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Bible Commentaries
1 Rois 17

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-24

1 Rois 17:1

* Élie nourri par les corbeaux. (1-7)
Élie est envoyé Sarepta. (8-16)
Élie ressuscite le fils de la veuve. (17-24)
(1-7)

Dieu conduit merveilleusement les hommes qu’Il a destinés à accomplir Ses desseins.

Cette période en Israël était tout à fait propice à la présence d’Élie ; on pourrait presque dire que ce dernier était « l’homme de la situation » !

L’Esprit de l’Éternel sait placer des hommes appropriés à des occasions bien particulières. Élie fit savoir à Achab que Dieu était mécontent de voir l’idolâtrie se propager dans le pays, et qu’Il enverrait Son châtiment : l’absence totale de pluie en Israël, chose que les idoles étaient absolument incapable de réaliser ! Dieu commanda ensuite, à Élie de se cacher.

Si la Providence nous appelle à la solitude et à l’isolement, nous devons nous conformer à la volonté divine : quand nous ne pouvons être d’aucune utilité pour les autres, nous devons rester patients ; et quand nous ne pouvons pas œuvrer pour le Seigneur, nous devons alors nous tenir paisiblement à Sa disposition.

Les corbeaux devaient apporter de la viande au prophète ; ils firent ainsi. Que ceux qui n’ont rien à leur disposition puissent apprendre à compter sur la Providence, et Lui faire une entière confiance pour leur pain quotidien.

Dieu aurait pu envoyer des anges, pour prendre soin d’Élie, mais en choisissant de simples corbeaux, Il voulut prouver à Son serviteur qu’Il pouvait atteindre efficacement, Ses objectifs avec de simples créatures. Élie semble avoir vécu ainsi environ une année. L’approvisionnement normal en eau cessa, mais la fourniture miraculeuse de sa nourriture, objet de la Promesse divine, continua. Si les eaux des cieux tarissent, la terre ne peut évidemment, plus rien fournir ; il en est ainsi pour nous, faibles créatures : nous perdons parfois, les bénéfices de cette « eau » céleste, qui peut alors cesser de nous abreuver, à cause de notre péché, alors que nous en avons le plus grand besoin. Mais il y a un « fleuve », dans la cité de Dieu, qui n’est jamais à sec et qui procure de l’eau donnant naissance à la vie éternelle. Seigneur, donne-nous de cette eau vivifiante !

1 Rois 17:8

(8-16)

Il y avait beaucoup de veuves en Israël au temps d’Élie, et il est probable que certaines d’entre elles auraient sûrement offert l’hospitalité au prophète, là où il se trouvait ; malgré tout, l’homme de Dieu fut envoyé dans le territoire de Sidon, et par sa présence, il apporta en ce pays, la bénédiction divine, devenant ainsi, le premier prophète des « Gentils ».

Jézabel, l’épouse d’Achab, était le plus grand ennemi d’Élie ; pour lui montrer que la ruse de cette femme était bien impuissante, Dieu cacha le prophète dans son propre pays ! La personne désignée pour subvenir aux besoins d’Élie ne faisait pas partie des grands dignitaires de Sidon ; c’était au contraire, une pauvre veuve, accablée et dans le besoin : elle fut capable, par la Puissance divine, de soutenir le prophète.

Telle est la manière d’opérer de notre Seigneur, afin que nous soyons pleinement convaincus qu’Il utilise, pour Sa Gloire, les choses faibles et pitoyables de ce monde !

Cette pauvre femme avait une foi profonde ; on ne pouvait pas en trouver de semblable en Israël. Elle a pris au mot le prophète, en toute confiance. Ceux qui osent s’appuyer sur les Promesses divines, n’éprouveront aucune crainte à prendre des risques ou à s’exposer pour le Service du Seigneur, en Lui donnant la première place.

Il est certain que l’affermissement de la foi de cette veuve, la rendit aisément capable de renoncer à elle-même, en ne dépendant que de la promesse divine ; ce fut un grand miracle dans le royaume de la Grâce, de voir ainsi sa farine et son huile régénérées : la Providence agissait !

Heureux ceux qui peuvent ainsi, en plein accablement, croire et obéir à l’espérance divine. Quel bien modeste repas, cette pauvre veuve donna au prophète ! En récompense de cela, elle et son fils purent manger pendant deux années entières, en pleine période de famine.

Pour bénéficier de la nourriture et de la faveur particulière du Seigneur, rien ne vaut une bonne compagnie, telle que celle d’Élie : toutes les agressivités de ce monde n’en seront qu’adoucies ! À ceux qui se confient en Dieu, La Parole promet qu’ils n’auront pas honte lors de l’épreuve ; aux jours de la « famine », ils seront pleinement satisfaits !

1 Rois 17:17

(17-24)

Ni la foi, ni l’obéissance ne peuvent écarter les afflictions et la mort. L’enfant étant décédé, sa mère cria au prophète, qu’il aurait mieux fallu la laisser dans l’affliction et la famine, plutôt que de lui donner un faux espoir et un vain soulagement.

Quand Dieu nous prive des bienfaits qu’Il nous avait d’abord octroyés, Il nous rappelle nos péchés commis, peut-être ceux de notre jeunesse, malgré le temps éventuellement déjà passé... Quand Il nous rappelle nos iniquités, c’est pour nous enseigner à bien les identifier et à nous en repentir.

La prière d’Élie fut sans aucun doute dirigée par le Saint-Esprit. L’enfant de cette veuve fut rétabli. Remarquez la puissance de la prière, et celle de Celui qui l’écoute !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 1 Kings 17". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/1-kings-17.html. 1706.
 
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