Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!

Bible Commentaries
Lévitique 12

Commentaire biblique intermédiaireCommentaire biblique intermédiaire

Recherche de…
Enter query below:

versets 1-8

Cette courte section de notre Livre nous donne, � sa mani�re, la double le�on de la ruine de l�homme et du rem�de de Dieu. Mais, quoique la forme soit particuli�re, la le�on est des plus claires et des plus propres � faire impression. Elle est, � la fois, profond�ment humiliante et divinement consolante. L�effet de tout passage de l��criture, directement expliqu� et appliqu� � notre �me par la puissance du Saint Esprit, c�est de nous conduire, hors de nous-m�mes, � Christ. Partout o� nous voyons notre nature d�chue, � quelque point de son histoire que nous la consid�rions, soit dans sa conception, � sa naissance ou � quelque autre phase le long de toute sa carri�re, du ventre au cercueil, elle porte le double cachet d�infirmit� et de souillure. C�est ce qu�on oublie parfois au milieu de l��clat, des pompes, des richesses et des splendeurs de, la vie humaine. Le c�ur de l�homme est fertile en moyens de couvrir son humiliation. Il cherche, de diverses mani�res, � orner, � dorer sa nudit� et � rev�tir les apparences de la force et de la gloire; mais tout cela n�est que vanit�. Il suffit de le voir � son entr�e dans le monde, pauvre et faible cr�ature, ou quand il en sort, afin d�aller prendre place sous les mottes des vall�es, pour avoir la preuve la plus convaincante du n�ant de tout son orgueil, de la vanit� de toute sa gloire. Ceux dont le chemin � travers ce monde a �t� illumin� par ce que l�homme appelle la gloire, y sont entr�s dans la nudit� et dans la faiblesse, et en sont sortis par la maladie et par la mort.

Et ce n�est pas tout. Le partage de l�homme � ce qui le caract�rise � son entr�e dans la vie, ce n�est pas seulement l�infirmit�; il y a encore la souillure. �Voil�, dit le psalmiste, j�ai �t� enfant� dans l�iniquit�, et dans le p�ch� ma m�re m�a con�u� (Ps. 51:7). �Et comment serait pur celui qui est n� de femme?� (Job 25:4). Dans le chapitre sous nos yeux, nous apprenons que la conception et la naissance d�un �enfant m�le� occasionnait �sept jours� de souillure c�r�monielle pour la m�re, avec trente-trois jours d�exclusion du sanctuaire, et que ces p�riodes �taient doubl�es dans le cas d�une �fille�. Cela ne veut-il rien dire? Ne pouvons-nous pas en tirer une le�on humiliante? Cela ne nous d�clare-t-il pas, en un langage facile � comprendre, que l�homme est �une chose impure� et qu�il lui faut le sang de l�expiation pour le purifier? L�homme s�imagine qu�il peut se faire une justice propre. Il vante orgueilleusement la dignit� de la nature humaine. Il peut prendre un air hautain et une d�marche arrogante, en parcourant la sc�ne de la vie; mais s�il voulait se donner la peine de rentrer un moment en lui-m�me et de m�diter sur le court chapitre de notre Livre qui nous occupe, son orgueil, sa vanit�, sa dignit� et sa propre justice s��vanouiraient promptement et, � leur place, il pourrait trouver la solide base de toute vraie dignit�, de m�me que le fondement de la divine justice, en la croix de notre Seigneur J�sus Christ.

L�ombre de la croix passe devant nous, sous un double aspect, dans ce chapitre: d�abord, dans la circoncision de �l�enfant m�le�, par laquelle il devenait membre de l�Isra�l de Dieu; et, secondement, dans l�holocauste et le sacrifice pour le p�ch�, par lesquels la m�re �tait nettoy�e de toute souillure, r�int�gr�e, et rendue de nouveau capable de s�approcher du sanctuaire et d��tre mise en contact avec les choses saintes. �Et quand les jours de sa purification seront accomplis, pour un fils ou pour une fille, elle am�nera au sacrificateur, � l�entr�e de la tente d�assignation, un agneau �g� d�un an pour holocauste, et un jeune pigeon ou une tourterelle, pour sacrifice pour le p�ch�; et il pr�sentera ces choses devant l��ternel, et fera propitiation pour elle, et elle sera purifi�e du flux de son sang. Telle est la loi de celle qui enfante un fils ou une fille� (vers. 6, 7). La mort de Christ, sous ses deux grands aspects, est ici pr�sent�e � nos pens�es, comme la seule chose qui pouvait r�pondre � la souillure attach�e � la naissance naturelle de l�homme et l�enlever parfaitement. L�holocauste repr�sente la mort de Christ, selon l�appr�ciation divine; le sacrifice pour le p�ch�, d�un autre c�t�, repr�sente la mort de Christ, en rapport avec les besoins du p�cheur.

�Et si ses moyens ne suffisent pas pour trouver un agneau, elle prendra deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, l�un pour l�holocauste, et l�autre pour le sacrifice pour le p�ch�; et le sacrificateur fera propitiation pour elle, et elle sera pure�. L�effusion du sang, seule, pouvait purifier. La croix est le seul rem�de pour l�infirmit� et la souillure de l�homme. Partout o� cette �uvre glorieuse est comprise par la foi, on jouit d�une purification compl�te. Or, cette perception peut �tre faible � la foi peut �tre chancelante � les exp�riences pauvres; mais, que le lecteur se souvienne, pour la joie et la consolation de son �me, que ce n�est pas la profondeur de ses exp�riences, la stabilit� de sa foi, ou la force de sa compr�hension, qui purifient; mais uniquement la valeur divine, l�immuable efficace du sang de J�sus. Cela donne un grand repos � l��me. Le sacrifice de la croix est le m�me pour chaque membre de l�Isra�l de Dieu, quelle que soit sa position dans l�assembl�e. Les tendres consid�rations du Dieu de mis�ricorde se voient dans le fait que le sang d�une tourterelle �tait aussi efficace, pour le pauvre, que le sang d�un veau, pour le riche. La pleine valeur de l��uvre expiatoire �tait �galement conserv�e et d�montr�e par les deux offrandes. S�il n�en e�t pas �t� ainsi, l�humble Isra�lite, impliqu�e dans les souillures c�r�monielles, aurait pu s��crier, en consid�rant les nombreux troupeaux de quelque riche voisin: �H�las! que ferai-je? Comment serai-je purifi�e? Comment pourrai-je recouvrer ma place et mes privil�ges dans la congr�gation? Je n�ai ni troupeaux, ni b�tail. Je suis pauvre et mis�rable�. Mais, b�ni soit Dieu, le cas d�une telle personne �tait pr�vu et il y �tait pourvu. Un jeune pigeon ou une tourterelle �taient tout � fait suffisants. La m�me gr�ce, parfaite et admirable, se montre dans le cas du l�preux, au chapitre 14 de notre Livre: �Et s�il est pauvre, et que sa main ne puisse atteindre jusque-l�, il prendra, etc. Il offrira l�une des tourterelles, ou l�un des jeunes pigeons: de ce que sa main aura pu atteindre� Telle est la loi touchant celui en qui il y a une plaie de l�pre, et dont la main n�a pas su atteindre ce qui �tait ordonn� pour sa purification� (vers. 21, 30-32).

La gr�ce trouve le mis�rable en quelque lieu qu�il soit et tel qu�il est. Le sang expiatoire est mis � la port�e du plus humble, du plus pauvre, du plus faible. Tous ceux qui en ont besoin peuvent l�avoir. �S�il est pauvre� � quoi donc? qu�il soit repouss�? Oh! non, le Dieu d�Isra�l ne pouvait en agir de la sorte avec les pauvres et les indigents. Il y a un grand encouragement pour tous ces derniers dans la belle expression: �Selon ce que sa main aura pu atteindre� de ce donc que sa main aura pu atteindre�. Quelle gr�ce parfaite! �L��vangile est annonc� aux pauvres�. Aucun ne peut dire: �Le sang de Christ n��tait pas � ma port�e�. On peut demander � chacun: �� quelle proximit� voudriez-vous qu�il vous soit apport�?� �J�ai fait approcher ma justice; elle ne sera pas �loign�e�, dit le Seigneur (�s. 46:13). Jusqu�� quel point est-elle �pr�s�? Si pr�s, qu�elle est pour �celui qui ne fait pas des �uvres, mais qui croit en celui qui justifie l�impie� (Rom. 4:5). Et encore: �La parole est pr�s de toi�. Comment �pr�s�? Si pr�s que �si tu confesses de ta bouche J�sus comme Seigneur et que tu croies dans ton c�ur que Dieu l�a ressuscit� d�entre les morts, tu seras sauv� (Rom. 10:8, 9). De m�me encore cette belle et touchante invitation: �Ho! quiconque a soif, venez aux eaux, et vous qui n�avez pas d�argent!� (�s. 55:1).

Quelle gr�ce incomparable brille dans ces expressions: �� celui qui ne fait pas des �uvres�, et �vous qui n�avez pas d�argent!� Elles sont aussi conformes � la nature de Dieu qu�elles sont oppos�es � celle de l�homme. Le salut est aussi gratuit que l�air que nous respirons. Est-ce nous qui avons cr�� l�air? Est-ce nous qui avons combin� les �l�ments qui le composent? Non, mais nous en jouissons, et en en jouissant, nous pouvons vivre et agir pour Celui qui l�a cr��. Il en est de m�me dans l�affaire du salut. Nous le recevons sans rien avoir fait. Nous jouissons des richesses d�un autre; nous nous reposons sur l��uvre accomplie par un autre; et de plus, c�est en nous en nourrissant et en nous y reposant ainsi, que nous sommes rendus capables de travailler pour Celui sur l��uvre duquel nous nous reposons, et des richesses duquel nous jouissons. C�est l� un grand paradoxe de l��vangile, parfaitement inexplicable pour le l�galisme, mais admirablement simple pour la foi. La gr�ce divine se d�lecte � pourvoir aux besoins de ceux qui �n�ont pas le moyen� d�y pourvoir par eux-m�mes.

Mais nous trouvons encore une le�on pr�cieuse dans ce douzi�me chapitre du L�vitique. Non seulement nous y voyons la gr�ce de Dieu envers les pauvres, mais, en comparant les derniers versets avec Luc 2:24, nous apprenons jusqu�� quelle �tonnante profondeur Dieu s�abaisse pour manifester cette gr�ce. Le Seigneur J�sus Christ, Dieu manifest� en chair, l�Agneau pur et sans tache, le Saint, qui ne connut point le p�ch�, �naquit d�une femme� et cette femme, merveilleux myst�re! � apr�s avoir port� dans son sein, et mis au monde ce corps humain, pur, parfait, saint et sans tache, dut se soumettre aux c�r�monies ordinaires et accomplir les jours de sa purification, selon la loi de Mo�se. Et non seulement nous voyons la gr�ce divine dans le fait qu�elle dut ainsi se purifier, mais encore dans la mani�re dont cela fut accompli. �Et pour offrir un sacrifice, selon ce qui est prescrit dans la loi du Seigneur, une paire de tourterelles ou deux jeunes colombes�. Cette simple circonstance nous apprend que les parents putatifs du Seigneur J�sus �taient pauvres, au point d��tre oblig�s de profiter de la touchante permission accord�e � ceux qui n�avaient pas le moyen d�offrir �un agneau pour un holocauste�. Quelle pens�e! Le Seigneur de gloire, le Dieu Tout-Puissant, possesseur du ciel et de la terre, Celui � qui appartiennent �les b�tes sur mille montagnes�, et toutes les richesses de l�univers, � apparut en ce monde, que ses mains avaient cr��, dans les circonstances difficiles d�une bien humble vie. L��conomie l�vitique faisait des concessions aux pauvres, et la m�re de J�sus s�en pr�valut. Il y a l� une profonde le�on pour le c�ur humain. Le Seigneur J�sus ne fit pas son entr�e dans le monde au milieu des grands et des nobles. Il fut, tout particuli�rement, un homme pauvre. Il prit place parmi les pauvres. �Car vous connaissez la gr�ce de notre Seigneur J�sus Christ, comment, �tant riche, il a v�cu dans la pauvret� pour vous, afin que par sa pauvret� vous fussiez enrichis� (2 Cor. 8:9).

Puissions-nous toujours nous nourrir avec joie de cette pr�cieuse gr�ce de notre Seigneur J�sus Christ, par laquelle nous avons �t� enrichis pour le temps et pour l��ternit�! Il s�est d�pouill� de tout ce que l�amour pouvait donner, afin que nous fussions remplis. Il s�est d�pouill�, afin que nous fussions v�tus. Il est mort, afin que nous pussions vivre. Dans la grandeur de sa gr�ce, il descendit du haut de la gloire divine jusque dans les profondeurs de l�humaine pauvret�, pour que nous pussions �tre �lev�s du fumier de la ruine naturelle pour prendre notre place parmi les princes de son peuple, � jamais. Oh! que le sentiment de cette gr�ce, produit dans nos c�urs par la puissance du Saint Esprit, nous contraigne � nous abandonner plus compl�tement � Celui auquel nous devons notre f�licit� pr�sente et �ternelle, nos richesses, notre vie, notre tout!

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/leviticus-12.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile