Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!

Bible Commentaries
Genèse 12

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

Recherche de…
Enter query below:

versets 1-20

Principe de l�appel et de l��lection

Manifestation de ce nouveau principe en Abram

Ici donc, nous changeons enti�rement de syst�me et d�ordre de pens�es. Un principe, qui �tait, sans doute, en exercice d�s le commencement, mais qui ne s��tait point encore manifest� comme base d�un ordre de choses sur la terre, est proclam� et se dessine dans l�histoire de la terre.

[12:1] Abram est appel�, �lu, [12:2] et devient le d�positaire personnel des promesses.

D�ch�ance religieuse de l�homme s�assujettissant aux d�mons, et appel de Dieu pour s�parer Son peuple par la foi

Ici, afin que le grand principe de l�appel et de l��lection soit gard� dans sa puret�, comme acte de Dieu, l�occasion qui y donne lieu, ou le fait auquel nous avons fait allusion [(Jos. 24:2)], n�est pas mentionn�. [12:1] Dieu, apr�s le jugement, intervient en gr�ce souveraine pour se choisir une famille qui lui appartienne par l�appel de la gr�ce : principe de la plus haute importance. Cependant il est bon de remarquer ce que l�histoire de la Bible nous dit ailleurs, c�est qu�� cette �poque, l�idol�trie avait pris pied dans la famille de Sem m�me : � Vos p�res, dit Josu� (24:2), T�rakh, p�re d�Abraham et p�re de Nakhor, ont habit� anciennement au del� du fleuve, et ils ont servi d�autres dieux �. Or, ces dieux, c��taient des d�mons (l Cor. 10:20)1. Ceci nous fait voir que, depuis l��poque o� Dieu �tait intervenu en jugement2 et en puissance, les d�mons avaient usurp� cette place dans l�esprit de l�homme, en apparaissant � ses yeux comme les sources de l�autorit� qui se manifestait et des b�n�dictions encore accord�es, et comme auteurs des ch�timents inflig�s. Ces d�mons se pr�tant aux convoitises du coeur corrompu de l�homme, l�homme, qui leur attribuait le pouvoir de r�pondre � ses d�sirs ou de d�tourner les choses qu�il craignait, fut conduit � leur faire l�hommage de son adoration, de sa reconnaissance et de sa frayeur. Ce ne fut plus seulement l�homme corrompu et en r�bellion contre Dieu, ce fut la religion m�me qui le corrompait, l�homme se faisant une religion de sa corruption m�me. Les d�mons avaient occup� la place de Dieu dans son esprit, et usant de l�ascendant qu�ils avaient pris sur sa conscience, ils l�endurcirent et la fauss�rent, de sorte qu�il devint religieusement mauvais, ce qui est la pire d�gradation. Quel �tat ! quelle folie ! Jusques � quand, Seigneur ? Mais, si la race humaine s�enfonce ainsi dans les t�n�bres, en prenant les d�mons pour ses dieux; si, dans l�impuissance de se maintenir seule, elle remplace la r�bellion contre Dieu, par l�assujettissement � ce qui est plus �lev� qu�elle dans la r�bellion, et se met sous sa triste d�pendance, Dieu se l�ve et nous transporte au-dessus de tout ce mal : par son appel, il nous introduit dans ses propres pens�es, plus pr�cieuses que le r�tablissement de ce qui est tomb�. Il se s�pare un peuple et lui donne des esp�rances en harmonie avec la majest� et l�amour de Celui qui l�appelle; il le place dans une proximit� de Lui o� la b�n�diction du monde, par son gouvernement, ne l�aurait jamais plac�; il est son Dieu; il s�entretient avec lui d�une mani�re qui est en rapport avec cette intimit�, et nous entendons parler, pour la premi�re fois, de la foi (15:6), bas�e sur ces entretiens et ces t�moignages directs de Dieu; quoiqu�elle puisse avoir op�r� r�ellement depuis le commencement.

1 Ce passage est une citation de Deut. 32:17.

2 Savoir dans le d�luge. Il ne para�t pas que l�idol�trie se soit introduite auparavant.

Ch. 12 v. 1-3 � L�appel de Dieu introduit un nouvel ordre de choses sur la terre

Depuis le douzi�me chapitre donc, se d�veloppe un tout nouvel ordre d��v�nements, relatifs � l�appel de Dieu, � ses alliances, � ses promesses, � ses conseils, � la manifestation de son peuple, comme peuple particulier sur la terre.

Histoire des relations de Dieu avec l�homme

Avant le d�luge, c��tait l�homme tel qu�il est dans sa chute, devant Dieu; et, quoiqu�il y e�t un t�moignage depuis le commencement, il n�y avait pas eu d�intervention dispensationnelle de Dieu dans ses propres voies, [6:11] mais l�homme, laiss� � lui-m�me ensuite de ce t�moignage, se livra � une telle violence et � une telle corruption, [6:17] que Dieu envoya le d�luge en jugement sur le monde. [11:9] Apr�s le d�luge, Dieu �tant intervenu en jugement, nous avons le gouvernement du monde et ce qui en advient; mais les nations une fois form�es, s��tant soumises � la puissance du d�mon, l�appel de Dieu, ses �lus et ensuite son peuple, semence du d�positaire des promesses, se pr�sentent � notre vue. [12:1] C�est pourquoi nous voyons ces �lus appel�s � se s�parer enti�rement de tout ce qui les rattachait � leur position naturelle sur la terre, et, en m�me temps, � appartenir � Dieu, sur le principe de la promesse et de la confiance en la parole que Dieu avait prononc�e : � Va-t�en de ton pays et de ta parent�, et de la maison de ton p�re, dans le pays que je te montrerai �. C��tait l� un �v�nement bien solennel; c��tait en principe le jugement du monde, quoique ce f�t selon la gr�ce envers ceux qui �taient appel�s � en sortir.

Dieu d�sire un peuple tir� du monde, peuple dont Abram est le chef

[11:9] Afin de bien comprendre ceci, il faut nous souvenir que le monde avait �t� constitu� par le jugement de Dieu sur l�entreprise de la tour de Babel. Des nations et des pays avaient �t� form�s, comme il en est encore de nos jours. C��tait l� le monde. Satan le dominait compl�tement. [12:1] Or ce monde m�me, form� providentiellement par Dieu, Abraham �tait appel� � le quitter. Dieu voulait avoir en dehors du monde une famille, un peuple qui ne f�t pas du monde, quoiqu�il en f�t tir�. Un autre fait ajoute encore � l�importance d�Abraham : il y avait eu des saints isol�s, connus ou inconnus, mais depuis Adam, il n�y avait pas eu de chef de race. Adam tomb� �tait le p�re d�une race d�chue. [12:2-3] Abram fut appel� pour �tre la racine de l�arbre de la promesse, la racine du peuple de Dieu, naturel ou spirituel, � le p�re de la circoncision, et le p�re de tous ceux qui croient.

Part double de la foi ici-bas

Ch. 12 v. 4-6 � Marche par la foi : r�ponse d�Abram � l�appel de Dieu

R�pondre � l�appel divin n�cessite d��tre tout � Dieu

[11:31] Au commencement, Abraham tenait encore � sa famille, ou, du moins, il n�a pas rompu avec elle; et bien qu�il quitte sa patrie sur l�appel de Dieu, il reste aussi loin qu�auparavant de la terre de la promesse; car, lorsqu�il est ainsi appel�, l�homme doit �tre enti�rement � Dieu sur un nouveau principe. � [12:4] Enfin, il part, comme Dieu le lui avait dit.

Appel et promesses de Dieu pour la foi

[12:1] Nous voyons donc Abram, appel� par la manifestation de la gloire de Dieu (comp. Act. 7 [v. 2]), pour le voyage de la foi. [12:2] Il re�oit les promesses, soit d�une post�rit� nombreuse, [12:3] soit de la b�n�diction de toutes les familles de la terre en lui1.

1 Cette derni�re promesse dans l�histoire d�Abraham n�est r�p�t�e qu�au chap. 22 [(v. 18)], et l� � sa semence seule; la promesse de la terre et d�une nombreuse post�rit� est souvent adress�e � lui et � sa semence. C�est � cette promesse faite � Abraham au chap. 12 et confirm�e � la semence au chap. 22, que l�Ap�tre fait allusion dans l��p�tre aux Galates [(Gal. 3:16)]. La post�rit� terrestre, au contraire, devait �tre nombreuse.

Vie et marche par la foi � Comparaison avec H�b. 11

[12:5] Il part; il arrive. Il n�y a pas beaucoup d�exp�riences; quoiqu�il y ait une connaissance de Dieu plus profonde dans une marche qui est toute de foi; la puissance de Dieu s�y d�ploie, et l�homme marche avec Dieu. Dans l�histoire de Jacob, au contraire, on remarque un grand nombre d�exp�riences. Arriv� en Canaan, Abram n�y poss�de rien; car sa vie doit toujours �tre une vie de foi, et en comparant ce chapitre avec H�b. 11, nous voyons ce qui r�sulte pour les croyants, du fait d��tre laiss�s sur la terre comme �trangers et voyageurs, sans �tre mis en possession de ce qui leur est promis [(H�b. 11:13)]. [H�b. 11:9] Par l�ob�issance de la foi, Abram entre dans la terre promise, et il n�a pas m�me o� y poser son pied; [H�b. 11:10] mais de ce fait (car Dieu, quoiqu�il puisse mettre � l��preuve, ne peut laisser la foi sans r�ponse), le patriarche a devant lui la cit� qui a des fondements [H�b. 11:16] et une meilleure patrie. Lorsqu�il ne poss�de rien encore, l��nergie de la foi, par la gr�ce, le place dans une position qui le met forc�ment en rapport avec des choses meilleures et plus �lev�es, car Dieu l�avait appel� d�un appel personnel pour la b�n�diction. De m�me, en pratique, nous sommes entr�s dans l��glise et dans les choses c�lestes ici-bas; mais nous avons la marche de la foi, non pas la possession, et la source c�leste de tout est devant nous. � Ur, Abram ne pouvait pas voir la patrie c�leste : �tranger dans le pays de la promesse, cette patrie est l�objet naturel de son �me, selon la gr�ce. Tel est notre propre cas; seulement Abram s��l�ve au-dessus de son appel, et nous entrons par l�Esprit dans les choses auxquelles nous sommes appel�s.

Ch. 12 v. 7-8 � Adoration et communion par la foi

Ch. 12 v. 7 � Seconde r�v�lation de Dieu � Abram, amenant culte et communion par la foi

[12:7] Mais le Seigneur se r�v�le une seconde fois � Abraham dans le pays, dans le lieu auquel il avait �t� appel�. [12:1] La premi�re fois, le Dieu de gloire lui �tait apparu pour le faire sortir du pays qu�il habitait [(Act. 7:2-3)] et le faire marcher dans le sentier de la promesse. |12:7] La seconde fois, l��ternel se r�v�le � lui pour l�admettre dans sa communion, s�entretient avec lui, lui d�veloppe comment la promesse sera accomplie, et alors Abram lui rend culte. Le fid�le, p�lerin et �tranger n�a, sur la terre, que sa tente et son autel.

L�adoration suit la s�paration d�avec le monde

Nous avons ici la seconde partie de la vie de la foi. [12:1] La r�v�lation de Dieu, quand nous sommes loin de Lui, nous fait sortir dans le chemin de la foi et dirige notre marche vers le ciel; [12:7] quand nous jouissons de notre part c�leste, Dieu se r�v�le � nous pour la communion, le culte et une pleine manifestation de ses voies. Le Canan�en est dans le pays, l�h�ritier de la promesse ne poss�de rien de tout ce qui lui est promis. Nous avons � faire avec des m�chancet�s spirituelles dans les lieux c�lestes [(�ph. 6:12)]; mais l��ternel se r�v�le, montre l�h�ritier et l�h�ritage pour l��poque o� le Canan�en sera loin : ainsi Abram adore par la foi, comme ci-devant il marchait par la foi. C�est l� la compl�te et double portion de la foi.

Ch. 12 v. 9-20 � Le manque de foi entra�ne dans le monde

La recherche de l�appui du monde interrompt la communion avec Dieu

Le reste de ce chapitre est l�historique de son manque de foi. [12:10] Press� par les circonstances, Abram ne consulte pas Dieu; il se trouve en pr�sence du monde o� il cherche asile et secours, [12:13] et renie sa vraie relation avec sa femme, pr�cis�ment comme cela a eu lieu relativement � l��glise; [12:16] il est ch�ri du monde [12:17] que Dieu juge enfin, [12:20] et d�o� il le renvoie. [12:9] Depuis le moment o� Abram s�est mis en chemin pour l��gypte [13:3-4] jusqu�� son retour au point de d�part, il n�a point eu d�autel �lev� � l��ternel. Quand il quitte l��gypte et reprend sa position d��tranger en Canaan, il a son autel comme pr�c�demment; mais il faut d�abord qu�il revienne au m�me lieu o� il avait b�ti son autel au commencement et qu�il le retrouve l�. Quel avertissement pour les chr�tiens, quant aux relations de l��glise avec Christ ! Quoique le monde puisse parfois venir en aide � l��glise, ces relations avec Christ ne peuvent �tre maintenues d�s que nous recherchons cette aide.

Signification du type de la femme

Rappelons ici une remarque faite ailleurs, que, dans les types, la femme repr�sente la position o� se trouvent ceux qui nous y sont pr�sent�s en figure � l�homme, la conduite, soit fid�le, soit infid�le, de ceux qui sont dans cette position.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 12". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/genesis-12.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile