Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!

Bible Commentaries
2 Samuel 8

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

Recherche de…
Enter query below:

versets 1-18

Plan du commentaire biblique de 2 Samuel 8

Victoires de David sur les peuples d�alentour, ses principaux fonctionnaires (chapitres 8 et 9)

Ce chapitre est, comme les pr�c�dents, en dehors de tout ordre chronologique?; voir 2�Samuel�7.1. L�expression apr�s cela, par laquelle il s�ouvre, ne prouve point le contraire?; c�est une simple formule de transition. En effet le chapitre 10, qui raconte en d�tail la guerre contre les Ammonites indiqu�e sommairement dans notre chapitre, s�ouvre par la m�me indication.

Verset 1

Victoires de David (1-14)

Les Philistins. Ce verset comprend les deux victoires racont�es chapitre 5 et sans doute d�autres exp�ditions plus d�cisives.

La supr�matie. Le mot h�breu signifie proprement le frein de la m�re. Plusieurs y ont vu un terme g�ographique. D�autres l�ont entendu de la puissance qu�avait exerc�e la ville de Gath, comme m�tropole, sur les autres villes de la Philistie (1�Chroniques�18.1) et qui a d�s lors appartenu � J�rusalem. Il nous para�t plus probable que cette expression se rapporte � la domination que les Philistins avaient exerc�e jusqu�au temps de Sa�l sur Isra�l.

Verset 2

Les Moabites. Il r�sulte de ce qui est dit ici que David fit p�rir les deux tiers des prisonniers moabites. Nous ne savons ce qui motiva un traitement aussi cruel, qui �tonne d�autant plus que David avait �t� pr�c�demment en excellents rapports avec ce peuple (1�Samuel�22.3). Quelque offense grave que nous ignorons doit avoir provoqu� ce ch�timent. Les rabbins ont suppos� que les parents de David avaient �t� massacr�s en Moab?; mais ce fait n�aurait-il pas �t� mentionn�?? On pourrait plut�t penser � une insulte pareille � celle dont se rendirent coupables les Ammonites (2�Samuel�10.4).

Verset 3

Les Svriens (3-12)

Hadad�zer?: Secours de Hadad (Hadad �tait le nom du dieu du soleil). Dans 2�Samuel�10.16 et 1�Chroniques�18.3, le m�me roi est appel� Hadar�zer?: secours de la Majest�.

Tsoba. Ville inconnue, situ�e dans la contr�e du Liban, d�apr�s 1�Chroniques�18.8.

Lorsqu�il �tait en chemin. Le pronom il ne peut se rapporter qu�� Hadad�zer, car David n�avait jamais �tendu sa domination pr�c�demment sur l�Euphrate?; il ne pouvait penser � l��tendre jusqu�� ce fleuve qu�apr�s la soumission des rois syriens.

Verset 4

1�Chroniques�18.1 indique des chiffres un peu diff�rents. Voir � ce passage.

Verset 7

Sur l�emploi du butin remport� par David, voir verset 11 et 1�Chroniques�18.8. David avait en vue la construction du temple par son fils.

Verset 8

B�tach?: confiance?: une ville forte situ�e probablement au nord-est de Damas.

B�rotha�?: les puits?: ville de la C�l�syrie?; �z�chiel�47.16.

Verset 9

Ramath, sur l�Oronte?; une des principales villes de la C�l�syrie?; voir �sa�e�10.9, note.

Ce roi recherche l�amiti� de David en lui envoyant une ambassade, � la t�te de laquelle est son propre fils et de riches pr�sents.

Verset 10

Joram. Ce nom purement juif est probablement une corruption de celui d�Hadoram qui est donn� � ce prince dans 1�Chroniques�18.10 et qui se retrouve dans des listes de noms arabes.

Continuellement en guerre. Ces deux rois �taient voisins d�apr�s 1�Chroniques�18.12?: Tsoba vers Hamath.

Verset 11

Les consacra?: en les d�posant dans le tr�sor du Tabernacle que David amassait en vue de la construction du temple.

Verset 12

Voir, sur la l�g�re diff�rence de cette �num�ration avec celle des Chroniques, � 1�Chroniques�18.12.

L�expression aux Syriens comprend d�autres peuplades que les Syriens de Tsoba, nomm�s ensuite, par exemple, les Syriens de Damas (verset 5).

Ainsi que pour le butin d�Hadad�zer. Ces mots suppl�ent � ce qui n�avait pas �t� dit au verset 8 du butin d�Hadad�zer.

Verset 13

Les �domites (13-14)

Ce peuple avait sans doute profit� du moment ou David �tait occup� dans le nord pour faire irruption dans le midi du pays.

Se fit un nom?: augmenta sa r�putation.

Vall�e du Sel?: le Gor, au sud de la mer Morte. Les mots entre crochets manquent dans le texte h�breu, sans doute par une erreur de copiste.

Ce passage doit �tre compl�t� par trois autres qui se rapportent � la m�me situation?:

  • 1�Chroniques�18.12, o� est attribu� � Abisa�, fr�re de Joab, une grande victoire sur les �domites, dont il tua dix-huit mille dans la vall�e du Sel
  • le titre du Psaume 60, o� il est dit qu�apr�s la guerre contre les peuples du nord, Joab vainquit les �domites dans la vall�e du Sel et en tua douze mille
  • 1�Rois�11.15, o� il est racont� incidemment?: que David battit �dom et que Joab fut envoy�, � la suite de cette victoire, pour enterrer les morts et achever la soumission d��dom.

Toutes ces donn�es peuvent peut-�tre s�harmoniser de la mani�re suivante?: David apprenant l�invasion des �domites accourut au secours de son peuple avec Abisa� et une partie de l�arm�e, laissant Joab dans le nord avec l�autre partie. Il remporta avec le secours d�Abisa� la grande victoire de la vall�e du Sel et revint � J�rusalem pendant qu�Abisa� continuait la campagne contre �dom. Au retour de Joab, il l�envoya enterrer les nombreux morts rest�s sans s�pulture dans la vall�e du Sel et lui confia le soin de rejoindre son fr�re pour achever l��uvre difficile de la conqu�te du territoire �domite. On comprend ais�ment que dans ces circonstances la tradition conserv�e dans le titre du Psaume 60 ait attribu� � Joab la premi�re victoire, qui proprement avait �t� remport�e par David et Abisa� et que, par une diff�rence dans la mani�re de compter, il soit question dans les livres historiques de dix-huit -mille et dans le titre du Psaume de douze mille hommes seulement.

Verset 15

Les principaux fonctionnaires de David (15-18)

Comme roi, David rendait lui-m�me la justice.

Verset 16

Chancelier. C�est celui qui tenait le protocole des affaires d��tat et des d�cisions royales.

Verset 17

Tsadok, fils d�Ahitub. Il est probable que, lorsque Sa�l eut fait �gorger Ahim�lec, avec tous ses fils, sauf Abiathar (1�Samuel�22.11 et suivants) et que ce dernier se fut enfui vers David, auquel il servit de souverain sacrificateur, Sa�l nomma comme grand sacrificateur Ahitub, de la famille d�El�azar, fils a�n� d�Aaron, revenant ainsi � la branche a�n�e qui avait �t� abandonn�e nous ignorons quand et pourquoi, pour faire place � la branche cadette, celle, d�Ithamar?; voir 1�Samuel�2.30-36, note. David ne voulut pas d�pouiller Ahitub des fonctions qu�il avait remplies sous Sa�l et qu�il transmit � son fils Tsadok. D�autre part, comme David avait accueilli lui-m�me Abiathar et en avait fait son grand sacrificateur dans le temps de son exil, il ne pouvait, pas non plus le renvoyer. Et c�est � cette circonstance exceptionnelle et nullement � la non existence d�une charge de grand sacrificateur, comme on l�a pr�tendu, qu�il faut attribuer l�existence anormale, � ce moment-l�, de deux souverains sacrificateurs.

Ahim�lec, fils d�Abiathar. Il semblerait qu�il d�t y avoir plut�t Abiathar, fils d�Ahim�lec et l�on a suppos� ici une erreur de copiste. Mais le passage 1�Chroniques�24.6 confirme la le�on de notre texte et il faut plut�t admettre qu�Abiathar, pour une raison ou pour une autre, avait d�j� remis une partie de ses fonctions � son propre fils Ahim�lec. Le nom de celui-ci �tait celui de son grand-p�re, ce qui est d�un usage assez fr�quent. D�apr�s 1�Chroniques�16.39-40, Tsadok et ses fr�res �taient attach�s au Tabernacle r�sidant � Gabaon et y offraient, sur l�autel des holocaustes, les holocaustes du matin et du soir et les autres sacrifices prescrits par la loi. Il est probable que l�autre sacrificateur, plus �troitement uni � David, r�sidait � J�rusalem et �tait attach� � l�arche de l�alliance d�pos�e dans la tente que David avait fait �lever dans cette ville. Du passage 1�Chroniques�16.4, il ressort que le culte l�vitique r�gulier ne se c�l�brait pas en ce dernier endroit.

S�ra�a. Ce personnage se retrouve 2�Samuel�20.25 sous le nom de S�ia, 1�Rois�4.3 sous celui de Abija et 1�Chroniques�18.16 sous celui de Savsa. Sont-ce l� de simples changements de prononciation ou des fautes de copistes, ou s�agit-il de deux ou plusieurs personnages diff�rents?? Nous l�ignorons.

Secr�taire?: communiquant aux autorit�s locales les ordres du roi.

Verset 18

K�r�thiens et P�l�thiens. Ces deux termes d�signent, en tout cas les gardes du corps qui accompagnaient la personne du roi (1�Rois�1.38-44). Mais l�origine de ces deux noms n�est pas certaine. Comme les Philistins �taient en partie originaires de Cr�te (Deut�ronome�2.23), on a suppos� que le mot Cr�thi d�signait des mercenaires que David aurait enr�l�s chez ce peuple (2�Samuel�15.18). D�autres expliquent ce mot en le d�rivant de carath?: retrancher, exterminer et voient dans les K�r�thiens les ex�cuteurs des sentences capitales rendues par le roi.

Le mot Pel�thi parait venir de palath?: fuir, courir rapidement. Les P�l�thiens seraient ainsi les coureurs charg�s de porter les ordres du roi?; voir 2�Chroniques�30.6 o� il est parl� de coureurs, mais sans qu�ils soient d�sign�s de cette mani�re.

Conseillers intimes. Le mot h�breu employ� ici est cohen, qui d�signe ordinairement les sacrificateurs. Mais toute l�histoire renferm�e dans les livres pr�c�dents montre que les sacrificateurs ne pouvaient �tre pris que dans la famille d�Aaron. Le titre de cohen ne peut donc �tre donn� ici aux fils de David dans ce sens-l�, d�autant, plus qu�imm�diatement avant nous venons de voir les noms de ceux qui occupaient alors le poste de sacrificateurs. Le substantif cohen vient d�un verbe arabe qui signifie?: administrer les affaires de quelqu�un, �tre son agent. Ce mot peut par cons�quent �tre pris dans un sens plus large que le sens technique qu�il avait re�u dans l�usage ordinaire. Dans 2�Samuel�20.26, il est appliqu� � un descendant de Ja�r (Manassite), et cela, avec le compl�ment de David, ce qui ne s�expliquerait pas bien s�il avait le sens de sacrificateur, puisque le sacrificateur est cohen de J�hova, non d�un homme. Il en est de m�me 1�Rois�4.5, o� � ce titre est ajout�, comme explication, ami du roi. Dans le premier livre des Chroniques (1�Chroniques�18.17), �crit post�rieurement au n�tre, le nom de cohen est remplac� par l�expression?: les premiers sous la main du roi, ses conseillers intimes.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 8". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/2-samuel-8.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile