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Bible Commentaries
Jean 4

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versets 1-54

J�sus en Galil�e

43 � 54 J�sus gu�rit le fils de l�officier royal

Ces deux jours sont ceux que J�sus venait de passer avec les Samaritains (verset 40).

L��vang�liste reprend sa narration du retour de J�sus en Galil�e (verset 3) interrompue par le r�cit du s�jour � Sychar.

Voici un de ces passages qui ont donn� aux interpr�tes une peine infinie.

L��vang�liste raconte le retour de J�sus en Galil�e et il motive ce retour (car) en rappelant un proverbe que J�sus avait cit� et qui appara�t bien plut�t comme une raison contre ce retour en Galil�e. Premi�re contradiction.

Puis il rapporte, comme une cons�quence de ce dicton (donc, verset 45), que J�sus fut bien re�u des Galil�ens. Seconde contradiction.

Nous ne citerons que les principales tentatives faites pour aplanir ces difficult�s. Qu�est ce que la patrie de J�sus mentionn�e dans ce proverbe ? Plusieurs r�pondent : La Galil�e. J�sus s�y rend, parce qu�il sait qu�il n�y obtiendra pas de succ�s, mais il cherche soit la lutte (Weiss), soit la retraite (Luthardt, Holtzmann, Schlatter).

Cette explication revient � changer le car en quoique (comme le fait la traduction fautive d�Ostervald), et elle rend incompr�hensible le donc du verset 45.

Meyer pense que J�sus, sachant qu�en sa qualit� de proph�te il ne serait pas d�s l�abord honor� dans la Galil�e, sa patrie, avait commenc� par chercher cet honneur au dehors, � J�rusalem, en Jud�e. Son calcul ne le trompa pas il fut ensuite (donc) bien re�u des Galil�ens, parce qu�ils avaient vu ses miracles a J�rusalem (verset 45).

Cette explication, tr�s admissible est adopt�e, avec quelques modifications, par Asti�, Reuss, M. Godet. D�autres, depuis Orig�ne jusqu�� Baur, Ebrard et Keil, croient que, dans la pens�e de Jean, la patrie de J�sus �tait la Jud�e, o� il �tait n�, et que, n�y ayant pas �t� honor�, il retournait en Galil�e.

Cette id�e est contraire � toutes les donn�es du Nouveau Testament qui d�signe Nazareth en Galil�e comme la patrie de J�sus.

C�est m�me sur ce fait qu�un grand nombre d�interpr�tes se fondent pour proposer une quatri�me explication de notre passage. Ils entendent par la Galil�e, o� J�sus retournait, cette province dans son ensemble � l�exclusion de Nazareth, ou J�sus ne voulait pas aller. Ainsi s�expliquerait le motif (car), invoqu� par l��vang�liste, et la citation de ce proverbe, que J�sus avait r�ellement prononc� � Nazareth et au sujet de Nazareth (Luc 4:23-24).

En outre, bien que J�sus f�t vulgairement appel� Galil�en (Matthieu 26:69), nulle part le Nouveau Testament ne lui donne cette province pour patrie, mais constamment Nazareth (Matthieu 13:54-57; Marc 6:1-4; Luc 4:16-30; Jean 1:46; Jean 19:19).

Pourquoi l�expression : sa propre patrie n�aurait-elle pas le m�me sens dans la pens�e de Jean ?

On objecte que J�sus se rendit bient�t � Cana, gui n��tait pas tr�s �loign� de Nazareth (verset 46), mais Jean lui-m�me indique assez clairement, dans ce verset, que J�sus avait autant de motifs de retourner � Cana qu�il en avait peu d�aller � Nazareth. Cette explication, admise par Erasme, Calvin, B�ze, Bengel, Olshausen, Hengstenberg et d�autres, est peut-�tre la plus simple de celles qu�on a propos�es.

L��vang�liste explique le bon accueil que re�ut J�sus des Galil�ens en rappelant qu�ils avaient �t� t�moins de toutes les choses qu�il avait faites � J�rusalem pendant la f�te, � laquelle ils avaient eux-m�mes assist�.

Ils avaient �t� frapp�s de l�autorit� qu�il avait d�ploy�e en purifiant le temple (Jean 2:13 et suivants), aussi bien que des miracles qu�il avait op�r�s (Jean 2:23).

C��taient la des manifestations ext�rieures qui pouvaient pr�parer les �mes � la foi, mais qui �taient insuffisantes pour la cr�er en elles (verset 48).

Ce donc semble indiquer que J�sus, encourag� par ce bon accueil, voulut poursuivre son voyage en Galil�e, jusqu�� Cana, o� son s�jour pr�c�dent pouvait avoir pr�par� les esprits � recevoir sa parole. C�est ce que l��vang�liste veut faire sentir en rappelant que c�est l� qu�il avait chang� l�eau en vin (Jean 2:1 et suivants).

Un officier royal (grec un royal) peut d�signer tout fonctionnaire, civil ou militaire. Il s�agit ici d�un serviteur d�H�rode Antipas, qui r�gnait sur la Galil�e et auquel on donnait le titre de roi bien qu�il ne port�t officiellement que celui de t�trarque.

La confiance de cet homme, qui pourtant n��tait point encore disciple de J�sus (verset 53), s�explique, soit par ce miracle de Cana, dont il avait �t� peut-�tre inform�, soit par la connaissance qu�il avait eue, lui aussi, de tout ce que J�sus avait fait � J�rusalem.

Mais cette confiance s�explique mieux encore par l�angoisse de son c�ur de p�re. Son fils, qui allait mourir, para�t avoir �t� un fils unique, ainsi que l�indique, en grec, l�article. Il prie J�sus de descendre parce que Cana �tait situ� dans les montagnes.

Cette parole, qui a quelque chose de s�v�re surprend au premier abord.

Il y a une d�sapprobation �vidente dans ces termes que J�sus choisit et accumule � dessein : miracles (grec signes) et prodiges, l�un indiquant une manifestation du monde invisible, l�autre un acte merveilleux contraire aux lois de la nature

Il en est de m�me de la double n�gation qui se trouve dans l�original et qui signifie : Vous ne croirez certainement point.

� qui s�adresse ce reproche ? D�abord � celui qui l�implore (il lui dit) et qui aurait d� croire, sans miracle, par la connaissance qu�il avait de J�sus (verset 47, note); mais aussi aux Galil�ens qui l�entouraient, comme l�indiquent les verbes au pluriel.

Tous recherchaient des miracles (Matthieu 12:38; 1 Corinthiens 1:22), et J�sus voulait qu�ils crussent en lui par sa parole, qui mettait la v�rit� en contact imm�diat avec leur �me. Il ne nie pas la valeur de ses miracles pour pr�parer la foi; il y fait appel lui-m�me (Jean 10:37-38; Jean 14:11); mais ce n�est l�, � ses yeux, qu�un moyen secondaire et qui reste inutile s�il ne conduit les �mes directement � lui. D�ailleurs il ne refuse point sa demande � ce p�re qui l�implore; il lui donne une instruction qui contribuera � l�amener � la vraie foi (verset 53).

Le p�re ne se laisse point rebuter par ce qu�il y avait de s�v�re dans les paroles de J�sus; mais, dans son angoisse, il insiste, avec une �motion qui se trahit par l�emploi de ce diminutif plein de tendresse : mon petit enfant (comparer Marc 5:23, note).

Aussi J�sus r�pond � sa confiance en lui accordant plus qu�il ne demandait. Sans aller avec lui � l�instant m�me, il lui annonce la gu�rison de son fils par cette parole souveraine : Va, ton, fils vit.

Cette mani�re d�agir du Sauveur constitue aussi une nouvelle �preuve pour la foi naissante de l�officier, puisqu�il doit s�en retourner en n�emportant qu�une parole. Mais cette parole lui suffit (verset 50).

Comme d�j� il descendait vers le lac de Tib�riade, les serviteurs accourent pleins de joie au-devant de leur ma�tre, afin de lui apprendre plus t�t la bonne nouvelle.

Ils se servent, pour la lui annoncer, des m�mes termes qu�avait employ�s J�sus, et qui, dans leur bouche, signifient : Non seulement il n�est pas mort, mais il est gu�ri.

Le p�re a maintenant la joyeuse certitude de la gu�rison de son fils, mais il veut s�assurer si la parole de J�sus � laquelle il avait cru en a �t� vraiment la cause unique; cette constatation ach�vera d�affermir sa foi.

La septi�me heure, selon la mani�re juive de diviser le jour, indique une heure apr�s midi.

Dans ce cas, le p�re a eu le temps de retourner de Cana � Caperna�m le jour m�me, la distance �tant de six � sept heures de marche et l�angoisse de son c�ur devant acc�l�rer sa course.

Aussi quand les serviteurs parlent de la gu�rison comme accomplie la veille (hier), ils s�expriment � la mani�re des Juifs, qui apr�s six heures du soir d�signent le jour �coul� comme le jour d�hier.

En m�connaissant la port�e de ce terme, on a suppos� � tort que l�officier avait pass� la nuit soit � Cana, soit en chemin; ou bien l�on s�est fait un argument de notre passage pour prouver que notre �vang�liste divise le jour en comptant les heures � partir de midi. Dans ce cas, la gu�rison aurait �t� op�r�e par la parole de J�sus � sept heures du soir, et le p�re n�aurait pu arriver � Caperna�m que le lendemain matin.

Il crut, non seulement � la parole de J�sus, dont il reconna�t maintenant la puissance divine, mais il crut en J�sus lui-m�me, comme Messie et Sauveur. Et bient�t toute sa maison, sa famille enti�re et ses serviteurs, partag�rent sa foi.

R�sultat du miracle, plus grand et plus pr�cieux encore pour ce p�re que la gu�rison de son fils.

Grec : J�sus fit de nouveau ce second miracle arrivant de Jud�e en Galil�e; allusion au premier miracle de Cana qui avait marqu� le pr�c�dent retour de J�sus en Galil�e.

Deux id�es, dit M. Godet, sont r�unies dans cette proposition : il fit un second miracle � Cana, et il le fit de nouveau en arrivant de Jud�e en Galil�e.

C�est cette circonstance de deux retours diff�rents de J�sus, l�un et l�autre signal�s par un miracle, que Jean veut marquer ici.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 4". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/john-4.html.
 
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