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Bible Commentaries
Ézéchiel 25

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versets 1-17

Plan du commentaire biblique de Ez�chiel 25

Proph�ties contre quelques peuples pa�ens (chapitres 25 � 32)

Ici commence le second groupe des discours d��z�chiel, qui comprend le recueil de ses proph�ties contre quelques peuples �trangers et qui est intercal� entre l�annonce du jugement de J�rusalem, dans le premier groupe (chapitres 1 � 25) et la promesse de son rel�vement glorieux, dans le troisi�me (chapitres 33 � 48). Ces discours ne sont ni plac�s dans l�ensemble du livre, ni m�me rang�s dans ce recueil, d�apr�s un ordre chronologique. Plusieurs d�entre eux sont ant�rieurs, quelques-uns sont post�rieurs � la ruine de J�rusalem. �z�chiel imite deux de ses pr�d�cesseurs, �sa�e et J�r�mie, dont les discours contre les peuples �trangers avaient aussi �t� r�unis en un recueil particulier dans le livre de leurs proph�ties (�sa�e chapitres 13 � 23?; J�r�mie chapitres 46 � 51). La raison pour laquelle �z�chiel a plac� ce recueil en cet endroit de son livre est facile � comprendre. Il a voulu remplir de cette mani�re l�intervalle de silence que Dieu lui avait impos� entre les deux p�riodes de son minist�re actif (voir � �z�chiel�33.21-22).

Le but de ces discours n��tait pas, comme chez les proph�tes ant�rieurs, de menacer ces peuples du ch�timent de Dieu pour leurs cruaut�s envers Isra�l. Aucun des peuples auxquels s�adresse �z�chiel, sauf (en quelques mesures) les �domites, ne para�t avoir concouru � la derni�re ruine de Juda?; et les Chald�ens, principaux auteurs de cette catastrophe, ne sont pas m�me nomm�s. La raison all�gu�e plusieurs fois par le proph�te est que les quatre premiers avaient fait du malheur de J�rusalem l�objet de leurs railleries, comme jadis les �domites au temps d�Abdias?; et ces moqueries atteignaient l��ternel lui-m�me. Un reproche semblable est adress� � Tyr?; de plus, cette ville s��tait enorgueillie � l�exc�s � cause de son habilet� commerciale et de sa prodigieuse prosp�rit�. L��gypte enfin a entra�n� J�rusalem � la r�volte et ne l�a pas d�fendue au moment du danger?: puis elle a particip� au p�ch� de l�orgueil reproch� � Tyr. S�il n�est pas question dans tout ce recueil du ch�timent de Babel, comme dans �sa�e et J�r�mie, c�est d�abord parce que les colons de Tel-Abib vivent maintenant au sein de l�empire chald�en et doivent, d�apr�s l�avertissement de J�r�mie�29.7, rechercher le bien de la ville o� Dieu les a exil�s?; puis parce que les Chald�ens viennent d��tre pr�sent�s (�z�chiel�23.45) comme les hommes justes, ex�cuteurs de la sentence divine contre Isra�l. Aucun sentiment de vengeance ne doit �tre �veill� dans le c�ur des exil�s, qui ne doit ressentir au contraire que repentir et humiliation. Mais il �tait n�cessaire que, par les menaces adress�es aux autres peuples, Isra�l compr�t que son Dieu ne le livrait pas sans retour � leurs moqueries et qu�il ne tol�rerait pas � toujours l�insolence de ces pa�ens, dont la prosp�rit� �tait comme un d�fi jet� � la justice et � la puissance du Dieu d�Isra�l.

Des treize morceaux que comprend ce recueil, le premier (chapitre 25) est un discours � l�adresse des petits peuples dont le territoire entourait celui de Juda, � l�est, au sud-est, au sud et au sud-ouest. Les cinq suivants sont adress�s � la Ph�nicie, proche voisine de la Palestine du c�t� du nord?: quatre � Tyr, le cinqui�me � Sidon, sa succursale. Les sept derniers enfin se rapportent � l��gypte, la grande puissance la plus voisine du c�t� du sud. Apr�s les six morceaux pr�c�dents, les sept paroles de menace contre l��gypte font l�effet des sept �clats de trompette qui au septi�me jour retentirent contre les murailles de J�richo et les firent crouler. Ainsi la gloire du monde pa�en, repr�sent� par ces sept peuples petits et grands, s��vanouira � la voix du courroux de Dieu.

Chapitre 25 � La parole de l��ternel s�adresse

  • aux Ammonites, � l�est, versets 1 � 7
  • aux Moabites, au sud-est, versets 8 � 11
  • aux �domites, au sud, versets 12 � 14
  • aux Philistins, au sud-ouest, versets 15 � 17.

Ces quatre discours, adress�s aux petits peuples proches voisins de Juda, forment un ensemble.

Verset 1

Contre Ammon (comparez J�r�mie�49.1-6?; Sophonie�2.8-11).

L��ternel commence par ce peuple parce qu�il avait sans doute t�moign� plus hautement que tout autre sa satisfaction du malheur de J�rusalem. Le roi d�Ammon para�t avoir �t� le v�ritable auteur du meurtre de Gu�dalia, dernier espoir de Juda apr�s la ruine de J�rusalem (J�r�mie�40.14). On voit (verset 6) que ce discours d��z�chiel est post�rieur � cet �v�nement.

Comparez la menace pr�c�dente, �z�chiel�21.33-37.

Verset 3

Mon sanctuaire. Ce mot, plac� en t�te de l��num�ration, prouve que la haine des Ammonites contre Juda �tait religieuse encore plus que politique.

Verset 4

Aux fils de l�Orient. Ce terme d�signe les Arabes b�douins (Job�1.3?; �sa�e�11.14). Ils �taient alors soumis aux Chald�ens (J�r�mie�49.28).

Leurs campements?: groupes de tentes formant un cercle?; en arabe douar.

Leurs demeures. � c�t� des stations mobiles, ces peuples ont aussi des constructions fixes.

Occupant le pays des Ammonites, ils jouiront de leurs vergers et de leurs p�turages?; comparez Juges�6.4-5.

Verset 5

Rabba?: la capitale du pays. Voir la note J�r�mie�49.2. Ses ruines sont inhabit�es. Les voyageurs y rencontrent des Arabes avec leurs chameaux. Voir Keith, Evidence des proph�ties, page 145 et suivantes.

Verset 7

Pour portion. Le terme original (bag) ne se retrouve nulle part. On pense que c�est un mot d�origine sanscrite, d�signant un morceau d�une viande appr�t�e.

Je te retrancherai. Les Ammonites, apr�s avoir �t� frapp�s par N�bucadnetsar (voir � �z�chiel�21.33 et suivants), paraissent encore comme peuple � l��poque des Maccab�es (1 Macab�es V, 6, 30-43). D�s lors leur d�cadence parait avoir �t� rapide. Aujourd�hui ils sont retranch�s du nombre des peuples.

Verset 8

Contre Moab (comparez �sa�e�15.1-16.14?; J�r�mie�48.1-47?; Sophonie�2.8-11). Moab partagea le sort d�Ammon, lorsque, cinq ans apr�s la ruine de J�rusalem, le monarque chald�en ravagea les pays � l�est du Jourdain et de la mer Morte (voir � �z�chiel�21.33-37).

Moab et S�ir. On est d�autant plus �tonn� de trouver ici le nom de S�ir, que les versets 12 � 14 sont adress�s � �dom, qui n�est autre que S�ir. Peut-�tre une partie du territoire d��dom appartenait-elle alors aux Moabites. On a m�me voulu trouver dans le passage �sa�e�16.4 et suivants un indice de la possession momentan�e de P�tra, capitale d��dom, par les Moabites. Dans tous les cas le proph�te veut indiquer que les deux peuples n�en formaient qu�un par leur communaut� de haine et de jalousie contre Juda?: La maison de Juda, disaient-ils ensemble, est comme toutes les autres nations. C��tait la dignit� de peuple de Dieu, � laquelle pr�tendait Isra�l, qui irritait ces peuples voisins et parents des Isra�lites.

Verset 9

La fronti�re de Moab. Cette expression d�signe ici sa fronti�re septentrionale (du c�t� d�Ammon), le district au nord de l�Arnon, entre ce fleuve et le Jabbok. Cette contr�e fertile (la gloire du pays) �tait �chue � la tribu de Ruben apr�s la conqu�te de Canaan. Moab s�en �tait d�s lors empar�. L� se trouvaient les trois villes indiqu�es?: Beth-J�simoth, probablement aujourd�hui Suweime, au nord-est de la mer Morte, Baal-M�on, aujourd�hui une ruine du nom de Ma�n, au sud de Hesbon et Kiriatha�m, aujourd�hui Et-Teym, un peu plus au sud (J�r�mie�48.1, note).

Verset 10

Le proph�te veut �tablir une �troite solidarit� entre ces divers peuples, quant au p�ch�, comme quant au ch�timent. Voil� pourquoi il rappelle ici le jugement d�Ammon, pour y rattacher celui de Moab, de m�me qu�au verset 8, il avait anticip� dans le m�me but celui de S�ir. Ce n�est pas pour quelque m�fait particulier, c�est pour leur commune haine contre Juda qu�ils sont menac�s tous ensemble. M�me r�union �troite des deux peuples, Habakuk�2.8-11.

Verset 11

Moab a disparu de l�histoire encore plus promptement qu�Ammon. Il en est fait mention pour la derni�re fois imm�diatement apr�s le retour de l�exil, N�h�mie�12.1. Le pays est occup� aujourd�hui par des tribus arabes.

Verset 12

Contre �dom (comparez �sa�e�21.11-12?; �sa�e�34.1-17?; J�r�mie�49.7-22). L�esprit d�hostilit� d��dom contre J�rusalem s�est montr� � toutes les �poques de l�histoire, depuis les temps les plus anciens (comparez Nombres�20.21 et le livre d�Abdias) jusqu�� ceux de la ruine de J�rusalem (comparez Psaumes�137.1-9)?; c��tait la haine du fr�re ennemi, plus ardente encore que la jalousie des peuples moins rapproch�s par le sang?; comparez �z�chiel�35.5.

S�est veng� � outrance. Ils avaient �t� soumis deux fois � Juda, d�abord depuis David et Salomon jusqu�� Joram?; puis (apr�s une p�riode d�ind�pendance) sous Amatsia et Ozias. Ils pass�rent ensuite sous le joug des Chald�ens. Plus tard, Jean Hyrcan d�fit enti�rement les �domites septentrionaux et les incorpora � la nation juive en leur imposant la circoncision?; toute la partie m�ridionale du pays se confondit bient�t avec l�Arabie.

Verset 13

Th�man, D�dan?: deux districts situ�s l�un dans la partie m�ridionale de l�Idum�e, l�autre probablement � l�est du premier (J�r�mie�49.7-8, note).

Par la main de mon peuple. C�est ici un trait particulier de la menace proph�tique?: la haine personnelle des �domites contre Isra�l fera que celui-ci sera choisi dans ce cas pour �tre lui-m�me l�ex�cuteur du jugement divin.

Nous venons de voir l�accomplissement de cette menace par Jean Hyrcan. Mais la proph�tie atteint jusqu�aux derniers temps. On verra alors a puissance du paganisme, repr�sent�e par �dom, crouler devant le r�gne du Christ, sorti de Juda.

Verset 15

Contre les Philistins (comparez �sa�e�14.28-32?; J�r�mie�47.1-7?; Sophonie�2.4-7). Voir notes �sa�e�14.28-32.

Veng�s � outrance. Les Philistins avaient toujours v�cu sur un pied d�inimiti� avec les Isra�lites et ils avaient profit� de leurs derniers malheurs pour assouvir leur haine contre eux.

Verset 16

Les Cr�tois (Cr�tim). Ce nom, que l�on a souvent d�riv� de celui de l��le de Cr�te (comparez J�r�mie�47.4), d�signe en tout cas les peuplades les plus m�ridionales de la Philistie, qui s��tendait le long de la M�diterran�e entre cette mer et le pays de Juda. Le nom de Cr�tim fait allusion � un mot h�breu qui signifie?: celui qui extermine. Le m�me jeu de mots se trouve d�j� Sophonie�2.5. Peut-�tre cette appellation rappelle-t-elle aussi l�origine �trang�re de ce peuple.

Tandis que le peuple juif se relevait apr�s le retour de l�exil et accentuait de plus en plus son caract�re propre, la nationalit� des Philistins s�effa�ait graduellement?; elle a fini par se perdre tout � fait.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezekiel 25". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/ezekiel-25.html.
 
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