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Bible Commentaries
Matthieu 8

Nouveau Testament Populaire 1891NT Populaire 1891

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versets 1-34

Matthieu 8:1

SOMMAIRE DE MATTHIEU 8

Miracles � Caperna�m et sur la Mer

  • Le l�preux gu�ri.
  • Le serviteur du centenier gu�ri.
  • Une grande foi.
  • Assis dans le Royaume avec Abraham, Isaac et Jacob.
  • Les fils du Royaume jet�s dans les t�n�bres.
  • Suivre Christ.
  • La temp�te sur la Mer.
  • Les disciples dans la terreur.
  • La temp�te menac�e par Sa voix.
  • Les d�moniaques Gadar�niens gu�ris.
  • Les pourceaux p�rissent dans la mer.

Matthieu 8:2

Un l�preux s��tant approch�

Comparer Marc�1:40-45�; Luc�5:12-15. La l�pre �tait une maladie de peau affreuse et sans espoir, d�fiant toutes les comp�tences m�dicales. C��tait une sorte de mort vivante. Le Dr. Schaff dit�: ��pr�s de la porte de Jaffa, � J�rusalem, j�ai vu en 1877, ces mis�rables cr�atures avec leurs membres fl�tris, implorant de l�aide, et j�ai visit� un h�pital de l�preux incurables.�� Il y a diverses formes � cette maladie, mais la l�pre blanche semblait la plus commune parmi les H�breux. Le malade devenait blanc de la t�te aux pieds. Le l�preux �tait consid�r� comme impur par la loi de Mo�se, il �tait s�par� du peuple, �tait consid�r� comme mort, et la maladie �tait un type de p�ch�. Voir L�vitique�13:1-12�; 2�Rois 5.27�; Nombres�5:2.

Seigneur

Une expression de foi, comme toutes les paroles qui suivent.

Matthieu 8:3

Le toucha... Aussit�t il fut purifi� de sa l�pre

Il �tait interdit de toucher un l�preux, cela occasionnait une souillure, une impuret�, mais au toucher de J�sus, la source de l�impuret� a disparu, et le l�preux fut pur. � l�attouchement de J�sus toute impuret� s�en va.

Matthieu 8:4

Garde-toi d�en parler

Il le lui interdisait jusqu�� ce que cet homme fut officiellement d�clar� gu�ri, jusqu�� ce que sa gu�rison soit reconnue par les sacrificateurs, car sa maladie l�emp�chait de r�int�grer la soci�t�. Le miracle de J�sus pouvait emp�cher cette reconnaissance et porter pr�judice au malade. En outre, le Seigneur a souvent interdit d��bruiter ses gu�risons, pour diverses raisons, surtout parce que la foule s�attroupait autour de lui.

Pr�sente l�offrande que Mo�se a prescrite

Voir L�vitique�14:10, 22, 30, 31.

Leur serve de t�moignage

Une preuve officielle du miracle.

Matthieu 8:5

Comme J�sus entrait dans Caperna�m

Voir note sur ��Matthieu�4:13��. Apr�s le Sermon sur la Montagne et avoir gu�ri le l�preux, il est retourn� l� o� il a fix� sa demeure. Comparer Matthieu�7:1-10.

Un centenier l�aborda

Un fonctionnaire militaire Romain, correspondant � nos capitaines. Toute la Palestine �tait sous gouvernement militaire Romain, avec son quartier g�n�ral � C�sar�e, et des soldats dans chaque ville importante. Ce centenier, ou centurion, commandait probablement la compagnie stationn�e � Caperna�m. Il �tait, �videmment un Gentil, un pa�en. Nous apprenons de Luc qu�il ne vint pas en personne, mais par l�interm�diaire de quelques anciens des Juifs, qu�il supposait avoir quelque influence sur le Seigneur, Luc�7:3. Ces anciens ont interc�d� s�rement parce qu�il leur avait construit une synagogue, ou qu�ils voulaient s�assurer sa faveur, ou parce qu�il �tait, comme Corneille, un homme pieux, Luc�7:5. Dans les ruines de Tel Hum, suppos�e �tre Caperna�m, se trouvent encore les fondations d�une synagogue, qui semblerait, par certaines caract�ristiques, avoir �t� construite du temps d�H�rode, et ce pourrait-�tre celle construite par le centenier, synagogue dans laquelle Christ a souvent pr�ch�.

Matthieu 8:6

Seigneur, mon serviteur est couch� � la maison, atteint de paralysie

Luc dit " qu�il �tait tr�s attach� " � son serviteur, et tout le r�cit de Matthieu indique une intense sollicitude. La paralysie �tait une maladie commune � cette �poque, voir Matthieu�4:24. Il est pens� que la maladie en question pouvait �tre le t�tanos, que les m�decins de l��poque incluaient dans la paralysie. Luc dit qu�il �tait " sur le point de mourir," Luc�7:2.

Matthieu 8:7

J�sus lui dit

Luc nous dit qu�il partit aussit�t, mais fut arr�t� en route.

Matthieu 8:8

Le centenier r�pondit

� travers les amis qu�il a envoy� dans ce but, Luc�7:6.

Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit

Cette humilit� provenait en partie du fait qu�il �tait conscient d��tre un Gentil, un pa�en. Les Juifs rigides n�avaient aucune relation sociale avec les Gentils, et le centenier pensait s�rement qu�un enseignant Juif aussi saint que l��tait J�sus pourrait h�siter � venir sous son toit.

Dis seulement un mot

Pas m�me Marthe ne pensait que J�sus pouvait sauver son fr�re Lazare sans venir � lui, Jean�11:21. Le centenier a vraiment une tr�s grande foi.

Matthieu 8:9

Car, moi qui suis soumis � des sup�rieurs, etc

Le sens est�: ��si moi, dans mon �tat de subordonn�, je suis ob�i, combien toi, qui est au-dessus de tout, et que la maladie reconna�t comme son ma�tre.�� Comme il pouvait dire ��va�� � un soldat et �tre ob�i, de la m�me fa�on J�sus pouvait dire ��va�� � la maladie, et en �tre ob�i.

Matthieu 8:10

Apr�s l�avoir entendu, J�sus fut dans l��tonnement

Il y a deux passages dans l�histoire du Seigneur o� il est dit qu�il est dans l��tonnement�: ici et dans Marc�6:6�; dans un cas c�est au sujet de la foi d�un Gentil�; dans l�autre par l�incr�dulit� des Juifs.

M�me en Isra�l je n�ai pas trouv� une aussi grande foi

La grandeur de sa foi est montr�e dans sa conception �lev�e du pouvoir et de la dignit� de Christ. Cette grande foi ne se trouvait pas en Isra�l, mais dans un Gentil. Dans une circonstance ult�rieure, le Seigneur loue la grandeur de la foi de la femme canan�enne, �galement une pa�enne, Matthieu�15:28.

Matthieu 8:11

Plusieurs viendront de l�Orient et de l�Occident

Les termes ��Orient et Occident, �� l�est et l�ouest, deux points cardinaux extr�mes, pris pour indiquer les r�gions les plus �loign�es, le monde entier. Le Seigneur parle non seulement de ceux qui sont �loign�s g�ographiquement d�Isra�l, mais aussi de ceux qui sont loin spirituellement, tant chez les Gentils que chez les Juifs.

Seront � table avec Abraham, Isaac, et Jacob

Les Juifs avaient coutume de parler des d�lices du royaume du Messie comme d�un festin avec les patriarches. Le langage implique une relation intime et m�me une camaraderie.

Le royaume des cieux

se r�f�re, ici, plus � un �tat de b�n�diction �ternelle qu�� l��glise sur la terre.

Matthieu 8:12

Mais les fils du royaume

Les Juifs, les enfants l�gitimes d�Abraham, le ��P�re des fid�les, �� les h�ritiers des promesses qui lui ont �t� faites.

Seront jet�s

Parce qu�ils ont rejet� le Messie, dans lequel toutes les promesses sont concentr�es.

Dans les t�n�bres du dehors

L�histoire des Juifs a �t� pendant 1800 ans un accomplissement de ce passage.

Il y aura des pleurs et des grincements de dents

Ceci est une allusion � l��tat mis�rable futur du ch�timent.

Matthieu 8:13

Qu�il te soit fait selon ta foi

Le centenier croyait que J�sus pouvait gu�rir son serviteur en disant seulement une parole.

� l�heure m�me

Au moment o� ces mots ont �t� prononc�s, le serviteur alla bien.

Matthieu 8:14

Pierre... la belle m�re

Comparer Marc�1:29-34�; Luc�4:38-41. Pierre, dont les Catholiques firent le premier des papes, �tait donc, un homme mari�, voir �galement 1�Corinthiens 9.5. Les fi�vres de la Malaria sont encore fr�quentes dans le voisinage de Caperna�m, dues probablement aux marais proches.

Matthieu 8:15

Lui toucha la main

Il pouvait gu�rir par une parole, ou par un attouchement. D�s ce toucher, la fi�vre l�a quitt�e.

Et le servit

Elle allait bien et �tait capable de pr�parer un repas pour le Seigneur.

Matthieu 8:16

On amena aupr�s de J�sus plusieurs

Voir �galement Marc�1:32

D�moniaques

Voir note sur ��Matthieu�4:24��

Il gu�rit tous les malades

Les malades �taient gu�ris dans leur corps�; les d�moniaques �taient gu�ris spirituellement.

Matthieu 8:17

Annonc� par �sa�e

Dans la belle image du Messie, dans �sa�e�53:1-12.

Matthieu 8:18

J�sus, voyant une grande foule autour de lui

Les multitudes se rassemblaient pour �couter son enseignement, ou pourvoir ses miracles. La mer n�avait que 9 kilom�tres de large, et le Sauveur la traversait souvent pour s�assurer une retraite. Il n�y a pas de profonds recoins dans les collines de l�est, pas de villes sur les berges, correspondant � celles de la plaine de G�n�sareth.

Matthieu 8:19

Un scribe s�approcha et lui dit... Je te suivrai

Compare Luc�9:57-62. Bien que ce scribe appartienne � une classe qui rejetait Christ, il �tait dispos� � �tre un disciple, comme dans Matthieu�8:21, mais il n�en avait pas calcul� le co�t. Voir note sur ��2�Jean�1:4��.

Matthieu 8:20

J�sus lui r�pondit

Il ne rejette pas l�offre de cet homme, et il ne lui refuse pas non plus la libert� de le suivre, mais il veut lui faire savoir ce qu�il fait, et ��calculer la d�pense.��

Le Fils de l�homme

C�est le nom par lequel le Seigneur se d�signait lui-m�me comme le Messie � le Fils de Dieu manifest� dans la chair d�Adam�; le second Adam.

N�a pas o� reposer sa t�te

Lui, le ��Fils de l�homme, �� ne poss�dait pas la moindre demeure, alors qu�un animal a sa tani�re.

Matthieu 8:21

Permets-moi d�aller d�abord ensevelir mon p�re

Il y a ici deux possibilit�s�:

  1. Soit son p�re �tait d�j� mort, et il souhaitait seulement attendre les fun�railles et observer correctement les derniers rites. Si cette id�e est la bonne, le sens de l�enseignement du Sauveur est que le devoir de suivre le Seigneur est sup�rieur � tout autre devoir terrestre.
  2. Il est aussi pensable que le disciple demandait de pouvoir avoir la permission de rester chez lui jusqu�� la mort et l�enterrement de son p�re, et ensuite de suivre Christ. Ceci est le cas le plus probable. C��tait le cas de ��celui qui aime son p�re ou sa m�re plus que moi.��

Matthieu 8:22

Suis-moi

Le plus grand de tous les devoirs, devenir son disciple, lui ob�ir, suivre son exemple, sa vie devenant la notre.

Laisse les morts ensevelir leurs morts

Ceux qui sont morts spirituellement s�occuperont des c�r�monies de ceux qui sont morts physiquement.

Matthieu 8:23

Il monta dans la barque

Comparer Marc�5:1-21�; Luc�8:22-25. Barque est une meilleure traduction que bateau, il s�agissait d�un petit bateau de p�che.

Matthieu 8:24

Il s��leva sur la mer une grande temp�te

Marc dit�: ��un grand tourbillon�;�� Luc?: ��un tourbillon fondit sur le lac�;�� Marc�4:37�; Luc�8:23�; le mot utilis� par Matthieu implique une tornade. Le mot Grec d�note une rafale de vent soudaine et violente, telle qu�il en survient assez fr�quemment sur le lac. Tous les voyageurs d�crivent ces temp�tes comme soudaines et violentes, caus�es par l�air froid qui se pr�cipite des montagnes vers la d�pression chaude du lac.

Matthieu 8:25

Seigneur, sauve-nous, nous p�rissons

Le Seigneur fut tir� de son sommeil par ces mots. Leur langage est celui d�une extr�me terreur.

Matthieu 8:26

Gens de peu de foi

Selon Matthieu, il les caract�rise de ��peu de foi�;�� selon Marc, il leur demande?: ��comment n�avez-vous point de foi�?�� selon Luc?: ��o� est votre foi�?�� Marc�4:40�; Luc�8:25. L�esprit de la r�primande est le m�me dans ces trois r�cits.

Mena�a les vents et la mer

Marc expose les termes exacts de la r�primande�: ��Silence�! Tais-toi.�� Marc�4:39.

Matthieu 8:27

Quel est celui-ci�?

Les mots expriment l��tonnement � la d�couverte de son autorit�, non seulement sur les d�mons et la maladie, mais aussi sur les vents et les vagues, qui ont ob�i � sa parole.

Matthieu 8:28

Dans le pays des Gadar�niens

Comparer Marc�5:1-21�; Luc�8:26-40. Il s�agit des gens de Gadara, ou G�rasa, sur la c�te est du lac�; les ��s�pulcres�� y sont encore visibles. Le Seigneur y accosta apr�s la temp�te. Il est parl� des ��Gadar�niens�� dans Matthieu et Marc, et des ��G�ras�niens�� dans Luc. Ce sont les deux noms des habitants d�un m�me grand district.

Deux d�moniaques

Marc et Luc n�en mentionnent qu�un, sans doute le plus f�roce des deux, celui qui parla avec le Seigneur.

Des s�pulcres

Il s�agit de cavernes, naturelles ou artificielles, creus�es dans le roc du flanc de la colline, et, de l�, convenables pour un abri.

Furieux

Si violents qu�ils en �taient dangereux, Marc�5:1�; Luc�8:26.

Matthieu 8:29

Ils s��cri�rent

Ce r�cit nous montre que�:

  1. Cette possession d�moniaque n��tait pas simplement une maladie du corps ou mentale.
  2. Que des mauvais esprits peuvent r�ellement prendre possession et contr�ler des �tres humains.
  3. Qu�ils contr�lent les actions et les paroles de leurs pauvres victimes.
  4. Nous apprenons par ailleurs que le p�ch� pr�pare le chemin pour l�entr�e du d�mon.

Toi, Fils de Dieu

Les d�mons, comme le diable, le reconnaissent.

Nous tourmenter avant le temps

Ces paroles montrent qu�ils avaient conscience du triomphe final de Christ.

Matthieu 8:30

Un grand troupeau de pourceaux

Environ 2000 selon Marc, Marc�5:13. C��taient des animaux impurs, probablement gard�s par les Juifs en violation de l�esprit de la loi Mosa�que�; ou, s�ils �taient gard�s par des Gentils, ils l��taient en violation de la loi de Dieu pour le pays d�Isra�l.

Matthieu 8:31

Envoie-nous dans ce troupeau de pourceaux

Nous ne connaissons pas la raison de cette requ�te�; c��tait peut-�tre par malice�; peut-�tre pour avoir une habitation dans les animaux.

Matthieu 8:32

Allez

Une permission, non un ordre.

Se pr�cipita... dans la mer

Rendus fous, les pourceaux se ruent depuis les pentes jusqu�� la mer. Si nous connaissions tous les faits, nous comprendrions mieux la justice de la permission du Seigneur. Peut-�tre que la perte des pourceaux �tait un ch�timent. Peut-�tre faut-il y voir que le mal travaille � sa propre destruction.

Matthieu 8:34

Toute la ville sortit � la rencontre de J�sus

Ils sont remplis d��tonnement et de crainte par l�histoire.

Ils le suppli�rent de quitter leur territoire

En partie par la crainte de quelqu�un qui a un tel pouvoir�; en partie par peur de perdre encore plus leurs biens. Le Seigneur, invit� � partir n�y est plus jamais retourn�. Ce fait est une le�on significative. Marc nous dit que le d�moniaque gu�ri est devenu un pr�dicateur de Christ dans son propre pays, Marc�5:20.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 8". "Nouveau Testament Populaire 1891". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ntp/matthew-8.html.
 
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