Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!

Bible Commentaries
Philippiens 4

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

Recherche de…
Enter query below:

versets 1-23

Ch. 4 v. 1-3 � Fermet� et travail par la gr�ce, dans la marche ici-bas

Ch. 4 v. 1 � Demeurer ferme dans le Seigneur, en ayant les yeux sur Lui

Cons�quences difficiles de la fermet�, m�me parmi les saints

[4:1] Ainsi, les Philippiens devaient donc demeurer fermes dans le Seigneur. C�est une chose difficile lorsque la mesure spirituelle de la vie chr�tienne a universellement baiss�; c�est une chose p�nible aussi; car en demeurant fid�le, on s�isole beaucoup et les c�urs des autres sont g�n�s. Mais l�Esprit nous a donn� tr�s clairement l�exemple, le principe, le caract�re de cette marche et la force n�cessaire pour la suivre. Si on a les yeux sur Christ, tout est facile : sa communion donne de la clart� et de la certitude, et vaut tout le reste, tout ce que, peut-�tre, nous perdons.

Douceur de Paul sur ce sujet, en contraste avec celui des faux docteurs

Cependant l�ap�tre parle avec douceur de ces personnes; elles n��taient pas pour son c�ur comme les faux docteurs juda�sants, qui corrompaient les sources de la vie et barraient le chemin qui conduit l��me � la communion de Dieu en amour. Les premiers avaient perdu la vie de communion ou n�en avaient jamais eu que l�apparence. Paul les pleurait [(3:18-19)].

Ch. 4 v. 2-3 � Pens�e de Paul pour tous ceux qui travaillent pour Christ

Je pense que l�ap�tre avait envoy� sa lettre aux Philippiens par �paphrodite [(2:28)], qui aussi, il est probable, avait �crit cette lettre sous sa dict�e; Paul ayant dict� toutes ses �p�tres, sauf celle aux Galates, qu�il a �crite de sa propre main, ainsi qu�il nous le dit lui-m�me [(Gal. 6:11)]. [4:3] Quand donc l�ap�tre dit : mon � vrai [ou fid�le] compagnon de travail � (chap. 4:3), il parle, je le pense, d��paphrodite, et s�adresse � lui. [4:2] Mais il pense aussi � deux s�urs qui n��taient pas d�accord pour r�sister � l�Ennemi. Il voulait de toute mani�re qu�il y ait unit� de c�ur et d�esprit; [4:3] il prie �paphrodite (si c�est bien de lui qu�il est question ici), comme ouvrier du Seigneur, d�aider ces femmes fid�les qui avaient travaill� de concert avec Paul pour propager l��vangile. Peut-�tre �vodie et Syntyche �taient-elles de ce nombre. L�encha�nement des pens�es le fait supposer. L�activit� de ces deux femmes, ayant d�pass� la mesure de leur vie spirituelle, se trahissait en des mouvements de volont� propre qui les mettaient en d�saccord l�une avec l�autre. Cependant elles ne sont pas oubli�es � c�t� de Cl�ment et d�autres coouvriers de l�ap�tre lui-m�me, dont les noms sont dans le livre de vie; car l�amour du Seigneur se souvient de tout ce que fait sa gr�ce, et cette gr�ce a une place pour chacun de ceux qui lui appartiennent.

Ch. 4 v. 4-9 � Marche pratique ici-bas, selon notre vocation c�leste

Ch. 4 v. 4 � Christ, source immuable de joie pour le fid�le, m�me dans les difficult�s

[4:4] L�ap�tre revient maintenant aux exhortations pratiques, adress�es aux fid�les pour leur vie ordinaire, afin qu�ils marchassent selon leur vocation c�leste. � R�jouissez-vous� dans le Seigneur �, leur dit-il (vers. 4). [3:18] S�il pleure m�me sur un grand nombre qui se disent chr�tiens, [4:4] il se r�jouit n�anmoins toujours dans le Seigneur : en Lui se trouve ce que rien ne peut changer. L��tat du c�ur de Paul en pr�sence des sujets de tristesse n�est pas un �tat d�indiff�rence qui emp�che de pleurer, mais il y a pour lui une source de joie qui ne fait qu�augmenter dans la d�tresse, � cause de son immutabilit�, et qui devient toujours plus pure dans le c�ur, en devenant toujours plus sa seule joie; et elle est en soi la seule source de joie infiniment pure. Quand elle est notre seule source, la cons�quence en est que nous aimons les autres. Si nous les aimons � part de lui, nous perdons quelque chose de lui. Lorsque le c�ur est sevr� de toute autre source de joie par les exercices qu�il traverse, la joie en Christ demeure dans toute sa puret�, et l�int�r�t que nous portons aux chr�tiens participe � cette puret� d�affection. Rien non plus ne trouble cette joie, parce que Christ ne change pas : plus il est connu, mieux nous savons jouir de ce qui ne fait que grandir par sa connaissance. Mais l�ap�tre exhorte les chr�tiens � se r�jouir : c�est leur t�moignage � la valeur de Christ, c�est leur vraie portion. Quatre ans de prison encha�n� � un soldat ne l�avaient pas emp�ch� de se r�jouir, ni de pouvoir en exhorter d�autres dans des circonstances plus faciles que les siennes.

Ch. 4 v. 5-6 � Douceur et tranquillit� en jouissant de Christ seul

[4:5] Or la m�me chose rend les chr�tiens mod�r�s et doux; les passions, quand on jouit de Christ, ne s�excitant pas dans la recherche d�autres choses. [4:6] D�ailleurs, Christ est pr�s. Encore un peu de temps, et tout ce pour quoi l�homme s�agite c�dera la place � Celui dont la pr�sence tient la volont� en bride (ou plut�t la met de c�t�) et remplit le c�ur; en attendant qu�Il vienne, on ne s�inqui�te pas des choses d�ici-bas. Quand il viendra, nous serons occup�s d�autre chose que de ce pauvre monde.

Ch. 4 v. 6-7 � Confiance en exposant tous nos soucis � Dieu, et paix qui en d�coule

[4:5] Non seulement la volont� et les passions doivent �tre brid�es et se taire, [4:6] mais les soucis pareillement. Nous sommes en relation avec Dieu. Il est notre refuge en tout. Or les �v�nements n�inqui�tent pas Dieu. Il conna�t la fin de toutes choses depuis le commencement; il sait tout, et le sait d�avance. Les �v�nements n��branlent ni son tr�ne, ni son c�ur; ils accomplissent toujours ses desseins. Mais Dieu est amour pour nous; nous sommes par la gr�ce les objets de ses tendres soins; il nous entend et incline son oreille pour nous �couter. En toutes choses donc, au lieu de nous inqui�ter et de peser les choses dans nos propres c�urs, nous devons pr�senter nos requ�tes � Dieu avec pri�re, avec supplication, avec un c�ur qui se met � nu; car nous sommes des �tres humains, mais connaissant le c�ur de Dieu, qui nous aime parfaitement : de sorte qu�en demandant m�me, nous pouvons d�j� rendre gr�ces, parce que nous sommes s�rs de la r�ponse de sa gr�ce, quelle qu�elle soit; ce sont nos propres requ�tes aussi que nous devons lui pr�senter. Et ce n�est point l� un froid commandement de d�couvrir quelle est sa volont� et puis de venir : nous devons aller porter nos requ�tes. [4:7] C�est pourquoi, il n�est pas dit : Vous aurez ce que vous demandez, mais : La paix de Dieu gardera vos c�urs. C�est avoir confiance; et sa paix, la paix de Dieu lui-m�me, gardera nos c�urs. L�ap�tre ne dit pas que nos c�urs garderont la paix de Dieu, mais lorsque nous avons jet� notre fardeau sur Celui dont rien ne peut troubler la paix, sa paix garde nos c�urs. Notre trouble est devant lui, et la paix constante du Dieu d�amour, qui se charge de tout et sait tout d�avance, tranquillise notre c�ur d�charg� et nous communique la paix qui est en lui. Et cette paix, en effet, surpasse toute intelligence (ou du moins par elle il garde nos c�urs), comme lui-m�me il surpasse toutes les circonstances qui peuvent nous inqui�ter, et le pauvre c�ur de l�homme qui s�en inqui�te. Oh ! quelle gr�ce que nos soucis m�mes fassent que nous soyons remplis de cette merveilleuse paix, si nous savons les apporter au Dieu qui est fid�le. [4:6] Qu�il nous soit donn� de savoir bien maintenir ces entretiens avec Dieu et leur r�alit�, afin qu�il y ait beaucoup de communication entre nos �mes et lui, et que nous connaissions ses voies � l��gard des croyants.

Ch. 4 v. 8-9 � Communion avec Dieu dans la marche, dans tout ce qui est bon

[4:8] Au reste, le chr�tien, quoique marchant au milieu du mal et des �preuves, ainsi que nous l�avons vu, doit s�occuper de tout ce qui est bon; il doit vivre dans cette atmosph�re, de sorte que son c�ur soit p�n�tr� de son influence et qu�il soit habituellement l� o� Dieu peut se trouver. Cet avertissement est de la plus haute importance. On peut s�occuper du mal pour le condamner, et l�on peut avoir raison, mais ce n�est pas l� avoir communion avec Dieu dans ce qui est bon. Mais quand on est occup� par sa gr�ce de ce qui est bon, de ce qui vient de lui, [4:9] le Dieu de paix lui-m�me est l� pr�sent. [4:7] Dans les d�tresses nous aurons ainsi la paix de Dieu; [4:9] dans notre vie ordinaire, le Dieu de paix, si cette vie est celle dont Paul �tait l�exemple pratique [(3:17)]; quant � leur marche, en le suivant, dans ce qu�ils avaient appris, entendu de lui, et vu de lui, les Philippiens trouveraient ainsi Dieu avec eux.

Ch. 4 v. 10-20 � Exp�rience de ce qu�est Dieu en toutes circonstances

Ch. 4 v. 10-18 � Joie dans la lib�ralit� des fid�les, comme fruit pour Dieu, et non pour Paul

[4:10] Cependant, quoique telle f�t son exp�rience, Paul se r�jouissait beaucoup de ce que les soins affectueux des chr�tiens de Philippes pour lui avaient refleuri. [4:11] Il pouvait bien, quant � lui, se r�fugier aupr�s du Seigneur; [4:10] mais il lui �tait doux dans le Seigneur d�avoir ce t�moignage d�affection de la part des Philippiens. Il para�t que l�ap�tre avait �t� dans le besoin, mais ce besoin m�me �tait devenu pour lui l�occasion d�une confiance plus compl�te en Dieu. On peut le supposer par ses paroles; mais, ajoute-t-il avec une grande d�licatesse, il ne voulait pas, en disant que les soins des Philippiens pour lui avaient refleuri maintenant enfin, faire supposer qu�ils l�avaient oubli�. Ces soins �taient dans leurs c�urs, seulement, l�occasion d�exprimer leur amour avait manqu�. [4:11] Aussi Paul ne parlait-il pas eu �gard � ses besoins; il avait appris � et c��tait le r�sultat b�ni de ses exp�riences que nous trouvons ici � � se contenter de tout et ainsi � ne d�pendre de personne : [4:12] il savait �tre abaiss�, il savait �tre dans l�abondance; de toute mani�re il �tait instruit � �tre rassasi� et � avoir faim, � �tre dans l�abondance et dans la p�nurie; [4:13] il pouvait tout par Celui qui le fortifiait. Douce et pr�cieuse exp�rience ! non seulement parce qu�elle rend capable de faire face � toutes les circonstances � ce qui est d�un grand prix � mais parce que le Seigneur est connu comme l�ami constant, fid�le et puissant, du c�ur. La pens�e que l�ap�tre veut exprimer n�est pas : � je puis toutes choses �, mais � je puis toutes choses en celui qui me fortifie �. Il parle d�une force continuelle d�coulant d�une relation avec Christ et de rapports avec lui entretenus dans le c�ur. Il ne dit pas non plus seulement : � on peut toutes choses � � cela est vrai; mais Paul l�avait appris en pratique; il savait de quoi il pouvait �tre assur� et � quoi s�en tenir � sur quel terrain il �tait maintenant. Christ lui avait �t� toujours fid�le, l�avait fait passer par tant de difficult�s et de moments prosp�res, que Paul avait appris � se confier en lui, et non dans les circonstances. Or, Lui restait le m�me. [4:14] Toutefois, les Philippiens avaient bien fait (vers. 14); aussi ce qu�ils avaient fait n��tait pas oubli� par Paul. [4:15] D�s le commencement, Dieu leur avait fait cette gr�ce, et ils avaient suppl�� aux besoins de son serviteur, [4:16] m�me quand il n��tait pas avec eux. Il s�en souvenait avec affection; [4:17] non qu�il recherch�t un don, mais il recherchait du fruit � leur propre profit. [4:18] � Or j�ai amplement de tout �, dit-il, son c�ur revenant � la simple expression de son amour; � je suis dans l�abondance; je suis combl�, ayant re�u d��paphrodite ce qui m�a �t� envoy� de votre part�, un parfum de bonne odeur, un sacrifice acceptable, agr�able � Dieu � (vers. 18).

Ch. 4 v. 19-20 � Connaissance de Dieu par l�exp�rience, et repos en Lui

[4:19] Le c�ur de l�ap�tre se reposait en Dieu; son assurance � l��gard des Philippiens l�exprime. Mon Dieu, dit-il, suppl�era � tous vos besoins, richement : il ne souhaite pas que Dieu le fasse : il avait appris ce qu��tait ce Dieu, par sa propre exp�rience. Mon Dieu, dit-il, Celui que j�ai appris � conna�tre dans toutes les circonstances par lesquelles j�ai pass�, vous comblera de tous les biens. Et ici Paul revient au caract�re de Dieu tel qu�il l�avait connu. Dieu agirait ainsi � l��gard des Philippiens selon ses richesses en gloire par le Christ J�sus. C��tait dans la gloire que Paul avait appris � le conna�tre au commencement : tel il l�avait connu tout le long de son chemin vari�, plein d��preuves d�ici-bas, et de joie d�en haut. [4:20] Aussi c�est en unissant les Philippiens � lui-m�me dans cette confiance que l�ap�tre termine l��p�tre : � Or � notre Dieu et P�re (car tel �tait Dieu, pour les Philippiens aussi) soit la gloire aux si�cles des si�cles ! � (vers. 20). Il applique aux Philippiens ses propres exp�riences de ce que Dieu �tait pour lui, et de la fid�lit� de Christ; c�est ce qui satisfaisait son amour et lui donnait du repos � leur �gard. C�est l� une consolation quand on pense � l�Assembl�e de Dieu.

Conclusion de l��p�tre

Ch. 4 v. 21-22 � Salutations pour les Philippiens

[4:21] Paul envoie aux Philippiens les salutations des fr�res qui sont avec lui [4:22] et celles des saints en g�n�ral, et en particulier de ceux de la maison de C�sar : car l� m�me Dieu avait trouv� des �mes dociles par la gr�ce � la voix de son amour.

[4:22] Il termine l��p�tre par la salutation qui servait de garantie dans toutes ses �p�tres, qu�elles �taient bien de lui.

Exp�rience normale du chr�tien dans sa marche

Confiance en Dieu m�me dans la ruine

L��tat des assembl�es de nos jours, l��tat des enfants de Dieu dispers�s de nouveau, souvent comme des brebis sans berger, est bien autrement un �tat de ruine que ne l��tait celui des assembl�es � l��poque o� l�ap�tre �crivait : mais cela ne rend que plus pr�cieuse l�exp�rience de l�ap�tre, dont Dieu a bien voulu nous donner le tableau dans cette �p�tre; exp�rience d�un c�ur qui se confiait en Dieu seul et appliquait cette exp�rience � l��tat des �mes priv�es des ressources naturelles qui se rattachaient au corps organis� de Christ tel que Dieu l�avait form� sur la terre. L�ensemble de l��p�tre pr�sente l�exp�rience chr�tienne normale, c�est-�-dire la sup�riorit� que donne la marche selon l�Esprit sur tout ce que nous avons � traverser. Il est remarquable que le p�ch� ne s�y trouve pas mentionn�, ni la chair non plus, si ce n�est pour dire que l�ap�tre n�avait pas confiance en elle [(3:3)].

Sup�riorit� de la marche par l�Esprit, sans m�me mention du p�ch�

Il avait lui-m�me alors une �charde pour la chair [(2 Cor. 12:7)]; mais l�exp�rience normale du chr�tien consiste � marcher selon l�Esprit au-dessus et � l�abri de tout ce qui peut mettre la chair en activit�.

Sujets des diff�rents chapitres de l��p�tre

Le lecteur remarquera que le chapitre 3 place la gloire devant le chr�tien et pr�sente l��nergie de la vie chr�tienne; au chapitre 2 nous trouvons l�an�antissement et l�abaissement de Christ [(v. 7-8)], dont les r�sultats se voient dans un esprit de gr�ce chez le chr�tien, et dans les �gards pour les autres, tandis que le dernier chapitre nous donne une sup�riorit� sur toutes les circonstances, laquelle est pleine de b�n�dictions.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Philippians 4". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/philippians-4.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile