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Bible Commentaries
Nombres 35

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-34

Nombres 35:1

Les villes des Lévites. (1-8)
Les villes de refuge, les lois relatives au meurtre. (9-34)

(1-8)

Les villes des sacrificateurs et des Lévites ne leur furent pas données uniquement pour qu’ils y demeurent, mais aussi pour qu’ils pratiquent l’enseignement religieux dans les différentes parties du pays. Bien que le service du tabernacle ou du temple se trouvât en un lieu bien précis, la prédication de la Parole de Dieu, la prière et l’adoration divine se pratiquaient en divers endroits. Les villes mentionnées dans ce texte, devaient être données, à ce titre, par chaque tribu d’Israël. Chacune de ces cités représentait ainsi une marque de reconnaissance à l’Éternel. Chaque tribu bénéficiait de la présence des Lévites, afin que ces derniers puissent y dispenser l’enseignement religieux ; aucune partie du pays de Canaan n’était ainsi laissée dans les « ténèbres spirituelles ».

L’évangile stipule que celui qui est enseigné dans la Parole, se doit de faire part de tous ses biens à celui qui l’instruit, Galates 6:6. Nous devons libérer les serviteurs de Dieu de tout sujet d’inquiétude, afin qu’ils puissent se consacrer pleinement à leur tâche, où ils se trouvent ; ils pourront alors être efficaces dans tous les cas auxquels ils seront confrontés, par des actes pleins de bonté, afin d’attirer l’attention, des âmes qu’ils côtoient, par ce témoignage.

Nombres 35:9

(9-34)

Pour montrer ouvertement l’horreur du meurtre et pour permettre de punir avec justice un meurtrier, le parent le plus proche du défunt, sous le titre de « vengeur du sang », pour un cas de mort d’homme, reconnu, pouvait poursuivre le coupable et exécuter sa vengeance. Une distinction était faite, non pas entre un cas de colère soudaine et un acte de préméditation, qui sont tous deux un meurtre, mais entre la frappe intentionnelle d’un homme, avec une arme, en vue de lui donner la mort, et un coup mortel, tout à fait involontaire. Dans ce dernier cas, la ville refuge apportait la protection nécessaire à cet homme. Un meurtre, quelle que soit sa forme, ne fait que ternir un pays. On trouve, hélas, tant de meurtres qui, sous l’étiquette de « duels » ou de « têtes mises à prix »... restent néanmoins impunis !

Il y avait pour Israël six villes de refuge ; chacune de ces villes devait pouvoir être atteinte de n’importe quel endroit du pays, en moins d’une journée. Ceux qui avaient tué un homme involontairement, pouvaient ainsi s’y réfugier en sécurité, jusqu’à ce qu’un procès équitable soit rendu. Si l’homme en question était disculpé, la ville le protégeait de toute menace du « vengeur du sang » ; il demeurait ainsi dans la ville refuge, jusqu’à la mort du sacrificateur. Cela nous rappelle que la mort du Grand Sacrificateur (Christ) a été le seul moyen par lequel les péchés ont été pardonnés, permettant ainsi aux pécheurs de recouvrer la liberté. Nous ne pouvons pas douter de l’authenticité de ces villes refuges : elles sont mentionnées dans l’Ancien Testament, comme dans le Nouveau.

Le verset de Zacharie 9:12 est une allusion à ces villes Refuges : « Retournez à la forteresse, captifs pleins d’espérance » ! L’apôtre Paul, dans un passage souvent interprété comme associé aux ville refuges, Hébreux 6:18, mentionne la grande consolation que l’on trouve, en se réfugiant dans la solide espérance qui nous est proposée. La grande miséricorde qui anime le salut, au travers de Christ, a été préfigurée, en quelque sorte, par ces villes refuges.

Cela mérite, de notre part, une attention particulière :- Ces villes avaient-elles de hautes tours pour qu’elles soient gardées en toute sécurité ? Regardez Christ, élevé à la croix; n’est-Il pas monté à la droite du Père, afin d’être le Prince et le Sauveur, offrant par la repentance, la rémission des péchés ?

- Le chemin étroit du salut ressemble-t-il à celui, facile et plat, qui mène à la ville de refuge ? Surveillez bien le type de sentier qui mène au Rédempteur. Est-il semé d’embûches ou, au contraire, ressemble-t-il à celui, large et aisé, qu’empruntent les cœurs mauvais et incrédules ?- Des informations indiquaient la direction des villes de refuge. N’est-ce pas le rôle des serviteurs de Dieu, de diriger les pécheurs vers le Seigneur ?

- La porte des villes de refuge était ouverte jour et nuit. Christ n’a-t-il pas déclaré qu’Il ne rejettera pas celui qui vient à Lui ?- La ville de refuge fournissait de l’aide à quiconque entrait dans ses murs. Ceux qui ont atteint le refuge du salut, peuvent vivre par la foi en Celui dont la chair est un véritable repas et le sang un breuvage, Jean 6:55*.

- La ville de refuge accueillait tous ceux qui se présentaient. L’évangile ne fait pas non plus d’acception de personne. L’âme qui s’en approche ne connaîtra pas la colère divine : elle vit avec une foi qui se confie simplement dans le salut et la vie éternelle, par l’intermédiaire du Fils de Dieu.

* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Numbers 35". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/numbers-35.html. 1706.
 
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