordre voulu de Dieu et constitu� par la loi morale qui est l�expression de la volont� divine (comparer Matthieu�5.20).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 John 1". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/1-john-1.html.
 
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