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Bible Commentaries
Deutéronome 33

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

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versets 1-29

Plan du commentaire biblique de Deut�ronome 33

Derni�res paroles et mort de Mo�se (33.1 � 34.12)

Apr�s avoir �nonc� d�aussi s�v�res menaces que celles qui sont renferm�es dans son cantique, Mo�se sent le besoin de se s�parer de son peuple avec des paroles plus douces et prononce sur lui la b�n�diction suivante, toute pleine de v�ux et de promesses. Ce morceau est le pendant de la b�n�diction de Jacob (Gen�se 49), � laquelle il emprunte diff�rentes expressions?; mais il en diff�re en ce que le patriarche s�adressait � des personnes vivantes, ses propres fils, dont il connaissait le caract�re et la conduite tandis que Mo�se a devant lui les douze tribus d�un grand peuple, qui n�ont point une individualit� aussi nettement marqu�e. De l� le caract�re plus id�al des paroles qu�il leur adresse. Ce morceau est en quelque sorte l�inauguration de l��tablissement d�Isra�l dans la Terre promise � ses p�res.

Le discours commence par une introduction rappelant le moment o� l��ternel est devenu le roi d�Isra�l (versets 2 � 5). Suivent les v�ux de b�n�diction sur chacune des tribus dans le territoire que Dieu lui assignera (versets 6 � 25). En terminant, l�auteur c�l�bre l��ternel comme le puissant protecteur d�Isra�l dans toutes ses luttes avec ses ennemis (versets 26 � 29).

Verset 2

Introduction (2-5)

L�auteur date la royaut� de l��ternel sur Isra�l du moment o� il lui a donn� sa loi (verset 5). L�apparition de l��ternel sur Sina� est pr�sent�e sous l�image d�un majestueux lever de soleil. L�astre du jour appara�t du haut du Sina� et son �clat resplendit, jusque sur les montagnes de S�ir et de Paran, � l�est et au nord.

Pour eux. Ce jour qui se l�ve, c�est la connaissance de la loi qui est accord�e, comme un don sp�cial, � Isra�l.

Des saintes myriades?: des anges dont le cort�ge entoure l��ternel qui s�avance lui-m�me du milieu de leurs phalanges pour parler � son peuple.

Des jets lumineux. L�expression employ�e est tr�s obscure. On lui a donn� un sens spirituel?: le feu de la connaissance. Nous y verrions plut�t la continuation de l�image du soleil levant?: les rayons projet�s qui sont l�image de la lumi�re que la loi r�pand dans les c�urs (Psaumes 19).

Verset 3

Les peuples. Si l�on traduit, comme le font plusieurs?: Certainement il ch�rit� on doit voir dans les peuples les tribus d�Isra�l (Gen�se�49.10). Mais le sens plus exact est?: Il ch�rit aussi� et, dans ce cas, le mot de peuples doit d�signer comme si souvent, les peuples en g�n�ral (Gen�se�27.29?; Exode�15.14?; Deut�ronome�32.8?; �sa�e�8.9?; Psaumes�33.10) et dans notre chapitre m�me, versets 17 et 19). Lors m�me que Dieu s�est r�v�l� si sp�cialement � Isra�l, il aime aussi les autres peuples. Celle id�e est amen�e par l�opposition au mot?: pour eux (Isra�l), deux fois r�p�t� dans ce qui pr�c�de. Nous retrouvons ici une pens�e analogue � celle d�Exode�19.5-6, o�, tout en d�clarant Isra�l son peuple choisi, Dieu a soin d�ajouter?: Toute la terre est � moi?! et o� le m�me mot ammim (les peuples) est employ� pour d�signer les peuples en g�n�ral.

Tous ses saints. Dans cette m�me parole de l�Exode, Isra�l est appel�?: la nation sainte, pour le distinguer des autres peuples.

En ta main?: � ta disposition, pr�ts � te servir. Plusieurs ont entendu par l� les anges (verset 2)?; d�autres, les isra�lites pieux uniquement, en opposition au reste du peuple. Le sens plus g�n�ral, tout Isra�l, nous para�t plus naturel?: Tu ch�ris tous les peuples, mais entre tous, Isra�l est ton peuple. � remarquer le changement de la troisi�me � la deuxi�me personne dans une seule et m�me proposition?: tous ses saints, en ta main. De pareils changements de personnes sont tr�s fr�quents dans l�Ancien Testament, mais surtout dans ce morceau.

Et eux?: ses saints?; ce peuple saint et lui seul.

Se sont rang�s � tes pieds?: allusion � la sc�ne de la promulgation de la loi, o� le peuple �tait rang� au pied de la montagne sainte.

Verset 4

De ce verset il para�t r�sulter que ce n�est pas Mo�se lui-m�me qui a r�dig� ce morceau, comme aussi il n�est point dit, comme du chapitre 32, que ce soit lui qui l�ait �crit.

Verset 5

C�est dans cette assembl�e pl�ni�re des tribus au pied du Sina� que l��ternel inaugura la th�ocratie et qu�il fut reconnu par Isra�l comme son Roi.

Verset 6

Les b�n�dictions (6-25)

L��num�ration commence par Ruben, l�a�n�, comme dans Gen�se 49. Le second en �ge, Sim�on, est omis en raison du ch�timent de dispersion dont Jacob l�avait menac� et en vertu duquel il ne devait avoir ni individualit� propre, ni territoire � part en Isra�l. L�vi devait, d�apr�s la m�me menace, partager son sort, mais il a �t� relev� en partie du ch�timent annonc�, en vertu d�un choix qui, tout en laissant subsister la forme du ch�timent (la dispersion), lui a rendu une place particuli�re et, � certains �gards, la premi�re de toutes. Avant de parler de lui, l�auteur prononce la b�n�diction de Juda, auquel avait �t� transmis par Jacob le droit d�a�nesse enlev� � Ruben. � la suite de Juda et de L�vi sont plac�s les deux fils de Rachel, la bien-aim�e, puis les deux fils de L�a, non encore nomm�s, Zabulon et Issacar?; enfin les quatre fils des servantes. Asser est s�par� de Gad, fils comme lui de Zilpa, pour que l��num�ration se termine par une b�n�diction �clatante qui couronne dignement le tout, celle d�Asser, dont le nom signifie heureux. La r�union de Manass� et d��phra�m en une tribu unique aurait r�duit le nombre des tribus � dix, si L�vi, ordinairement mis en dehors, ne reprenait ici sa place. Quant � l�omission de la douzi�me tribu (Sim�on), voir plus haut.

Que Ruben vive. Le titre qui pr�c�de les autres b�n�dictions manque ici, parce que Ruben est nomm� dans le corps m�me de la b�n�diction. Le sens est celui-ci?: Qu�il ait sa place parmi les tribus (qu�il ne soit pas dispers� au milieu d�elles, comme Sim�on et L�vi?; voir la menace Gen�se�49.5-7), mais rien de plus?; car le crime du premier-n� de Jacob continue � peser sur la tribu descendue de lui. C�est ici qu�aurait d� venir Sim�on.

Verset 7

Le titre oppose fortement Juda � Ruben

�coute� et le ram�ne. Ceux qui placent la composition de ce chapitre � une �poque tr�s post�rieure sont embarrass�s par ce passage. On a suppos� que ce v�u de voir revenir Juda vers son peuple a �t� exprim� par un auteur appartenant au royaume des dix tribus et qu�il voulait par l� inviter Juda � venir se r�unir � ce royaume. Mais que signifieraient dans ce cas les premiers mots?: �coute la voix de Juda?? Dans le sens propos�, ce serait, au contraire, la voix d�Isra�l rappelant � lui Juda, que Dieu devrait �tre pri� d��couter. Et dans toute l��criture, il est question, non du retour de Juda aux dix tribus, mais, au contraire, de celui des dix tribus � Juda. Il nous para�t que l�auteur contemple Juda, le chef des tribus isra�lites, partant en guerre pour une exp�dition contre les ennemis d�Isra�l. La voix de Juda que Dieu est suppli� d��couter est la pri�re de toute la tribu demandant victoire pour son arm�e. Le terme de ramener se rapporte au retour de l�arm�e victorieuse. Les deux versets suivants conviennent parfaitement � ce sens. Juda nous appara�t dans cette strophe comme l�Isra�l id�al et victorieux, de m�me que dans Gen�se 49.

Verset 8

� la tribu dot�e de la supr�matie politique succ�de la tribu � qui est accord�e la pr��minence religieuse au sein du peuple. Comme cette b�n�diction s�adresse � L�vi et � toute sa tribu, nous ne pouvons appliquer l�expression?: L�homme pieux, ton serviteur, qu�� L�vi lui-m�me, comme personnification de tous ses descendants, c�est � cette tribu que sont confi�s les Urim et les Thummim (voir Exode�28.30), en la personne du souverain sacrificateur. C�est cette tribu qui, en la personne de Mo�se et d�Aaron, a �t� appel�e � subir l��preuve par laquelle le peuple a tent� l��ternel � Massa?; voir Exode 17 et surtout au verset 2 de ce chapitre l�expression?: Donnez-nous, qui ne peut s�appliquer qu�� Mo�se et Aaron. C�est elle qui, en leur personne �galement, a subi une nouvelle �preuve � M�riba de Kad�s (Nombres 20). Le fait que, dans ces deux cas, la r�volte du peuple contre l��ternel se porta sp�cialement contre ces deux membres de la tribu de L�vi, prouve que la cause de cette tribu se trouvait d�j� identifi�e dans une certaine mesure avec celle de Dieu.

Verset 9

Ce fut cette tribu enfin qui, � l�occasion du veau d�or, fournit les instruments de la sentence divine qu�ils ex�cut�rent sur leurs compatriotes sans aucun �gard pour les liens de la chair.

Verset 10

R�compense de L�vi

Il est charg� de la sainte mission d�enseigner la loi � son peuple, et cela, en la personne des L�vites dispers�s dans ce but au milieu du peuple?; puis c�est encore L�vi qui pr�sente � Dieu l�encens et les sacrifices, en la personne des sacrificateurs.

Verset 11

B�nis, � �ternel, sa force?: donne efficacit� � son minist�re.

Brise les reins� Ces paroles sont inspir�es par le souvenir du ch�timent �pouvantable dont furent frapp�s les adversaires du minist�re l�vitique (Nombres 16) et s�appliquent � tous ceux qui pr�tendraient renouveler cette opposition.

Verset 12

La place assign�e ici � Benjamin qui, conform�ment au rang d��ge, �tait le dernier dans la b�n�diction de Jacob, s�explique probablement par cette expression?: ch�ri de l��ternel. On voit, par l�histoire des fils de Jacob en �gypte, combien Benjamin �tait particuli�rement cher � son p�re, comme fils de Rachel, l��pouse bien-aim�e et comme le fils cadet. C�est comme tel qu�il est rest� aussi, malgr� sa petitesse, la tribu favorite de l��ternel. Sans doute son histoire subs�quente ne justifierait gu�re ce titre, s�il lui avait �t� donn� post�rieurement. Il faudrait l�expliquer, dans le cas de la composition tr�s post�rieure de notre chapitre par le fait que J�rusalem et le temple �taient situ�s dans le territoire de cette tribu.

Il habite en assurance aupr�s de lui, litt�ralement?: sur lui. Cette expression a �t� prise dans le sens local et appliqu�e au fait que le temple fut b�ti sur le territoire de Benjamin?; mais elle peut s�entendre aussi dans un sens purement spirituel.

Il repose entre ses �paules. Le il peut se rapporter � Benjamin, qui serait ici compar� � un enfant que son p�re porte sur son dos, ou bien ce il peut d�signer l��ternel, en ce sens que Dieu serait pr�sent� comme r�sidant entre les �paules, c�est-�-dire entre les collines de Benjamin. Ce dernier sens est peu naturel, parce que le temple �tait situ�, non entre les collines (dans la vall�e), mais sur l�une des collines. Et l�image de l��ternel reposant sur les �paules de Benjamin serait bien �trange, tandis que celle de Benjamin reposant sur les �paules de l��ternel se comprend ais�ment?; comparez Exode�19.4. M�me image appliqu�e au rapport de Dieu � Isra�l, Deut�ronome�1.31. Cette b�n�diction ne pr�sente aucun rapport avec celle donn�e � Benjamin par Jacob (Gen�se�49.27).

Verset 13

Les bienfaits de la pluie, de la ros�e et des sources qui sont si rares et si pr�cieuses en Palestine.

Verset 14

Plantes qui m�rissent annuellement, comme les c�r�ales, la vigne, les oliviers?; puis celles qui m�rissent d�un mois � l�autre, comme les plantes potag�res.

Verset 15

Les meilleurs produits des montagnes antiques?: le lait, le miel, les for�ts.

Les �pith�tes?: antiques et �ternelles, caract�risent souvent les montagnes comme ce qu�il y a de plus solide sur la terre. Gen�se�49.26.

Verset 16

Et des dons exquis. R�sum� de toute l��num�ration pr�c�dente.

� tous ces biens terrestres s�ajoute le bien supr�me qui leur donne leur v�ritable prix?: la faveur de ce Dieu de l�alliance qui est apparu pour la premi�re fois � Mo�se dans le buisson ardent pour la r�alisation de ses antiques promesses.

Prince de ses fr�res?: Gen�se�49.26.

Verset 17

Ce verset d�crit la force irr�sistible d��phra�m. Il est appel� le taureau premier-n� de Joseph, parce que, quoique le cadet, Jacob lui a donn� la position de premier-n� et parce que cette expression d�signe ordinairement le fils le plus fort.

Les milliers de Manass�. Le terme de milliers, beaucoup plus faible que celui de myriades, indique l�inf�riorit� num�rique de Manass�?; voir dans Nombres�10.36 les m�mes expressions.

Verset 18

Cette b�n�diction concerne, comme la pr�c�dente, deux tribus, quoique le titre n�en mentionne qu�une seule?: Et pour Zabulon, il dit. Ici, comme dans Gen�se�49.13, Zabulon, le cadet, est nomm� en t�te?; autre analogie avec la b�n�diction pr�c�dente. L�auteur, comme celui de Gen�se 49, discerne en chacune de ces deux tribus une physionomie diff�rente. Zabulon se livrera � des exp�ditions commerciales?; Issacar sera plut�t agricole et s�dentaire.

Verset 19

Le premier attirera � l��ternel de nombreux adorateurs, en retour de tous les biens dont il le comble, de sorte que des troupes nombreuses se joindront � lui pour aller adorer sur la montagne o� se trouvera le lieu de culte du vrai Dieu. Ses richesses viendront sp�cialement du commerce maritime, de la p�che en g�n�ral, de la p�che de l�insecte � pourpre en particulier et peut-�tre aussi de la fabrication du verre (le sable de la mer).

Sacrifices de justice?: offerts dans les dispositions convenables (Psaumes�4.6).

Le territoire de Zabulon para�t avoir atteint la c�te de la mer M�diterran�e imm�diatement au sud de la Ph�nicie. Celui d�Issacar s��tendait � l�int�rieur vers l�est et renfermait la grande et fertile plaine d�Esdra�lon. Il est vrai qu�au moment du partage du pays (Josu�19.10-16) le territoire de Zabulon para�t s��tre arr�t� au Carmel. Mais ou bien c�est ici une description id�ale du territoire de Zabulon qui ne s�est point r�alis�e plus tard (comparez Gen�se�49.13, note), ou bien il faut admettre qu�� la suite du partage qui avait exclu Zabulon des bords de la mer, il a lui-m�me �tendu son territoire et occup� la c�te entre le Carmel et la Ph�nicie. Cette portion de la Terre Sainte �tait celle o� Isra�l fut le plus m�l� avec les pa�ens?; elle a port� plus tard le nom de Galil�e des Gentils.

Verset 20

Gad avait re�u un vaste territoire au-del� du Jourdain.

D�chire bras et t�te?: comme une lionne, couch�e dans son antre, d�chire sa proie. Voir Gen�se�49.19, note.

Verset 21

Il a jet� les yeux� C��taient, para�t-il, les Gadites eux-m�mes qui, d�apr�s Nombres�32.2?; Nombres�32.6?; Nombres�32.25?; Nombres�32.29, etc., avaient pris l�initiative de la d�marche en vertu de laquelle deux tribus et demie �taient rest�es � l�est du Jourdain.

Les pr�mices?: le premier territoire conquis.

Car l� une part de chef�?: une part telle qu�on l�assigne � un chef. On peut traduire aussi?: une part accord�e par le chef (Mo�se).

Elanc� en t�te du peuple?: comparez Nombres�32.17.

Ce qui �tait juste?: ce � quoi il s��tait engag� devant Dieu envers le reste du peuple (Nombres�32.25-27).

Ses jugements en commun avec�?: les jugements de Dieu sur les Canan�ens, � l�extermination desquels il a concouru fid�lement de concert avec tout le peuple.

