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Bible Commentaries
Cantique 2

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-17

Cantique 2:1

L’amour mutuel, entre Christ et Son église. (1-7)
L’espérance et la vocation de l’église. (8-13)
Le soin de Christ envers l’église ; la foi et l’espérance que celle-ci place en Lui. (14-17)

(1-7)

Que les croyants sont magnifiques, lorsqu’ils sont revêtus de la Justice de Christ ! Quel parfum, ils exhalent lorsqu’ils reçoivent les grâces de Son Esprit ! Ils croissent spirituellement sous les rayons bienfaisants du Soleil de justice.

Le lis est une plante d’Orient relativement noble ; il grandit, pour atteindre une hauteur considérable, mais sa tige reste assez faible. L’église, par nature, est vulnérable, mais elle reste forte, en Celui qui la soutient. Les méchants, les « enfants de ce monde », n’éprouvent aucun amour pour Christ ; ils ressemblent à des épines, sans valeur, inutiles, nuisibles et nocives. Les corruptions de ce monde sont de véritables épines, elles attaquent la chair ; le lis, qui croît parmi ces épines, sera transplant édans le paradis, là où ne se trouvent aucune ronce.

Le monde est un « arbre stérile » pour l’âme ; Christ, quant à Lui, est un arbre qui porte de nombreux fruits. Lorsque de pauvres âmes, desséchées par la conviction et l’angoisse du péché, ou les épreuves de ce monde, sont lasses et lourdement chargées, elles peuvent trouver le repos en Christ ! Il ne suffit pas passer sous « l’ombre bienfaisante et rafraichissante du Seigneur », nous devons y séjourner longuement !

Les croyants ont goûté à la Grâce qui émane du Seigneur Jésus ; Ses fruits sont les précieux privilèges qui caractérisent la « nouvelle alliance » ; Christ nous a rachetés par Son sang, et appelés, par Son Esprit ; Ses promesses et Ses préceptes apaisent l’âme du croyant ; Son joug est doux, ainsi que la Paix qu’Il répand dans notre conscience.

Si nous ne sommes plus attirés par les vains plaisirs du péché, les consolations divines nous paraîtront douces et bienfaisantes. Christ conduit l’âme à rechercher tout réconfort dans Ses ordonnances ; nous serons dans une sainte communion avec le Seigneur, attablés à un véritable « banquet spirituel », décrit dans ce texte comme « la maison du vin », où ses saints se réjouiront avec Lui.

L’Amour de Christ, manifesté dans Sa Parole et dans Sa mort, est une véritable bannière qu’Il déploie ; les croyants se rallient derrière elle.

Combien il est préférable pour l’âme d’être comblée par son amour pour Christ, plutôt que d’être rassasiée de l’amour de ce monde ! Même lorsque Christ peut parfois sembler s’être retiré, Il demeure cependant notre aide, toujours présente ! Tous les saints sont en Sa main ; elle les soutient avec tendresse.

En découvrant que Christ est si proche d’elle, l’âme veille avec grande attention, à ce que sa communion avec Lui ne soit pas rompue. Nous chagrinons facilement l’Esprit par nos mauvaises pensées. Que ceux qui ont reçu Son réconfort spirituel rejettent le péché au plus loin  !

Cantique 2:8

(8-13)

L’église se réjouit de pouvoir être en communion avec Christ !

Nul autre que Christ ne peut en effet parler davantage à notre cœur !

« Le voici, il vient ! » Cette phrase peut s’appliquer à la perspective de la venue de Christ ici-bas, qu’avaient les saints de l’Ancien Testament. Christ est venu volontairement en ce monde.

« Il vient rapidement ». Même lorsque Christ semble abandonner les Siens, ce n’est que temporaire ; Il revient toujours, avec Son éternel amour et Sa merveilleuse tendresse. Les saints de l’ancien temps l’ont « discerné spirituellement », apparaissant lors des sacrifices et des institutions cérémonielles. Nous le voyons aujourd’hui comme au travers d’un verre obscurci, comme « à travers les treillis » (verset neuf).

Christ invite le nouveau converti à abandonner « le chemin large » de la paresse et du découragement, à laisser le péché et les vanités de ce monde, pour s’unir spirituellement et entrer en communion avec lui. L’hiver (verset onze) peut représenter pour l’enfant de Dieu, soit des années passées dans le désert spirituel et le péché, de façon stérile et misérable, soit les orages et les tempêtes qui ont accompagné sa conviction de culpabilité et de danger de mort. Même si les fruits de la sanctification d’une âme ne sont pas encore parfaitement « mûrs », Celui qui les a produits, par Sa Grâce, les regarde toujours favorablement. Tous ces signes encourageants et ces évidences de la faveur divine, sont des motifs qui doivent inciter une âme à suivre Christ avec bonheur.

Levons-nous et éloignons-nous des attraits du monde et de la chair, pour entrer dans la « connaissance de Christ ». Nous connaîtrons alors un formidable changement en notre cœur, au contact de cette merveilleuse Lumière spirituelle  !

Cantique 2:14

(14-17)

L’église est la « colombe » de Christ, mentionnée dans ce texte ; elle revient vers Lui, comme celle qui revint vers Noé, à la fin du déluge.

Christ est le Rocher, le seul lieu dans lequel l’église puisse se sentir en sécurité, et se trouver à l’aise, telle une colombe protégée, lorsqu’elle est poursuivie par des oiseaux de proie. Christ appelle l’église à s’approcher sans crainte du trône de la Grâce, là où elle bénéficie d’un « Souverain Sacrificateur » parfait. L’église peut s’adresser à Lui librement, sans crainte d’être réprimandée ni d’être repoussée. Pour Dieu, la voix de la prière est douce et agréable ; ceux qui sont sanctifiés en Jésus-Christ sont vraiment purs aux yeux de Dieu.

Les premières manifestations de mauvaises pensées et de désirs coupables, les vaines poursuites des attraits du monde, les mauvaises fréquentations, les manques à la vérité, tout ce qui permet de confondre une âme « rachetée » avec le monde, sont des « petits renards » qui doivent être éliminés. Ce texte invite les croyants, par cette image, à mortifier leurs appétits et leurs passions coupables. Nous devons rejeter tout ce que qui nous entrave dans la pratique des bonnes œuvres.

« Il fait paître son troupeau parmi les lis ; » cette image est une manifestation de la présence de la Grâce de Christ parmi les croyants. Le Seigneur est tendre envers tout Son peuple. Il appartient aux siens de croire cela, lors de l’épreuve, afin qu’ils soient préservés des tentations mauvaises.

La période de la dispensation juive et de la loi a été remplacée par celle de l’Évangile : le réconfort spirituel de ce Dernier allait faire suite au refroidissement des enfants d’Israël.

Traversons les « montagnes de Béther », « ces montagnes qui nous éloignent,  » de ce jour de lumière et d’amour. Christ franchit chaque montagne qui nous sépare de Lui, pour nous amener dans Sa demeure  !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Song of Solomon 2". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/song-of-solomon-2.html. 1706.
 
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