Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Colossians 1". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/colossians-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Colossians 1". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/
versets 1-29
Plan du commentaire biblique de Colossiens 1
V�u de l�ap�tre, ses actions de gr�ces, ses pri�res
Signature et adresse�; v�u apostolique (1, 2).
Paul rend gr�ce � Dieu pour la foi et la charit� dont les Colossiens sont anim�s � cause de l�esp�rance que leur a donn�e l��vangile (3-5).
Cet �vangile, destin� au monde entier, est parvenu jusqu�� eux, y porte des fruits, depuis le jour o� ils en ont �t� instruits par Epaphras, qui a donn� � l�ap�tre connaissance de leur charit� (6-8).
C�est pourquoi il ne cesse de prier pour eux, demandant � Dieu qu�ils soient remplis de sagesse et d�intelligence, qu�ils se conduisent d�une mani�re digne du Seigneur, qu�ils abondent en bons fruits, en progr�s, en force (9-11).
Verset 1
Comparer, entre autres passages, Galates�1.1, note.
Comparer 1�Corinthiens�1.1, note. C�est peut-�tre Timoth�e qui �crivit cette lettre sous la dict�e de l�ap�tre (Colossiens�4.18).
Verset 2
Comparer Romains�1.7, note.
Au lieu de Colosses, plusieurs manuscrits lisent Colasses et pour titre de notre �p�tre?: aux Colassiens. On trouve quelquefois ce nom ainsi �crit dans les auteurs profanes.
Le texte re�u ajoute, � la fin du verset, avec quelques anciens manuscrits?: �?et du Seigneur J�sus-Christ?�.
Verset 3
Pour cette expression Dieu et P�re de notre Seigneur, voir �ph�siens�1.3, note.
Ces mots toujours pour vous, se rapportent � la fois aux actions de gr�ces et aux pri�res de Paul.
Sur cette vive reconnaissance au sujet de ses fr�res, voir Romains�1.8?; 1�Corinthiens�1.4?; Philippiens�1.3?; 1�Thessaloniciens�1.2?; 2�Thessaloniciens�1.3?; et sur ses constantes pri�res?: Colossiens�1.3?; Romains�1.10?; �ph�siens�1.16?; Philippiens�1.4-9?; 1�Thessaloniciens�1.2.
Verset 5
Grec?: �?par la parole de la v�rit� de l��vangile?�, c�est-�-dire, v�rit� qui est l��vangile.
Le sujet des actions de gr�ces de Paul, ce sont les vertus fondamentales de toute vie chr�tienne?: la foi et l�amour, qu�il est heureux de retrouver dans les membres de l��glise de Colosses.
J�sus-Christ, le Sauveur, est l�objet de la foi?; il l�est sans doute aussi de l�amour?; mais ici, comme dans �ph�siens�1.15, l�ap�tre d�signe les saints (comparez 1�Corinthiens�1.2) comme l�objet de cet amour, parce que l�affection toute nouvelle que la foi inspire aux croyants pour leurs fr�res est le t�moignage le plus s�r, le signe distinctif d�une vraie conversion (Jean�13.35). Il ajoute?: (verset 5) � cause de l�esp�rance qui vous est r�serv�e dans les cieux?; l�esp�rance est mise ici pour l�objet esp�r�, le salut, la vie �ternelle (Romains�8.24), dont la pleine possession ne nous sera accord�e que dans les cieux.
Jouir de la pr�sence imm�diate de Dieu et du Sauveur, le voir tel qu�il est, lui �tre semblable, telle est l�attente de l�enfant de Dieu (1�Jean�3.1-4)?; il vit sur la terre dans la foi, dans la charit�, � cause de cette esp�rance qui est son but supr�me.
Cette esp�rance, l�homme n�en a connaissance que par la parole de la v�rit� et sp�cialement, il n�en a la certitude que par l��vangile, par la bonne nouvelle du pardon, du salut (verset 5).
Verset 6
Si l�on prend cette expression � la lettre, il faut y voir une hyperbole.
Les fruits que porte l��vangile (grec?: �?il fructifie?�), ce sont les caract�res de la vie chr�tienne, la charit� (verset 4), les bonnes �uvres (verset 10) De plus, l��vangile augmente, grandit (le texte re�u omet � tort ce mot), soit ext�rieurement par sa propagation dans le monde, soit dans les �mes qu�il sanctifie. Ce progr�s, signe de toute vie, Paul a le bonheur de le trouver dans les Colossiens depuis le jour o� ils ont connu la gr�ce de Dieu en v�rit� (verset 5, note).
L�ap�tre emploie un verbe qui d�signe une connaissance exacte et il accentue cette nuance en ajoutant en v�rit�?: �?vous l�avez connue telle qu�elle est r�ellement?�. D�autres traduisent?: �?vous l�avez vraiment, sinc�rement connue?�. Le premier sens s�accorde mieux avec la pr�occupation de l�ap�tre de combattre les faux docteurs (verset 16 suivants?; Colossiens�2.8 suivants).
Verset 8
Grec?: �?Votre charit� dans l�Esprit?�.
La charit� (verset 4) est ici attribu�e � l�Esprit (Romains�5.5?; Galates�5.22), parce que, bien diff�rente des affections naturelles, elle est un fruit de la vie nouvelle que l�Esprit de Dieu produit en ceux qu�il a r�g�n�r�s.
Epaphras est d�sign� par l�ap�tre comme le fondateur, ou du moins comme le principal �vang�liste de l��glise de Colosses. Il �tait de cette ville (Colossiens�4.12).
C�est par lui que Paul avait �t� instruit de l��tat actuel des �glises d�Asie (Voyez l�Introduction). Il �tait encore aupr�s de Paul quand celuici �crivait notre lettre. Le beau t�moignage que l�ap�tre lui donne ici et Colossiens�4.12?; Colossiens�4.13, devait le rendre plus cher encore aux chr�tiens de Colosses.
Verset 9
C�est-�-dire parce qu�il a appris des choses si r�jouissantes sur leur �tat spirituel?: (versets 4, 8, 9) il se sent d�autant plus encourag� � prier pour eux et � demander plus encore, jusqu�� leur enti�re perfection. Il va exprimer l�objet pr�cis de ses pri�res.
�tre rempli, dans la langue originale, signifie aussi �tre accompli, parfait et l�on peut traduire aussi?: �?que vous soyez rendus parfaits quant � la connaissance?�. L�ap�tre demande � Dieu tout ce qui pourrait manquer � ses lecteurs pour la pleine connaissance de la volont� de Dieu et il faut entendre sous cette derni�re expression, soit le conseil de Dieu pour leur r�demption par J�sus-Christ (�ph�siens�1.8-10), soit, en g�n�ral, ses desseins � leur �gard, auxquels ils devaient se conformer par une ob�issance filiale de chaque jour. Au reste, ce mot �tre rempli montre assez qu�il s�agit moins d�une connaissance purement intellectuelle que d�un sentiment vivant de la volont� de Dieu, produit dans le chr�tien par le Saint-Esprit (voir la note suivante et comparer?: Colossiens�4.12?; Romains�12.2?; �ph�siens�5.17?; 1�Thessaloniciens�4.3).
Telles sont les deux gr�ces n�cessaires que Paul demande pour ses lecteurs, afin qu�ils connaissent pleinement la volont� de Dieu. En les qualifiant de spirituelles, il montre qu�il les consid�re comme un fruit de l�Esprit de Dieu dans les �mes.
La sagesse, dans le sens du mot original, est surtout le discernement de la v�rit� envisag�e en elle-m�me?; l�intelligence est plus sp�cialement, dans la vie pratique, le discernement de ce qui est moralement bien ou mal (verset 10?: comparez �ph�siens�1.8, note?; Philippiens�1.9?; Philippiens�1.10, note).
Verset 10
D�autres traduisent?: �?croissant par la connaissance de Dieu?�, celle-ci �tant le moyen des progr�s spirituels. Cette traduction est conforme � une variante tr�s appuy�e et �vite une r�p�tition de la pens�e du verset 9.
Tout ce que l�ap�tre demande � Dieu?: connaissance, sagesse, intelligence, se r�sume en cette vie chr�tienne, pratique, sainte, agr�able � Dieu, progressante, pleine de bons fruits.
Dans aucun sens l��vangile n�est un syst�me?; �?les paroles que je vous dis sont esprit et vie?�.
Verset 11
Grec?: �?Fortifi�s en toute force selon la puissance de sa gloire, pour toute patience et toute longanimit�, avec joie?�. Le sentiment toujours pr�sent dans le c�ur du fid�le, qu�il peut tout attendre de Dieu et que la puissance glorieuse de Dieu accomplira finalement tout en lui, lui donne un courage invincible, une longue patience dans l��preuve et le rempli de joie, m�me au sein des douleurs.
Verset 12
Quel sujet d�actions de gr�ces?: poss�der l�h�ritage des saints dans la lumi�re, apr�s avoir �t� d�livr� de la puissance des t�n�bres�; appartenir au royaume du Fils bien-aim� de Dieu, par la r�demption et le pardon qui se trouvent en lui�! (12-14).
Le R�dempteur est, quant � Dieu, son image, le premier-n�; quant � l�univers, toutes choses ont �t� cr��es en lui, par lui et pour lui�; il a pr�exist� � toutes choses et elles subsistent par lui�; quant � l��glise, il en est le Chef, l�ayant fond�e par sa r�surrection?: il est donc le premier en toutes choses, toute pl�nitude habite en lui (15-19).
Par lui, Dieu a r�concili� avec lui-m�me toutes choses, la paix �tant scell�e par le sang de la croix�; et vous qui �tiez �trangers, ennemis, il vous a aussi r�concili�s par sa mort, pour vous rendre saints devant lui, si du moins vous pers�v�rez dans la foi et dans l�esp�rance de l��vangile (20-23).
La r�demption?; divinit� du r�dempteur?; la r�conciliation en lui (12-23)
Les gr�ces pr�cieuses que l�ap�tre vient de demander � Dieu pour ses fr�res, comme les immenses bienfaits qu�il va rappeler (versets 12-14), doivent embraser le c�ur d�une vive reconnaissance pour ce P�re dont le nom seul rappelle au chr�tien tout ce qu�il trouve en lui.
Rendre de pauvres p�cheurs capables d�avoir part � l�h�ritage des saints dans la lumi�re, c�est l� l��uvre du Dieu tout-puissant. Les termes de ce verset sont �videmment emprunt�s � l�Ancien Testament, qui nous repr�sente Canaan comme l�h�ritage du peuple de Dieu (Nombres�26.53-56?; Josu�14.2?; Psaumes�105.11?; H�breux�4.6-11?; 1�Pierre�1.4).
C�est un h�ritage dans lequel chacun des saints a sa part. Mais cet h�ritage est dans la lumi�re, c�est-�-dire en Dieu, qui est lui-m�me appel� lumi�re, parce que la lumi�re est l�image de la parfaite puret� et saintet� (Jean�1.5-7), � l�exclusion de toutes t�n�bres, de toute souillure (comparer Actes�20.32?; Actes�26.18?; �ph�siens�5.5).
Verset 13
Voir sur cette puissance des t�n�bres et sur son chef en qui elle se personnifie, �ph�siens�2.2, note. Contraste absolu avec �?l�h�ritage des saints dans la lumi�re?�.
Ce royaume, qui est la lumi�re, est en opposition directe avec �?la puissance des t�n�bres?�. Les chr�tiens vraiment r�g�n�r�s sont transport�s dans ce royaume au Fils de Dieu par leur r�g�n�ration m�me?; ce r�gne est d�s ici-bas au dedans d�eux (Luc�17.21), et ils le poss�deront tout entier dans la gloire. Jusque-l�, ils ont toujours � combattre contre la puissance des t�n�bres, aussi longtemps qu�ils habitent ce monde qui en est le th��tre.
Le Fils de son amour est une expression qui ne se trouve qu�ici dans les �crits du Nouveau Testament. Ce terme revient � celui de �?Fils unique?� dans saint Jean (Jean�1.18). Christ est Fils de l�amour du P�re, en tant qu�il est engendr� de son essence m�me et qu�il est l�objet de sa dilection ineffable et �ternelle. Il fut encore, comme tel, la manifestation de l�amour de Dieu dans ce monde, d�un amour qui le porta � se donner lui-m�me pour la r�demption des p�cheurs. Paul indique �videmment cette liaison d�id�es au verset suivant.
Telle est l�interpr�tation d�Augustin reprise par Olshausen. La plupart des commentateurs anciens et modernes, se fondant sur le passage parall�le �ph�siens�1.6, o� Paul �crit simplement �?son bien-aim�?�, consid�rent cette expression Fils de son amour comme synonyme de �?Fils bien-aim� ?�?; celui qui est l�objet par excellence de l�amour divin. Quoi qu�il en soit, ce mot profond signifie aussi que ceux qui ont part au royaume du Fils sont avec lui les objets de l�amour du P�re.
Verset 14
Comparer �ph�siens�1.7 o� se trouvent les m�mes paroles et d�o� ont �t� transf�r�s ici les mots par son sang, que les meilleures autorit�s retranchent.
Le mot r�demption signifie rachat par un prix pay� (Matthieu�20.28) et son application personnelle � une �me est avant tout le pardon ou la r�mission des p�ch�s. C�est ainsi que Paul explique versets 12 et 13.
Verset 15
Dans les versets qui pr�c�dent, l�ap�tre avait commenc� � d�velopper les sujets qu�il traite aussi dans l��p�tre aux �ph�siens, savoir l��uvre de la r�demption et son application aux pa�ens. Il y revient bient�t apr�s (verset 20 et suivants).
Mais ici il ins�re quelques paroles de la plus haute importance sur la divinit� du Sauveur, sans doute pour r�futer les id�es erron�es que les faux docteurs s�effor�aient de r�pandre parmi les chr�tiens de Colosses et qui tendaient � substituer au seul M�diateur une s�rie d��tres interm�diaires auxquels Christ �tait subordonn� (voir l�Introduction).
La position unique de J�sus-Christ, son unit� d�essence avec Dieu son P�re, fut en tout temps et sera toujours la pierre d�achoppement de la sagesse de ce monde. Aussi notre passage lui-m�me (versets 15-17) a-t-il subi les interpr�tations les plus diverses, selon que les ex�g�tes admettaient ou non l�ensemble des enseignements de la r�v�lation.
