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Bible Commentaries
4

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

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versets 1-18

L�ap�tre termine son �p�tre par quelques importantes exhortations g�n�rales.

Ch. 4 v. 2-6 � Exhortations g�n�rales pour les saints

Ch. 4 v. 2-4 � Importance de la pri�re de fa�on pers�v�rante

Ch. 4 v. 2 � Pers�v�rance dans la pri�re pour combattre, marcher et rester dans la communion divine

[4:2] Il veut que les saints se maintiennent par la pri�re dans la communion avec Dieu, et dans le sentiment de leur d�pendance de lui, dans la conscience de sa proximit�, et de sa disposition � les exaucer; car ce qui s�adresse au c�ur ne suffit pas pour la marche : il faut que l��me connaisse ses propres rapports avec Dieu, en s�exer�ant dans ces rapports, et qu�elle re�oive directement de lui ce qui l�assure de son amour. On doit pers�v�rer dans la pri�re. Si nous n�avons pas la force de Dieu, nous sommes en lutte avec le mal, qui a prise sur nos pauvres c�urs : il faut donc s�entretenir avec Dieu. On y veille avec propos arr�t� du c�ur; ce n�est pas par occasion seulement : chacun peut crier quand il est dans le besoin, mais notre c�ur, s�par� du monde et de tout ce qui y tient, s�occupe avec Dieu de tout ce qui regarde la gloire de son nom, selon la mesure dans laquelle nous nous y int�ressons. On combat dans la pri�re avec un esprit de gr�ce et d�tach� de tout, n�ayant pour but, dans sa marche individuelle et dans l�Assembl�e, que la gloire de Dieu. Ainsi on comprend que Dieu agit et ne nous abandonne pas, et les actions de gr�ces se retrouvent toujours dans les pri�res que nous lui adressons.

Ch. 4 v. 3-4 � D�pendance de la pri�re pour la b�n�diction dans le service

[4:3] Paul sentait qu�il d�pendait ainsi de Dieu pour cette b�n�diction, et il demandait d�avoir part aussi aux pri�res des Colossiens, pour que Dieu lui ouvre la bouche [4:4] et qu�il annonce l��vangile comme il devait le faire.

Ch. 4 v. 5-6 � Marche vis-�-vis des autres hommes

Ch. 4 v. 5 � Sagesse pour �ter l�occasion au monde hostile

Or, nous sommes dans un monde hostile, o� l�hostilit� se r�veille facilement quand elle n�existe pas d�j� ouvertement, et o� l�on se scandalise vite des choses dans lesquelles peut-�tre le chr�tien ne veut ni ne voit aucun mal. Il faut �ter l�occasion � ceux-l� m�mes qui en cherchent une [(2 Cor. 11:12)]; [4:5] il faut que les saints marchent dans la sagesse � l��gard de ceux qui sont dehors.

Distinction du dedans et du dehors, et amour agissant envers ces derniers

[4:5] Combien le dehors et le dedans sont nettement distingu�s ici ! Le dedans que Dieu reconna�t, c�est sa famille, son �glise; ce sont les siens. Le dehors c�est le monde, ceux qui ne se sont pas joints au Seigneur. La distinction est nettement trac�e, mais l�amour est actif envers ceux de dehors; et jouissant de la communion de Dieu, il est soigneux de ne rien faire qui puisse emp�cher les autres de jouir de cette communion.

Importance des occasions pour atteindre le c�ur de l�homme naturel, selon Dieu

[4:5] Mais il y a plus que cela : on doit � saisir l�occasion � (vers. 5). L�homme naturel, pr�occup� de ses affaires et peu dispos� � s�occuper des choses s�rieuses, n�offre gu�re l�occasion � l�amour chr�tien de lui pr�senter la gr�ce et la v�rit�, et de l�engager � s�occuper de son �me, servant ainsi le Seigneur et usant de l�occasion en son nom. Mais le c�ur de l�homme ne peut se soustraire toujours � l�influence des circonstances qui l�entourent. Souvent celles-ci rendent t�moignage � sa conscience et � son c�ur qu�il est sous la domination du p�ch�; elles lui montrent qu�il mange d�j� ici-bas ses fruits amers; ces circonstances rappellent � sa conscience un Dieu trop oubli�, et parlent avec la puissante voix de l�affliction � un c�ur bris�. Alors du moins, ce c�ur est heureux d�avoir une ressource en Dieu, quand le roseau cass� sur lequel il s�appuyait lui perce la main [(�s. 36:6)]. Dieu lui-m�me agit sur l�homme par ces occasions et dans toutes les circonstances de la vie. Quand le chr�tien marche avec le Seigneur, il sait profiter des occasions qui lui sont ainsi offertes. Satan peut bien tromper l�homme, mais il ne peut emp�cher Dieu de parler au c�ur. [4:6] On est heureux de marcher assez avec Dieu pour lui servir de voix en parlant aux pauvres p�cheurs; aussi notre parole doit-elle �tre toujours l�expression de cette s�paration du mal, de la puissance de la pr�sence de Dieu qui nous �loigne du mal int�rieurement, en sorte que notre conversation fasse sentir aux autres la force de cette pr�sence de Dieu, et que � dans toutes les questions soulev�es dans le c�ur de l�homme �gar� de son chemin dans la confusion et les t�n�bres, et m�me par l� �garant les autres � nous sachions donner une r�ponse qui vienne de la lumi�re, et qui apporte cette lumi�re avec elle.

Ch. 4 v. 7-18 � Salutations et exhortations finales

Ch. 4 v. 7-14 � Manifestations d�amour r�ciproques entre fr�res

Ch. 4 v. 7-9 � Int�r�t et t�moignage d�amour mutuels

[4:7] Tychique devait assurer les Colossiens de l�int�r�t que l�ap�tre portait � leur bien-�tre, [4:9] et de sa confiance dans l�int�r�t qu�eux aussi lui portaient. [4:8] Paul aime � rendre t�moignage � l�amour des autres et � l�int�r�t qu�eux aussi portent aux progr�s de l��vangile et au bonheur des fid�les.

Ch. 4 v. 10 � T�moignage rendu � Marc, mais non par les liens de la chair

[4:10] Marc, qui autrefois avait recul� devant les difficult�s de l��uvre [(Act. 15:37-38)], re�oit ici un t�moignage de la part de l�ap�tre; plus tard, lorsqu�il eut su se rendre utile � Paul lui-m�me, il en re�ut un meilleur encore (2 Tim. 4:11); telle est la gr�ce. Le secret de l�int�r�t que Barnabas prenait � Marc (Actes 15:37-40) perce ici : Marc �tait son proche parent; ce cher serviteur de Dieu �tait de Chypre comme lui; il y alla et prit Marc avec lui. La chair et le juda�sme p�n�trent partout. Il faut la puissance de l�Esprit de Dieu pour nous �lever au-dessus des liens de la chair, et nous placer en dehors de son influence.

Ch. 4 v. 14 � Mention de D�mas sans ajout particulier

[4:14] D�mas ne re�oit aucun t�moignage particulier; l�ap�tre fait part aux Colossiens de ses salutations, mais se tait sur lui. Dans la seule �p�tre � Phil�mon il est nomm� parmi d�autres comme coouvrier de l�ap�tre [(Phil�m. 24)]; plus tard, D�mas a quitt� Paul [(2 Tim. 4:10)]. C��tait un fr�re; l�ap�tre reconna�t ses droits, mais ne dit rien : il n�a rien � dire. Les mots � et D�mas � sont d�une singuli�re froideur, si on les compare avec le style ordinaire de Paul.

Ch. 4 v. 15-18 � Liens entre les assembl�es de Colosses et Laodic�e

Ch. 4 v. 16 � �change de lettres de Paul entre les assembl�es

On peut remarquer que l��p�tre aux �ph�siens a �t� �crite en m�me temps que celle qui nous occupe et envoy�e par le m�me Tychique [(�ph. 6:21-22)], dont il est fait mention ici [(4:7)]. [4:16] L��p�tre � de Laodic�e � (vers. 16) est, je n�en doute pas, une �p�tre �crite par Paul et qu�on devait recevoir dans cette assembl�e de Laodic�e, �p�tre dont ceux de Colosses devaient profiter � peut-�tre l��p�tre aux �ph�siens, qui pouvait avoir �t� communiqu�e � l�assembl�e de Laodic�e. Quoi qu�il en soit, tout ce qui est dit � ce sujet, c�est que cette �p�tre �tait celle dont l�assembl�e de Laodic�e �tait en possession, et nullement qu�elle lui e�t �t� adress�e directement, mais bien plut�t le contraire. Il est tr�s possible qu�une lettre, que cent lettres aient �t� adress�es par Paul � d�autres personnes ou � d�autres assembl�es, lettres qu�il n��tait pas dans les desseins de Dieu de conserver pour l��glise universelle; mais ici il n�y a aucune preuve qu�une lettre ait �t� �crite � l�assembl�e de Laodic�e. Tychique �tait charg� de deux lettres; il se peut qu�il en ait port� trois, dont l�une ne diff�rait que dans quelques d�tails d�application et qui servait pour les Colossiens de confirmation � celle qu�ils avaient eux-m�mes re�ue, sans que ce f�t au fond une autre communication divine, profitable pour d�autres temps. Mais, je le r�p�te, il ne para�t pas qu�il en soit ainsi, d�apr�s ce qui est dit ici. On peut dire � une lettre venant de Laodic�e � en parlant d�une lettre adress�e � Laodic�e et apport�e de cette ville, mais ce n�est pas ainsi qu�on s�exprime en g�n�ral. Nous avons vu que la lettre aux �ph�siens est une autre communication de l�Esprit de Dieu. Elle nous a �t� conserv�e : nous ignorons si celle venant de Laodic�e �tait la m�me, communiqu�e seulement aux chr�tiens de cette ville, ou bien si c��tait une autre lettre dont les Laodic�ens devaient faire part � l�assembl�e des Colossiens qui �tait dans leur voisinage, lettre qui, n�ajoutant rien aux r�v�lations divines, ne nous a pas �t� conserv�e.

Ch. 4 v. 15 � Soins de l�ap�tre pour l�assembl�e de Laodic�e

[4:15] Il para�t que les chr�tiens n��taient pas tr�s nombreux � Laodic�e. L�ap�tre salue les fr�res de cette ville. Il y en avait quelques-uns qui se r�unissaient chez un certain Nymphas; ils n��taient pas dans le cas de recevoir une lettre, qui leur f�t adress�e � eux en particulier, mais l�ap�tre ne les oublie pas; toutefois ce qu�il dit ici est une preuve presque certaine que l�ap�tre ne leur avait adress� aucune �p�tre. Il n�aurait pas envoy�, par l�entremise des Colossiens, des salutations aux fr�res de Laodic�e s�il avait adress�, en m�me temps, une �p�tre sp�ciale � ceux-ci. Le fait para�t assez clair : il y avait des fr�res � Laodic�e, mais ils �taient peu nombreux et ne se trouvaient pas dans un �tat distinct qui donn�t lieu � une �p�tre. Mais cette petite assembl�e chez Nymphas ne devait pas �tre oubli�e [4:16] et devait profiter des �p�tres adress�es � d�autres assembl�es plus consid�rables, dont l��tat exigeait une �p�tre ou fournissait l�occasion d�en �crire une; et ces �p�tres, d�apr�s les ordres de l�ap�tre, �taient transmises � Laodic�e.

Partage des gr�ces spirituelles re�ues par les assembl�es

[4:16] Quant � l��p�tre aux Colossiens, ceci n�est pas une supposition : l�ap�tre ordonne express�ment aux chr�tiens de Colosses de la faire lire � l�assembl�e de Laodic�e. Celle-ci avait re�u une autre �p�tre encore d�une autre assembl�e, et les Colossiens devaient profiter de cette �p�tre-l� aussi, de la m�me mani�re; les deux assembl�es, qui �taient voisines, devaient jouir mutuellement des gr�ces spirituelles qui leur �taient accord�es.

Ch. 4 v. 17 � Exhortation particuli�re dans le service

[4:17] L�ap�tre n�oublie pas m�me des personnes particuli�res dont la charit� devait se souvenir : Archippe re�oit une exhortation solennelle de penser au minist�re que le Seigneur lui avait confi�, et d�accomplir son �uvre.

L�ap�tre n�avait pas vu ces assembl�es de Colosses et de Laodic�e (voyez chap. 2, vers. 1).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Colossians 4". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/colossians-4.html.
 
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