Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!

Bible Commentaries
Apocalypse 19

Bible annotéeBible annotée

Recherche de…
Enter query below:

versets 1-21

1 � 10 Louanges � Dieu sur la chute de Babylone et sur les noces de l�Agneau

Le texte re�u (minuscules) ajoute et l�honneur apr�s la gloire.

Les chants qui retentissent dans le ciel (versets 1-10) c�l�brent la ruine de Babylone (versets 1-5) et les noces de l�Agneau, qui marquent le triomphe du r�gne de Dieu (versets 6-10). Ils forment ainsi la conclusion de la vision pr�c�dente et pr�parent la suivante.

La chute de Babylone �tait la derni�re des sept plaies amen�es par les sept coupes (Apocalypse 16:17); elle est le fait principal de cette vision et elle pr�c�de imm�diatement le retour de Christ et les �v�nements de la fin (verset 11 et suivants).

Le voyant entend comme une grande voix d�une foule immense. Ceux qui chantent ne sont pas visibles; mais Jean per�oit les paroles qu�ils prononcent. Elles rappellent celles qui c�l�brent la premi�re d�faite du dragon et de ses anges (Apocalypse 12:10). Mais cette fois elles sont introduites par un : All�luia ! �?Louez J�hova?� dans lequel s�exprime la joie du ciel pour le triomphe de la justice de Dieu (Apocalypse 18:20, note).

Dans le livre des Psaumes aussi, la premi�re fois qu��clate un All�luia, c�est apr�s l�affirmation que �?les p�cheurs dispara�tront de la terre et que les m�chants ne seront plus?� (Psaumes 104:35). Mais leur disparition ne provoque les louanges des �lus et des anges que parce qu�elle fait �clater la gloire et la puissance de Dieu, qu�elle �tablit son r�gne (verset 6), et procure le salut � l��glise, qui devient l��pouse accomplie de l�Agneau (versets 7, 8).

Ces jugements v�ritables et justes (Apocalypse 16:7) motivent (car) les louanges du ciel.

La fornication, c�est-�-dire l�idol�trie, et le sang vers� des serviteurs de Dieu ont �t� d�nonc�s d�j� (Apocalypse 18:23; Apocalypse 18:24) comme les deux grands crimes de la prostitu�e.

Grec : Parce qu�il a veng� le sang de ses serviteurs (en le redemandant) de sa main.

Ce second all�luia confirme le premier.

Sa fum�e est celle qui provient de l�embrasement de Babylone (Apocalypse 18:9; Apocalypse 18:18).

S�il est dit qu�elle monte aux si�cles des si�cles, c�est que la destruction de Babylone est d�finitive. Elle ne se rel�vera pas de ses cendres (comparer �sa�e 34:10).

Dans Apocalypse 14:11, cette image de �?la fum�e qui monte au si�cle des si�cles?� a un sens tout diff�rent.

Les vingt-quatre anciens louent Dieu comme � la fin de la troisi�me vision (Apocalypse 11:16) et avant l�ouverture des sceaux (Apocalypse 5:8).

De m�me que dans cette derni�re circonstance, les quatre �tres vivants se joignent � eux. Mais ils ne font pas entendre un cantique sp�cial; ils confirment seulement celui qui vient d��tre chant� par la grande foule, en pronon�ant un solennel : �?Amen, oui, cela est ainsi ! All�luia !?�

Cette voix qui sortit du tr�ne n��tait pas la voix de Dieu, puisqu�elle invitait � louer notre Dieu.

Pour la m�me raison, on peut h�siter � y voir la voix de Christ, qui, de plus, est c�l�br� comme �?l�Agneau?� dans le cantique suivant. C�est donc plut�t la voix de l�un des quatre �tres vivants, qui se trouvaient �?au milieu du tr�ne et autour du tr�ne?� (Apocalypse 4:6).

Une semblable invitation � tous les serviteurs de l��ternel se lit dans Psaumes 134:1; Psaumes 135:1.

L�expression les petits et les grands se trouve dans Apocalypse 11:18; Apocalypse 13:16.

Quelques manuscrits (A, Q) ajoutent et devant vous qui le craignez. M�me s�il est authentique, il n�en r�sulte pas que l�auteur e�t en vue deux classes de personnes : les serviteurs de Dieu au sens sp�cial (proph�tes, ap�tres) et les chr�tiens en g�n�ral. Et peut avoir, comme souvent, le sens de �?c�est-�-dire?� (Apocalypse 11:18, note).

Comme au verset 1, Jean ne voit pas la multitude, il entend seulement sa voix, qu�il compare au bruit des grandes eaux et du tonnerre (comparer Apocalypse 14:2).

Elle loue le Tout-Puissant de ce qu�il est entr� dans son r�gne (grec a r�gn�). Comparer Apocalypse 11:17.

Elle se r�jouit et tressaille d�all�gresse (Matthieu 5:12) du triomphe du r�gne de Dieu. Ce triomphe est c�l�br� comme les noces de l�Agneau, la consommation de l�union du Messie avec l��glise, son Epouse (grec sa femme), selon l�image qui, des proph�tes, a pass� chez tous les �crivains du Nouveau Testament (Os�e 2:18; �sa�e 54:4-8; �z�chiel 16:8; Matthieu 22:2; Matthieu 25:1; �ph�siens 5:22; �ph�siens 5:23; Apocalypse 21:9).

L��pouse s�est pr�par�e � l�union parfaite avec son divin �poux en lui demeurant fid�le jusqu�� la mort dans les luttes supr�mes qu�elle vient de traverser victorieusement.

Le Messie est appel� l�Agneau pour rappeler � l��glise qu�il l�a rachet�e par son sang pr�cieux (1 Pierre 1:19) et que c�est par l�effet de cette r�demption seulement qu�elle peut para�tre � ses c�t�s �?glorieuse, sans tache ni ride, mais sainte et irr�pr�hensible?� (�ph�siens 5:27).

Justifi�e par sa gr�ce, sanctifi�e par son esprit, il lui a �t� donn� de se rev�tir de fin lin, pur et �clatant. Ce fin lin (Apocalypse 3:18; Apocalypse 7:9), d�apr�s l�interpr�tation donn�e par le voyant lui-m�me, ce sont les justifications des saints, c�est-�-dire les d�clarations par lesquelles Dieu reconna�t et proclame la justice des saints. Tel est le sens de ce mot : justification dans Romains 5:16; Romains 5:18. D�autres l�entendent des �uvres par lesquelles les saints manifestent leur justice. Dans Apocalypse 15:4 il d�signe les ordonnances divines.

Il ressort de la suite (verset 10) que c�est un ange qui parle � Jean. L�ordre d��crire sp�cialement cette d�claration du bonheur des convi�s rappelle Apocalypse 14:13.

Ceux qui sont appel�s au banquet des noces sont les membres de l��glise, qui ont �t� justifi�s par le sang de l�Agneau (Note pr�c�dente; comparez Matthieu 22:2). C�est leur assembl�e qui est appel�e l��pouse.

Le banquet des noces ne signifie pas autre chose que les noces elles-m�mes (verset 7). L�image des noces (grec du mariage) figure l�union de l��glise, avec Christ, son �poux.

Le symbole du banquet (grec repas) �voque l�id�e de la joie de chacun des membres de l��glise, peut-�tre aussi celle de leur communion personnelle avec Celui qui est pour eux le pain de vie (comparer Apocalypse 7:16; Apocalypse 21:6; Luc 14:15).

Une seconde fois l�ange s�adresse au voyant. Un intervalle s�pare les deux allocutions. La premi�re renfermait un ordre d��crire, la seconde une simple d�claration. Celle-ci certifie la divine authenticit� des paroles que Jean doit �crire (verset 9). D�autres, avec moins de raison, �tendent la d�claration � toutes les paroles adress�es au voyant depuis Apocalypse 17:1, et m�me � l�Apocalypse dans son ensemble (comparer Apocalypse 21:5; Apocalypse 22:6).

On a dit que l��motion �prouv�e par le voyant devant la solennelle d�claration de l�ange, et � la pens�e que toute la vision de l�avenir est arriv�e � son terme glorieux, le porte � cet acte d�adoration.

Mais n�est il pas plus naturel de supposer qu�il prend l�ange qui lui parle pour le Seigneur J�sus lui-m�me ? L�autorit� avec laquelle cet ange affirmait que les paroles qu�il venait de prononcer �taient �?les v�ritables paroles de Dieu?�, pouvait faire illusion � Jean, en lui rappelant des affirmations analogues du Christ (Jean 3:34); et la parole m�me qu�il devait �crire r�sumait l�enseignement que J�sus avait donn� dans la parabole des noces (Matthieu 22:1 et suivants).

J�sus n�e�t point repouss� un tel hommage (Apocalypse 1:17; Apocalypse 5:8-14); mais l�ange reprend vivement le proph�te, en lui d�clarant qu�il est son compagnon de service et celui de ses fr�res, serviteur comme eux (H�breux 1:14; H�breux 2:16) du Dieu seul adorable (voir des d�fenses semblables, Apocalypse 22:8; Apocalypse 22:9; Actes 10:25-26; Actes 14:11-15). Ces fr�res du voyant sont sp�cialement les proph�tes de la nouvelle Alliance (Apocalypse 22:9).

Avoir le t�moignage de J�sus, c�est, d�apr�s les paroles qui suivent, avoir re�u le t�moignage que J�sus se rend � lui-m�me dans l�esprit de ceux qui croient en lui (comparer Apocalypse 1:2).

Cette remarque, qu�elle fasse encore partie du discours de l�ange ou qu�elle soit une r�flexion ajoutes par Jean, confirme la d�claration de l�ange qu�il est le compagnon du voyant et des proph�tes.

Le t�moignage de J�sus est l�esprit m�me de la proph�tie. Tous les organes de cet esprit, tous ceux qui ont le t�moignage de J�sus, sont �gaux entre eux.

Plan

A. Le Christ vainqueur de la b�te et des rois de la terre

Apparition du Christ

Jean voit le ciel s�ouvrir�; sur un cheval blanc para�t le � fid�le et v�ritable, � qui vient pour le jugement. Il a des yeux de flamme, de nombreux diad�mes, un nom que seul il conna�t. Son v�tement est teint de sang. Il se nomme la Parole de Dieu. Les arm�es c�lestes le suivent. De sa bouche sort une �p�e�; il exerce office de Messie et ex�cute les jugements de Dieu. Il porte, �crit sur son v�tement, son titre de Roi des rois (11-16).

Les oiseaux convi�s au festin

Un ange debout dans le soleil appelle les oiseaux � se repa�tre de la chair des rois et des hommes de toute condition (17, 18).

La fin de la b�te et de ses alli�s

Jean voit la b�te et les rois assembl�s avec leurs arm�es pour combattre le Christ et son arm�e. La b�te et le faux proph�te, qui avaient s�duit les hommes, sont pris et jet�s vivants dans l��tang de feu. Les autres sont tu�s par l��p�e du Christ�; et les oiseaux d�vorent leurs chairs (19-21).

La victoire de Christ, le millenium et le jugement dernier 19.11 � 20.15

11 � 21 Le Christ vainqueur de la b�te et des rois de la terre

Le ciel ouvert est l�indice d�une nouvelle vision qui commence (Apocalypse 4:1; Apocalypse 11:19; Apocalypse 15:5). Le Seigneur J�sus appara�t sous des traits d�j� d�peints (Apocalypse 6:2). Il est d�sign� par les m�mes termes que dans Apocalypse 3:14.

Il juge avec justice (�sa�e 11:4), et son jugement sera le combat, la guerre qu�il va soutenir (Apocalypse 16:16, note). Ou, suivant d�autres : il combat, il fait la guerre pour ex�cuter ses justes jugements. Comparer sur ce jugement et sur ceux qu�il atteint, Apocalypse 20:3, note.

Apocalypse 1:14. Symbole de sa toute science, et du pouvoir qu�il a de d�truire tout ce qu�il aper�oit de contraire � la sainte volont� de Dieu.

Parce qu�il est �?le Roi des rois et le Seigneur des Seigneurs?� (verset 16) et qu�il doit vaincre la b�te et les rois de la terre (verset 19).

Ce nom, personne ne le conna�t que lui-m�me, parce que c�est un nom ineffable, dans lequel s�exprimera la gloire dont il sera rev�tu � son retour (Apocalypse 3:12). On ne saurait l�identifier avec le nom par lequel il est d�sign� au verset suivant.

Ce sang est celui de ses ennemis qu�il vient de fouler au pressoir (Apocalypse 14:19-20; �sa�e 63:1-3), et non son propre sang, qu�il a r�pandu pour sauver les hommes.

Apr�s la description du cavalier, l�indication de son nom : la Parole de Dieu. Ce nom caract�ristique le d�signe comme celui auquel tend et en qui se concentre toute la r�v�lation. Il est cette r�v�lation personnifi�e. Il est celui qui a fait conna�tre, qui a accompli comme Agneau, et qui va ex�cuter comme Juge le dessein �ternel de Dieu. Ici appara�t, pour la premi�re fois, cette notion capitale de la Parole (grec le logos), qui se retrouvera d�velopp� dans l��p�tre (1 Jean 1:1) et dans le prologue de l��vangile de Jean (Jean 1:1-18).

Ce sont les anges (Luc 2:13) qui entoureront le Christ quand il reviendra pour le jugement (Matthieu 16:27; Matthieu 25:31; Matthieu 26:53). Eux aussi sont sur des chevaux blancs qui les signalent comme des vainqueurs, et sont v�tus de fin lin blanc et pur, symbole de leur saintet� parfaite.

L��p�e tranchante, qui sort de sa bouche (Apocalypse 1:16), figure la sentence irr�vocable qu�il prononcera sur les ennemis de Dieu et qu�il ex�cutera sans r�mission (�sa�e 11:4; 2 Thessaloniciens 2:8).

Ainsi s�accomplira la proph�tie du Psaumes 2:9 : (comparez Apocalypse 2:27; Apocalypse 12:5) il gouvernera les nations avec un sceptre de fer. Son jugement ex�cutera le d�cret de Dieu, comme le montre le retour de l�image de la cuve foul�e, emprunt�e � �sa�e 63:3; � cette image d�j� employ�e Apocalypse 14:19-20 est jointe ici celle du vin du courroux de Dieu, qui se trouvait en Apocalypse 14:10

Sur son v�tement et sur sa cuisse ou sa hanche veut dire, d�apr�s la plupart, sur son v�tement � la hauteur de la cuisse ou de la hanche, de mani�re � �tre bien en �vidence quand le cavalier passait.

Ce nom, qui lui a �t� d�j� donn� Apocalypse 17:14, lui convenait dans le r�le qu�il va assumer de juge et ex�cuteur des rois et des puissants (verset 19).

Un ange, oppos� aux arm�es c�lestes (verset 14).

Dans le soleil, qui l�entoure de l��clat de la victoire et le rend visible � tous les regards. L�effrayante image du festin auquel sont convi�s tous les oiseaux (comparez �z�chiel 39:17-20) peint, non seulement la destruction compl�te, mais la fin ignominieuse des ennemis de Dieu.

�tre priv� de s�pulture, devenir la p�ture des oiseaux de proie �tait consid�r� par les anciens comme le comble de l�opprobre. Tous les hommes, de quelque condition qu�ils soient (Apo comparez 6.15), qui auront fait alliance avec la b�te (verset 19), seront livr�s � ce terrible ch�timent.

La b�te (Apocalypse 13:1, note) et les rois de la terre avec leurs arm�es, qui ont �t� assembl�s pour faire la guerre (Apocalypse 16:14; Apocalypse 16:16), repr�sentent tous les peuples alli�s de l�empire romain ou soumis � sa domination (comparer Apocalypse 20:3, note).

Au lieu de : leurs arm�es, � porte : ses arm�es, les arm�es de la b�te.

La lutte n�est pas d�crite, parce qu�il ne s�agit pas d�une bataille proprement dite, mais d�un jugement aussit�t ex�cut� (Apocalypse 16:14, note).

Avec la b�te fut pris le faux proph�te, qui �tait repr�sent� dans 13.11 et suivants comme une autre b�te qui montait de la terre, qui avait deux cornes semblables � celles d�un agneau, et � qui ce titre de faux proph�te avait �t� d�j� donn� dans Apocalypse 16:13. Ses m�faits sont caract�ris�s dans les m�mes termes qu�� Apocalypse 13.

Pas plus que la b�te, le faux proph�te n�est un individu sp�cial. La premi�re repr�sente le pouvoir politique, l�empire romain; le second, les pr�tres, les magiciens, les pr�tendus sages qui soutenaient le pouvoir de Rome (Actes 13:6 et suivants) et le culte rendu � l�empereur.

Vivants, par opposition aux autres (verset 21).

Grec : L��tang de feu, lequel (�tang) est br�lant dans du soufre (comparer Matthieu 5:22; Luc 16:23). Satan et les r�prouv�s seront trait�s de m�me (Apocalypse 20:10; Apocalypse 20:15).

Les autres sont ceux �num�r�s au verset 18. Ils ne sont pas directement jet�s dans l��tang de feu, mais livr�s � la mort physique, et � une mort ignominieuse (verset 18, note), pour passer plus tard par le jugement dernier (Apocalypse 20:11 et suivants).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 19". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/revelation-19.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile