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Bible Commentaries
Apocalypse 6

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

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versets 1-17

Plan du commentaire biblique de Apocalypse 6

Premier sceau

Le cavalier mont� sur un cheval blanc parcourt la terre en vainqueur (1, 2).

Deuxi�me sceau

Le cavalier mont� sur un cheval roux apporte la guerre (3, 4).

Troisi�me sceau

Le cavalier mont� sur un cheval noir apporte la famine (5, 6).

Quatri�me sceau

Le cavalier mont� sur un cheval livide s�appelle la Mort. Il est suivi du S�jour des morts. Pouvoir leur est donn� de faire mourir le quart des hommes (7, 8).

Les quatre premiers sceaux

Verset 1

Ouverture des six premiers sceaux

Versets 1 � 8 � Les quatre premiers sceaux

Comparer Apocalypse�5.1-7, notes. Grec?: Et je vis lorsque, est le texte de Codex Sinaiticus, A, C. On lit dans Q et l�Itala?: je vis que.

Grec?: comme d�une voix de tonnerre. Pour les quatre premiers sceaux, ce sont les quatre �tres vivants (Apocalypse�4.7, note) qui font retentir cet ordre?: Viens?! parce que les choses qui vont se passer appartiennent au monde visible.

Le texte re�u (Itala, minuscules) ici et aux versets 3, 5 et 7, porte?: Viens et vois?; ce dernier mot est une glose explicative, qui suppose que l�ordre est donn� � Jean. C�est ce qu�admettent la plupart des interpr�tes. Quelques-uns toutefois, estimant �trange que Jean re�oive cet ordre quatre fois de suite, pensent que l�appel s�adresse au cheval qui appara�t aussit�t ou au cavalier qui le monte.

Verset 2

Le symbole des chevaux de diverses couleurs est emprunt� � Zacharie Zacharie�1.8 et suivants?; Zacharie�6.1-8.

Dans la vision de Jean leur nombre est nettement limit� � quatre, ils ont des cavaliers et le cheval blanc para�t le premier. Les g�n�raux qui faisaient � Rome leur entr�e triomphale montaient un cheval blanc et portaient une couronne. On en a conclu que ce premier cavalier repr�sentait Rome victorieuse du monde. Mais le triomphe de l�empire romain �tait un fait accompli et non plus � venir, au moment o� l�Apocalypse fut compos�e. D�autres ont pens� aux Parthes qui, � la fin du r�gne de N�ron, mena�aient l�empire de leurs invasions.

Dans Apocalypse�19.11 et suivants, le cavalier mont� sur un cheval blanc, c�est le Messie qui vient pour le jugement. Plusieurs interpr�tes estiment qu�il en est de m�me dans notre passage, mais Christ ne saurait �tre tout ensemble l�agneau qui ouvre le livre et le cavalier qui sort du livre?; et il serait �trange qu�il appar�t sur le commandement de l�un des quatre �tres vivants.

La vision des sceaux se fonde sur Matthieu�24.6 et suivants, o� est d�crite ce que l�on appelait la p�riode des �?douleurs du Messie?�. Le tableau se termine par ce trait?: �?Et cet �vangile du royaume sera pr�ch� par toute la terre, pour servir de t�moignage � toutes les nations?� (Matthieu�24.14).

Le cheval blanc, mont� par un cavalier qui sort en vainqueur et pour vaincre, repr�senterait donc la marche triomphante de l��vangile � travers le monde.

Verset 4

Les fl�aux qui marqueront la p�riode des douleurs du Messie et qui sont figur�s par les trois cavaliers suivants, sont d�j� �num�r�s dans J�r�mie�14.12?; J�r�mie�21.7. Comparer Matthieu�24.7.

La couleur du cheval roux (grec de feu) figure le sang r�pandu. Le cavalier qui le monte repr�sente la guerre universelle. Il a le pouvoir d�enlever la paix de la terre et non pas seulement �?du pays?� de Canaan, comme traduisent quelques interpr�tes.

Verset 6

Ce cheval est noir, moins pour figurer le deuil dans lequel les habitants de la terre sont plong�s, que pour marquer le caract�re sinistre du fl�au qu�il introduit?: la famine.

La balance est destin�e � peser les denr�es exactement et avec parcimonie (�z�chiel�4.16?; L�vitique�26.26).

Jean entend comme (Codex Sinaiticus, A, C) une voix, parce qu�il ignore qui prononce les paroles prof�r�es. La voix part du milieu des quatre �tres vivants qui repr�sentent la vie naturelle.

Une mesure (grec choinix, mesure pour les mati�res s�ches), un peu plus d�un litre, d�apr�s H�rodote, la ration quotidienne d�un homme.

Un denier valait 88 centimes, c��tait ce qu�un ouvrier gagnait par jour (Matthieu�20.2)?; tout son salaire �tait donc employ� � acqu�rir sa nourriture. Aux prix ordinaires, on avait pour un denier douze mesures de froment.

Mais tous les produits du sol ne sont pas �galement frapp�s. Dieu temp�re ses jugements par des marques de sa fid�lit� pour convier les hommes � la repentance.

Verset 8

Le quatri�me cavalier, qui monte un cheval livide (ou jaun�tre, de couleur cadav�rique) et qui se nomme la Mort, repr�sente, suivant plusieurs, la peste.

La version des Septante traduit souvent par la mort le terme h�breu qui d�signe ce fl�au. Pour d�autres, Jean aurait en vue la Mort personnifi�e et op�rant par les moyens de destruction �num�r�s dans la suite du verset. Cette explication est plus naturelle (�sa�e�51.19?; �z�chiel�5.12-17?; �z�chiel�14.21?; L�vitique�26.22).

La mortalit� (grec mort) d�signe sp�cialement la peste (J�r�mie�14.12?; �z�chiel�33.27).

La Mort est suivie du S�jour des morts (grec Had�s), pr�t � engloutir ceux qu�elle atteint (Proverbes�1.12?; Proverbes�27.20).

Verset 9

Cinqui�me sceau

Jean voit sous l�autel les �mes des martyrs qui demandent justice. Une robe blanche leur est donn�e�; ils sont invit�s � patienter jusqu�� ce que soit compl�t� le nombre de leurs fr�res qui doivent �tre mis � mort comme eux (9-11).

Sixi�me sceau

Des bouleversements se produisent dans la nature. Les grands et les hommes de toute condition demandent aux montagnes de les couvrir pour les soustraire au jugement que le R�dempteur va exercer (12-17).

Le cinqui�me et le sixi�me sceau (9-17)

Grec?: Pour le t�moignage qu�ils avaient, ce qui peut s�entendre soit du t�moignage de J�sus dans l��vangile, qu�ils avaient re�u, soit du t�moignage qu�ils avaient eux-m�mes rendu � J�sus (comparer Apocalypse�1.2, note).

Le premier sens est le plus probable?; J�sus est fr�quemment appel� le t�moin (Apocalypse�1.5?; Apocalypse�3.14).

Verset 11

� l�ouverture du cinqui�me sceau, Jean voit sous l�autel les �mes des martyrs. Cet autel est l�autel des holocaustes du tabernacle c�leste. Le sang des victimes immol�es �tait r�pandu au pied de l�autel des holocaustes (L�vitique�4.7). L��me se trouve dans le sang (L�vitique�17.11)?; elle �tait par l� m�me offerte � Dieu et rapproch�e de lui.

Dans le Pirke-Abboth (26), collection de sentences du second si�cle avant J�sus-Christ, on lit?:

Quiconque est enseveli en terre d�Isra�l, c�est comme s�il �tait enseveli sous l�autel?; et quiconque est enseveli sous l�autel, c�est comme s�il �tait enseveli sous le tr�ne de gloire.

L�auteur de l�Apocalypse reprend cette image en la spiritualisant?; Il ne pense pas � l�autel du temple de J�rusalem, mais � un autel, dans le ciel, o� il transporte les diverses institutions du culte de l�ancienne Alliance (Apocalypse�7.15?; Apocalypse�8.3-5?; Apocalypse�9.13?; Apocalypse�11.19?; Apocalypse�14.15-17?; Apocalypse�15.5?; Apocalypse�15.6?; comparez H�breux�8.5?; H�breux�9.24).

S�il voit les �mes des martyrs sous l�autel, ce n�est pas qu�elles y soient captives et y attendent la d�livrance (comparer Apocalypse�7.9 et suivants) Ce symbole, qu�il ne faut pas concevoir � la lettre, exprime la pens�e que la mort sanglante de ces t�moins de J�sus-Christ avait �t� comme un sacrifice agr�able � Dieu (Philippiens�2.17?; 2�Timoth�e�4.6).

Ils demandent au Ma�tre (grec souverain, despote, Actes�4.29), � celui qui est saint et r�prouve donc le p�ch�, qui est v�ritable, � qui appartient vraiment le souverain pouvoir (Apocalypse�3.7, 2e note), de venger leur sang sur les habitants de la terre.

Venger signifie faire droit, Luc�18.3. En pr�sence des injustices dont il est t�moin ou victime, le croyant peut soupirer apr�s le triomphe de la justice qui est l�ordre voulu de Dieu (2�Timoth�e�4.14). Ce v�u n�est pas incompatible avec le devoir d�aimer nos ennemis (Matthieu�5.44). Des crimes tels que les pers�cutions exerc�es contre les t�moins du Christ sont, dans le domaine moral, la n�gation de Dieu comme ma�tre et dominateur du monde.

Ceux qui ont �t� �gorg�s dans de telles circonstances demandent que la majest� de Dieu, outrag�e en leurs personnes, soit reconnue et r�tablie (Beck). Et ils peuvent c�l�brer les jugements qui mettent fin au r�gne de l�iniquit� (Apocalypse�19.1 et suivants). La r�ponse qui leur est faite (verset 11), montre que la fin ne peut venir avant que le nombre de leurs compagnons de service et de leurs fr�res que doivent �tre mis � mort comme eux soit complet. Jusque-l� ils doivent se tenir en repos, cesser de crier vengeance.

Cette id�e d�un nombre de martyrs qui, arr�t� dans les desseins de Dieu, doit �tre accompli, se trouve dans le 4e livre d�Esdras?4.35 et dans H�noch 47. Il y a litt�ralement?: jusqu�� ce que aient �t� accomplis (A, C) et leurs compagnons de service et leurs fr�res. Ces deux derniers termes s�appliquent aux m�mes personnes. Codex Sinaiticus, � portent?: jusqu�� ce qu�ils aient accompli. On pourrait alors sous-entendre?: leur course (Actes�20.24?; 2�Timoth�e�4.7)?; mais les passages parall�les d�H�noch et du 4e livre d�Esdras conduiraient plut�t � sous-entendre?: le nombre.

Cette partie de la vision nous transporte � une �poque o� l��glise avait �t� d�j� �prouv�e par une pers�cution sanglante, qui avait laiss� une impression profonde et o� elle avait besoin d��tre avertie qu�elle n��tait pas au terme de ses tribulations. Les martyrs re�oivent des robes blanches, qui sont des symboles de leur justification et des gages de leur glorification prochaine (Apocalypse�3.4-5?; Apocalypse�3.18, notes?; 2�Corinthiens�5.3?; 2�Corinthiens�5.4?; H�noch 62.15).

Verset 17

L�ouverture du sixi�me sceau r�v�le les bouleversements qui se produiront dans la nature imm�diatement avant le grand jour de la col�re de l�Agneau (Apocalypse�7.17).

Plusieurs traits du tableau sont emprunt�s au langage des proph�tes.

Le tremblement de terre, les �clipses du soleil et de la lune se trouvent dans?: Jo�l�2.10?; Jo�l�2.30-31?; Jo�l�3.15-16?; �sa�e�13.10.

Le soleil devient noir comme un sac de poil (comparez �sa�e�50.3)?; la lune dans ses �clipses prend une teinte rouge�tre.

La chute des �toiles est compar�e, dans �sa�e�34.4, � la chute des feuilles du figuier. Les figues vertes sont de petites figues venues trop tard, qui ne m�rissent plus et tombent en hiver, quand elles ont pourri et qu�un grand vent agite le figuier. Comparer aussi Nahum�3.12.

Pour le ciel qui se retire comme un livre qu�on roule, voir �sa�e�34.4?; les livres des anciens �taient form�s de feuilles de papyrus enroul�es autour d�une baguette.

Pour les hommes qui se cachent dans les cavernes, voir �sa�e�2.10?; �sa�e�2.19?; �sa�e�2.21.

Pour Apocalypse�7.16, voir Os�e�10.8?; comparez Luc�23.30.

L�expression?: jour de la col�re se trouve dans Sophonie�2.3?; comparez Nahum�1.6. La description, dans son ensemble, rappelle surtout l��num�ration des signes pr�curseurs de la fin dans le discours eschatologique de J�sus (Marc�13.24?; Matthieu�24.29?; Matthieu�24.30?; Luc�21.25?; Luc�21.26).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 6". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/revelation-6.html.
 
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