Il faut remarquer d�abord que l�ap�tre envisage ici J�sus-Christ dans ses rapports?:
Ensuite, qu�il est oiseux de discuter, avec les ex�g�tes, la question de savoir si Paul parle du Christ historique, pris dans son apparition sur la terre, ou du Christ glorifi�, ou du Christ Parole �ternelle, envisag� dans sa pr�existence.
Un simple regard sur les versets 14, 17 et 18 prouve que tous ces aspects s�unissent dans la pens�e de l�ap�tre qui dit et r�p�te?: Il est, il est toujours, partout, ce qu�il est en lui-m�me. Ainsi il est l�image du Dieu invisible, parce qu�il est la manifestation r�elle, accessible du Dieu qui, hors de lui, ne saurait �tre ni connu ni contempl�?; car il est �vident qu�il ne faut pas prendre dans un sens physique ces termes visible ou invisible, se rapportant � Dieu.
La pens�e de l�ap�tre trouve son commentaire seul vrai dans les paroles du Sauveur lui-m�me?: Matthieu�11.27?; Jean�8.19?; Jean�14.9?; comparez Jean�1.18?; 1�Jean�4.12?; H�breux�1.3. Toute l��criture proclame cette v�rit�?: Dieu est invisible, inaccessible � l�homme (1�Timoth�e�1.17?; 1�Timoth�e�6.16), et il s�est manifest� en son Fils bien-aim�.
6 Quant � cet attribut premier-n� de toute cr�ature ou de toute cr�ation (le mot grec a les deux sens), il est compris par les uns dans le sens de la dignit� supr�me de Christ au-dessus de tout ce qui est cr�� et ce sens r�pondrait parfaitement aux derniers mots du verset 18 (comparez aussi ce m�me terme, appliqu� � Christ dans son rapport avec ses rachet�s, Romains�8.29)?; par les autres dans le sens de sa pr�existence avant toute cr�ation.
Ainsi l�ont expliqu� les P�res de l��glise et cette interpr�tation trouve aussi un garant dans notre passage?: (verset 17) �?Il est avant toutes choses?�. L�ensemble de notre passage doit faire pr�f�rer cette interpr�tation.
L�expression premier-n� d�signe en tout cas J�sus-Christ comme le Fils engendr� de Dieu et le distingue nettement de la cr�ation elle-m�me. On comprend, toutefois, que les ariens, les sociniens et tous les adversaires de la divinit� de Christ, aient cru pouvoir s�appuyer de ce passage.
En effet, aux versets 16 et 17, l�ap�tre nous montre en Christ celui par qui et pour qui toutes choses ont �t� cr��es, celui par qui elles subsistent (versets 11 et 17), celui qui est alors que rien encore n�existait?; comment donc serait-il lui-m�me simplement un anneau de la cha�ne des �tres cr��s qui lui doivent l�existence??
En effet, il faut remarquer que la premi�re particule du verset suivant (parce que) indique la raison des termes que l�ap�tre vient d�employer.
Verset 16
En lui ne doit pas �tre confondu avec par lui, comme le font nos versions ordinaires, en se fondant sur un h�bra�sme. L�ap�tre distingue clairement ces deux termes (voir la derni�re note sur ce verset).
Par lui pouvait d�signer simplement la cause instrumentale de la cr�ation?; en lui indique que la puissance cr�atrice repose dans le Fils de Dieu. Dieu l�a d�pos�e en lui, Dieu qui est l�Auteur premier de la cr�ation, mais qui n�op�re que par le Fils, son organe vivant et personnel.
C�est pour cela que l�ap�tre ne dit pas que le Fils a cr�� toutes choses, mais que toutes choses ont �t� cr��es en lui?; et que, d�autre part, il dit que toutes choses ont �t� cr��es non pas seulement par lui, instrument passif, mais en lui, qui concourait librement � cette �uvre cr�atrice.
Comparer cette parole de saint Jean?: �?En lui �tait la vie?� (Jean�1.4) et cette parole de J�sus?: �?Comme le P�re a la vie en lui-m�me, ainsi il a donn� au Fils d�avoir la vie en lui-m�me?� (Jean�5.26).
�tre cr�� en lui exprime la m�me r�alit� intime et vivante qui se retrouve dans la personne de Christ � d�autres �gards?: �tre �lu en lui (�ph�siens�1.4), justifi� en lui (Galates�2.16), vivifi� en lui (1�Corinthiens�15.22), r�concili� en lui (2�Corinthiens�5.19).
Ce terme d�signe partout, � la fois, la m�diation et l�agent, l��uvre et la personne qui l�accomplit, parce que ces deux choses, en Christ, sont ins�parables.
Le ciel et la terre, les choses visibles et les invisibles renferment tout l�univers, tout ce qui est cr��. L�ap�tre insiste sur le monde invisible des intelligences (comme dans �ph�siens�1.21?; comparez Colossiens�2.10?; Colossiens�2.15), non seulement parce qu�il a le plus d�importance � ses yeux, mais probablement par un motif qui convenait � son but actuel.
La pens�e que Dieu aurait choisi un ange pour cr�er le monde et l�homme en particulier, �tait admise par plus d�un th�ologien juif du temps, aussi bien que par les docteurs juda�sants dont Paul tient � r�futer les erreurs. De l� une v�n�ration pour les anges qui pouvait facilement conduire � une sorte de culte idol�tre (Colossiens�2.18).
Mais que le Fils de Dieu soit d�clar� l�agent tout-puissant de la cr�ation, Celui en qui par qui, pour qui ont �t� cr��es toutes choses, les plus sublimes intelligences elles-m�mes, aussit�t sa divinit� est �tablie, ces intelligences redescendent au rang qui leur appartient, une distinction absolue est trac�e entre la cr�ature et le Cr�ateur, que le paganisme naturel au c�ur de l�homme tend sans cesse � confondre. En m�me temps, cette doctrine donne � l�homme, cr�� � l�image de Dieu et rachet� par celui qui l�a cr��, une dignit� infiniment plus �lev�e. Ramen� dans la communion de son Sauveur, il est, par l� m�me, en communion avec le Dieu souverain, Cr�ateur du ciel et de la terre.
Apr�s avoir dit que toutes choses ont �t� cr��es en lui, Paul ajoute par lui. Le premier de ces termes indique la source toujours existante de la puissance cr�atrice en Christ?; le second exprime son action cr�atrice au dehors et relativement aux cr�atures appel�es � l�existence. Mais il y a plus?: toutes choses ont �t� cr��es pour lui, c�est-�-dire que Christ est, dans son unit� avec Dieu son P�re, le but supr�me de la cr�ation, qui est tout enti�re pour sa gloire (comparer Romains�11.36, note). Aucun terme ne saurait rendre d�une mani�re plus absolue la pens�e que Christ est Dieu, existant de toute �ternit�, un avec le P�re.
Verset 17
L�ap�tre r�it�re ici express�ment son affirmation de la pr�existence de Christ avant toutes choses.
Il aurait pu dire avec saint Jean?: (Jean�1.1) Il �tait avant toutes choses?; mais comme, au lieu de faire, avec cet �vang�liste, l�histoire de la Parole �ternelle, il embrasse du regard la permanence de l��tre en J�sus-Christ, il dit?: il est.
Mais il ajoute ici un attribut divin de la plus haute importance?: �?Non seulement toutes choses�?�, ont �t� cr��es par lui et pour lui, mais elles subsistent en lui. La puissance et l�action cr�atrices dont il est la source sont essentielles � la conservation de l�univers, qui, abandonn� � lui-m�me, rentrerait dans le n�ant. �?Il porte toutes choses par sa parole puissante?� (H�breux�1.3).
Verset 18
Apr�s avoir expos� la nature divine de Christ, son rapport avec Dieu le P�re, puis avec la cr�ation et la conservation de l�univers, l�ap�tre passe � un autre domaine o� le Fils de Dieu occupe �galement le premier rang, c�est l��glise. Il y passe sans transition, bien que sa pens�e suppose les grands faits de l�incarnation et de la mort du Sauveur. Il le proclame d�abord Chef (t�te) de l��glise, probablement avec une intention pol�mique contre ceux qui ne �?retenaient pas le Chef?� (Colossiens�2.19). L��glise est d�sign�e, selon une image que l�ap�tre affectionne, comme le corps de Christ, dont il est la t�te ou le chef (1�Corinthiens�10.17?; 1�Corinthiens�12.12?; 1�Corinthiens�12.27?; �ph�siens�1.22-23?; �ph�siens�4.15-16?; �ph�siens�5.23?; comparez ci-dessous verset 24).
Dans l��glise qui est une cr�ation nouvelle, comme dans l�autre cr�ation, Christ est le commencement?; par lui et en lui a commenc� une humanit� nouvelle, une vie nouvelle dont il est la source, le type premier d�o� tout d�rive.
Cette grande pens�e, exprim�e par un mot encore vague, est pr�cis�e par un autre terme qui nous place au centre m�me de l��uvre de Christ?: c�est par sa r�surrection, c�est comme premier-n� d�entre les morts, comme �?les pr�mices?� (1�Corinthiens�15.20) que Christ a �t� le commencement. Sa r�surrection, victoire sur le p�ch� et la mort, devient la r�surrection et la vie de tous ses fr�res, auxquels il a ainsi fray� le chemin de la mort � la vie.
Le mot premier-n� n�est donc pas employ� ici dans un sens absolument diff�rent du verset 15?; seulement l� Christ est repr�sent� comme l�origine de la cr�ation mat�rielle, ici comme l�origine de la cr�ation nouvelle (comparez Romains�8.28?; H�breux�1.6), en sorte qu�en toutes choses il est le premier (le premier et le dernier)?; c�est en lui que nous devons chercher toutes choses, la vie, le salut et c�est � lui que tout doit �tre soumis.
Verset 19
Ces mots donnent la raison (car) de ce qui pr�c�de et pr�parent ce qui est dit ensuite de la r�conciliation du monde, qui suppose la divinit� du Sauveur.
La pens�e de l�ap�tre, exprim�e dans ce verset, revient plus explicite Colossiens�2.9 (voyez la note)?: la pl�nitude qui habite en Christ est �?la pl�nitude de la divinit�?�, � et par l� m�me la pl�nitude de tous les dons divins n�cessaires pour la r�conciliation du monde (comparer sur ce mot d�une profonde signification �ph�siens�1.23?; �ph�siens�3.19?; Jean�1.16).
Faut-il voir ici d�j�, comme au chapitre suivant, une intention pol�mique contre les fausses doctrines d�un gnosticisme naissant?? Dans ces syst�mes, on entendait par le mot de pl�nitude le r�gne de la lumi�re divine, ab�me d�o� �manaient des forces qui se personnifiaient pendant un temps en certains �tres, pour retourner ensuite dans cet ab�me de la divinit�. Aux yeux des faux docteurs de ce temps-l�, c�est l�une de ces forces divines qui aurait habit� en Christ, erreur � laquelle l�ap�tre opposerait cette d�claration, formul�e plus compl�tement encore Colossiens�2.9.
Les interpr�tes diff�rent d�opinion sur cette intention pol�mique de l�ap�tre. Qu�on l�affirme ou qu�on la nie, peu importe quant � notre verset. La profession de la divinit� de Christ que Paul fait ici est le fondement du christianisme et elle peut toujours �tre oppos�e aux erreurs qui se renouvellent sous des formes diverses.
En ajoutant qu�il a plu (� Dieu, terme non exprim� dans le texte original, mais clairement sous-entendu comme sujet de la phrase) que la pl�nitude de son essence habit�t en Christ, l�ap�tre fait remonter jusqu�au conseil �ternel de la sagesse et de l�amour de Dieu l�apparition de son Fils dans notre humanit� pour y cr�er une vie nouvelle par la r�conciliation du monde avec Dieu (verset 20).
Verset 20
Voir sur ce grand fait de la r�conciliation le passage correspondant de l��p�tre aux �ph�siens (�ph�siens�2.13-18 notes), o� l�ap�tre d�veloppe plus au long sa pens�e?; et sur ces mots?: toutes choses, celles qui sont au ciel et celles qui sont sur la terre, �ph�siens�1.10, note. L�, au lieu du verbe r�concilier, se trouve celui de r�unir ou r�sumer toutes choses en Christ, mais l�id�e est la m�me au fond. Seulement ici toute cette �uvre de r�conciliation, de restauration est ramen�e au grand sacrifice du Sauveur qui en est la cause efficiente?: Ayant fait la paix par le sang de sa croix. Ces derniers mots expliquent les premiers du verset?: par lui.
Les interpr�tes ne s�accordent pas sur la personne d�sign�e par avec lui?; les uns le rapportent � Christ, les autres � Dieu?; cette derni�re opinion est la plus probable et la plus conforme � l�analogie d�autres passages (Romains�5.10?; 2�Corinthiens�5.18-20).
Les mots par lui, apr�s ceux-ci?: ayant fait la paix, sont omis dans quelques manuscrits, leur r�p�tition ayant paru oiseuse. Paul insiste sur Celui qui est l�auteur et le moyen de la r�conciliation.
Verset 21
Comparer �ph�siens 2. notes.
Verset 22
Le corps de sa chair est le corps humain, faible, mortel, de J�sus, qu�il a livr� pour nous.
Par sa mort, compl�te la pens�e de l�ap�tre et �quivaut � cette autre expression qu�il vient d�employer?: (verset 20) �?par le sang de sa croix?�, ou simplement �?par sa croix?� (�ph�siens�2.16).
Le rapprochement de ces termes si fr�quents, si multipli�s sous la plume des ap�tres et auxquels ils reviennent toutes les fois qu�ils veulent exposer la cause efficace du pardon des p�ch�s ou de la r�conciliation de l�homme avec Dieu, prouve avec la derni�re �vidence qu�ils voyaient cette cause dans l�acte supr�me de la vie du Sauveur, sa mort sanglante sur la croix.
D�s verset 21 (et vous) l�ap�tre fait � ses lecteurs l�application personnelle de cette grande �uvre de r�demption, afin de les porter � la fermet� (verset 23) par la consid�ration de cette gr�ce immense.
Comparer �ph�siens�5.27?; �ph�siens�1.4. Le premier fruit de la mort de J�sus-Christ pour le croyant, c�est sa r�conciliation avec Dieu, le pardon des p�ch�s, en d�autres termes, la justification. Mais ces actes de la gr�ce divine, en introduisant l�homme dans une vie nouvelle, qui r�sulte de sa communion avec Dieu, produisent infailliblement en lui, par degr�s, un autre fruit de l��uvre du Sauveur, la sanctification du c�ur et de la vie tout enti�re.
Ces deux c�t�s de l�action de la gr�ce sont ins�parables et l� o� le dernier ne se r�alise pas, le premier ne peut �tre qu�une illusion. C�est donc � tort que plusieurs ex�g�tes ont cru retrouver dans ces paroles simplement la pens�e d�une justice imput�e au p�cheur, que Paul exprime fr�quemment ailleurs et non la justice et la saintet� inh�rentes � l��me du croyant. Bien que l�ensemble du texte p�t conduire � cette interpr�tation, les termes emportent �videmment toute l��uvre du salut et en d�peignent les deux faces corr�latives.
Les mots?: vous faire para�tre devant lui montrent que l�ap�tre a en vue le jour du jugement, o� seront manifest�s les secrets des c�urs. Par cons�quent devant lui doit s�entendre de Christ, qui sera alors le Juge et qui est d�ailleurs ici le sujet de toute la phrase.
Verset 23
Il y a, entre l�assurance du salut que professe l�ap�tre et cette mani�re conditionnelle de parler, une contradiction que la logique ordinaire ne peut concilier, mais qui trouve sa pleine justification dans le c�ur de l�homme et dans la vie pratique (comparer Philippiens�2.12?; Philippiens�2.13, note).
Quelle que soit l��uvre de la gr�ce, la responsabilit� de l�homme ne peut jamais cesser ni s�affaiblir. Au contraire, plus le salut est tout entier de Dieu, plus cette responsabilit� devient sainte et redoutable. Il y a souvent dans l�homme, m�me dans l�homme r�g�n�r�, un dernier fonds d�indolence et de l�chet� et chez plusieurs une fausse s�curit�, auxquels il faut que la Parole fasse sentir l�aiguillon de la v�rit�, en r�p�tant fr�quemment?: �?Celui qui pers�v�rera jusqu�� la fin sera sauv�?�, ou, comme le fait ici l�ap�tre?: si du moins.
Le mot ne vous laissant point d�tourner (grec?: �?�branler de mani�re � �tre s�par�s?�) montre les effets que l�ap�tre attendait de l�action des faux docteurs. L�esp�rance de l��vangile est celle que cet �vangile seul donne � l�homme p�cheur (Colossiens�1.5?; Colossiens�1.27?; Romains�5.2?; �ph�siens�1.18?; �ph�siens�3.7).
Comparer verset 6, note.
L�ap�tre ajoute ces mots sur son minist�re, soit parce qu�il aime � le rappeler comme le plus grand honneur que puisse avoir un homme p�cheur (�ph�siens�3.7?; �ph�siens�3.8), soit pour faire sentir aux Colossiens, par opposition aux faux docteurs, qu�il est bien un envoy� de Dieu. C�est dans le m�me sens qu�il parle de ses souffrances et insiste sur la saintet� et la grandeur de sa vocation apostolique (verset 24 et suivants).
Il faut observer ces trois motifs de rester fermes dans la foi � l��vangile?: vous l�avez entendu (vous en �tes responsables)?; il est universel?; Paul, le grand ap�tre des gentils, en est le serviteur.
Verset 24
Serviteur de l��vangile (23), l�ap�tre se r�jouit de ses souffrances par lesquelles il accomplit les souffrances de J�sus-Christ pour l��glise�; Dieu lui a confi� cette administration du grand myst�re de mis�ricorde, cach� longtemps, maintenant manifest� et dont la gloire resplendit m�me parmi les pa�ens?: Christ en nous, notre esp�rance (24-27).
C�est lui seul que Paul annonce � tous les hommes pour les pr�senter parfaits au dernier jour�; et c�est � quoi il consacre ses travaux et ses combats, selon la force que Christ lui donne (28, 29).
Paul ministre de l��vangile aupr�s des pa�ens (24-29)
�?Maintenant�?� l�ap�tre est saisi par le contraste entre sa position actuelle de prisonnier et sa fonction de serviteur de l��vangile?; mais cette position m�me ne l�emp�chait pas de remplir cet apostolat aupr�s de ses lecteurs. Ces souffrances qu�il endurait pour eux ne leur offraient-elles pas un puissant motif de demeurer fermes dans la foi?! (verset 23) Comparer �ph�siens�3.1?; �ph�siens�3.13.
Grec?: �?Je remplis enti�rement les manques des afflictions de Christ dans ma chair pour son corps, qui est l��glise?�.
M. Rilliet traduit?: �?Je suppl�e, dans ma chair, � ce qui manque aux souffrances de Christ?�. Ce passage est un des plus profonds qui se trouvent dans les �p�tres de Paul. Il faut d�abord �carter avec soin toutes les interpr�tations superficielles ou fausses, qui seraient en contradiction avec les enseignements les plus clairs de l��criture.
Au nombre des interpr�tations superficielles viennent se ranger celles qui consistent � rendre les afflictions de Christ par ces mots?: �?afflictions endur�es pour l�amour de Christ, pour sa cause ?�?; ou encore?: �?des afflictions semblables � celles de Christ, provenant des m�mes causes et dont il resterait � Paul � remplir une certaine mesure, ce qui manque encore pour avoir achev� sa t�che ?�?; ou enfin?: �?certaines �preuves sp�ciales qui ont manqu� aux afflictions de Christ?�, comme la prison, etc.
Parmi les interpr�tations fausses, il faut signaler?:
Quel en est donc le sens?? Et d�abord?:
Dans ce sens, mais dans ce sens seul, il reste, il manque aux afflictions de Christ quelque chose qui peut �tre accompli, achev�?; c�est tout ce que l��glise doit souffrir jusqu�� ce qu�elle soit consomm�e avec son Chef?: et voil� les souffrances auxquelles Paul eut, durant tout son minist�re, une si large part (1�Corinthiens�4.9 et suivants). Mais?:
Aussi comprenons-nous qu�il se r�jouisse de ses souffrances pour ses fr�res, d�abord parce qu�il aimait ces fr�res et ensuite parce qu�il avait le sentiment qu�il souffrait avec son Sauveur, portant �?les afflictions de Christ?�, lui �tant rendu semblable (voir sur ce passage un discours de Vinet, dans les �tudes �vang�liques).
Verset 25
C�est-�-dire pour annoncer cette Parole dans toute sa pl�nitude, jusqu�� ce qu�elle ait atteint le but en vue duquel Christ l�a confi�e � son ap�tre.
C�est l� l�administration (grec?: �?�conomie?�) que Dieu a donn�e � Paul pour les gentils. Il ne faut pas, avec Calvin et d�autres, entendre ce mot dans le sens beaucoup plus vaste o� il est pris dans �ph�siens�1.10?; mais dans le sens ordinaire d�une administration confi�e � un �conome?; Paul d�signe par ce terme son apostolat (comparer 1�Corinthiens�4.1?; 1�Corinthiens�9.17?; 1�Corinthiens�1.7).
Verset 26
Voir sur ce myst�re cach� aux g�n�rations pr�c�dentes et maintenant manifest� �ph�siens�1.9 et surtout �ph�siens�3.4-9, notes.
Les saints ne sont pas seulement �?les ap�tres et proph�tes?�, comme dans �ph�siens�3.5, mais les chr�tiens en g�n�ral.
Verset 27
Voir �ph�siens�3.16-19, notes.
Ces mots?: qui est Christ en vous, doivent se rapporter � toute la phrase qui pr�c�de?: la richesse de la gloire de ce myst�re, c�est Christ en vous?; Christ, sa personne, son �uvre, c�est l� tout l��vangile.
Les mots rendus par en vous peuvent signifier aussi parmi vous, c�est-�-dire, comme l�ap�tre vient de l�exprimer, parmi les pa�ens. Mais la pens�e est plus compl�te, plus profonde et �vite une r�p�tition en traduisant en vous (comparer �ph�siens�3.17?; Galates�2.20).
D�ailleurs, ce n�est r�ellement que quand Christ vit en nous, qu�il est pour nous l�esp�rance de la gloire (comparer Colossiens�3.3?; Colossiens�3.4).
La condition glorieuse, d�crite par ces paroles, fait avec l��tat pr�c�dent des pa�ens un contraste dont l�ap�tre est saisi?: ils �taient �?sans Christ, n�ayant point d�esp�rance ?�? (�ph�siens�2.12)?; maintenant, Christ en eux est pour eux l�esp�rance de la gloire?! (comparer 1�Timoth�e�1.1?; Romains�5.2)
Verset 28
Ce n�est pas seulement pour combattre le particularisme juif que l�ap�tre insiste tant sur ce mot tout homme?; mais parce qu�il ne croyait pas avoir rempli sa t�che aussi longtemps qu�il n�avait pas instruit et averti chacun de ceux sur qui pouvait s�exercer son minist�re (comparer Actes�20.31).
Au reste, le but de la pr�dication est de conduire tout homme � la perfection. Mais cette perfection est tout enti�re en Christ et quiconque est en Lui sera conduit � ce glorieux but par le seul d�veloppement de la vie de Christ au dedans de lui. C�est l� la sagesse souveraine � laquelle Paul emprunte toute lumi�re, il n�en conna�t point d�autre.
Il faut remarquer encore sur ce verset?:
Verset 29
Ce n�est qu�� force de travaux et de combats que Paul pouvait atteindre le but indiqu� (verset 28). Quel argument pour exciter la confiance et le z�le de ses lecteurs?! Voir aussi Colossiens�2.1.
Mais toutes les fois que l�ap�tre parle de lui-m�me et de son �uvre, il se montre saintement jaloux d�attribuer toute sa puissance � Christ � qui il en rend gloire (verset 28). De plus, l��glise de Colosses, en danger d��tre s�duite par de faux docteurs, devait comprendre que cette puissance divine qui agissait en saint Paul �tait un sceau de Dieu, appos� � son apostolat (comparer �ph�siens�3.20).