Verset 22

Jacob avait surtout fait ressortir l�habilet� et la ruse de Dan (Gen�se�49.19)?; il s�agit ici de sa force et de son agilit� qui sont compar�es � celles du lion des for�ts de Basan se jetant � l�improviste sur sa proie.

Verset 23

Prends possession. Pour jouir de sa riche part, Nephthali doit la conqu�rir lui-m�me.

De la mer. Ici, la mer de Galil�e. Le mot suivant, que nous traduisons par midi (comparez aussi �z�chiel�40.24?; �z�chiel�42.12), para�t d�signer ici une r�gion chaude et fertile, telle que l�est la c�te occidentale du lac de Gen�zareth.

Verset 24

Qu�Asser soit b�ni entre les fils?: entre tous les fils de Jacob?; qu�il m�rite son nom, qui signifie heureux. D�autres traduisent?: b�ni en fils?: qu�il ait une belle et nombreuse post�rit�. Lors du premier d�nombrement. Asser comptait 1500 hommes?; lors du second, 53000 d�j�. D�autres encore?: B�ni par les autres tribus qui tireront de cette tribu des produits excellents (Gen�se�49.20) En faveur de ce dernier sens on peut all�guer ce qui suit le favori de ses fr�res.

Son pied dans l�huile. Sa demeure sera sur des montagnes couvertes d�oliviers (Jos�phe, Guerres des Juifs II, 22).

Verset 25

Tes verrous?: les portes de tes forteresses (1�Rois�4.13). En Orient, les serrures sont, ordinairement de bois.

Verset 26

Conclusion (26-29)

Les b�n�dictions particuli�res qui pr�c�dent se fondent et se r�sument en une b�n�diction g�n�rale.

J�surun?: verset 5

Verset 27

C�est une retraite� Tout ce verset rappelle le psaume 90 de Mo�se.

Extermine?! Isra�l n�a plus qu�� tuer ceux que son Dieu a abattus devant lui (2�Samuel�5.24).

Verset 28

La source de Jacob?: le peuple issu de lui qui se renouvelle continuellement.

Solitaire (Nombres�23.9?; Mich�e�7.14)?: dans un territoire choisi � part et comme � l��cart de tous les autres peuples.

Verset 29

Qui est comme toi?? Le peuple d�Isra�l est aussi unique en son genre que l�est son Dieu (verset 26).

Te flatter?: en raison de la crainte qu�ils ont de toi (Psaumes�18.45).

Leurs lieux �lev�s?; leurs forteresses.

Sur la b�n�diction de Mo�se

La date de la composition de ce morceau est difficile � d�terminer. Si le contenu en est attribu� � Mo�se, notre texte ne lui en attribue pas la r�daction. Le verset 4, o� il est parl� de Mo�se � la troisi�me personne, les d�tails donn�s dans les versets 18 et 19 sur le commerce maritime de Zabulon, les richesses qu�il lui procurera et l�influence religieuse exerc�e par lui sur ses voisins, au verset 23 sur la position de Nephthali pr�s de la mer de Galil�e semblent supposer la conqu�te accomplie. D�autre part, le peuple est envisag� comme formant encore un tout parfaitement uni. L�indice du schisme entre les deux royaumes, que l�on a cru trouver dans la b�n�diction de Juda, est enti�rement illusoire, comme nous l�avons constat�?; la preuve que l�on a trouv�e, dans la b�n�diction de Benjamin, d�une date post�rieure � la construction du temple, est pour le moins incertaine. En �change, le souvenir si vivement exprim� de l��tablissement de Gad dans son territoire � l�est du Jourdain et de son empressement � s�associer au reste du peuple pour la conqu�te de Canaan et l��loge donn� � la vaillance d�ploy�e par Juda dans l�ach�vement de la conqu�te, paraissent placer la composition dans un temps tr�s rapproch� de l��tablissement du peuple dans la Terre promise. On peut m�me envisager cette b�n�diction comme l�inauguration solennelle de ce grand fait de l�histoire nationale du peuple, et, si elle n�a pas �t� r�dig�e par Mo�se, elle peut bien �tre la libre reproduction d�un dernier adieu du l�gislateur � son peuple. C�est ce que nous para�t indiquer le verset 4.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Deuteronomy 33". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/deuteronomy-33.html.
 
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