Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 10". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/2-corinthians-10.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 10". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/
versets 1-18
Plan du commentaire biblique de 2 Corinthiens 10
Menaces et justification
Moi qu�on accuse de hardiesse �tant absent, je vous prie que je ne sois pas en effet oblig� d�user de cette hardiesse envers les accusateurs (1, 2).
On nous accuse de marcher selon la chair?: mais nos armes, loin d��tre charnelles, sont la Parole et l�Esprit de Dieu et d�s lors puissantes pour d�truire toutes les oppositions et amener les �mes � l�ob�issance de Christ�; j�en ferai usage, s�il le faut, pour punir la d�sob�issance (3-6).
Verset 1
Menaces et justification (1-6)
Depuis le commencement de ce chapitre jusqu�� 2�Corinthiens�13.10, l�ap�tre s�adresse exclusivement aux adversaires de son minist�re, soit qu�ils fussent de faux docteurs qui cherchaient � affaiblir son influence pour �tablir la leur, soit qu�ils fussent des membres de l��glise, qui, moins convaincus que d�autres par la premi�re �p�tre, continuaient � s�opposer � lui. Rien de plus instructif que cette esp�ce de pol�mique, non seulement parce qu�elle nous d�voile l��tat des �glises primitives, mais surtout parce qu�elle nous offre un vrai mod�le de la mani�re dont le serviteur de Dieu doit se comporter lorsqu�il s�agit de combattre pour la v�rit� de Dieu et pour la justification d�un minist�re m�connu et accus�.
L�ap�tre introduit ce sujet par ces mots � la fois solennels et humbles?: �?Moi-m�me, Paul, le m�me Paul que vous accusez de hardiesse, je vous exhorte, vous supplie?�. Il pourrait en appeler � son apostolat, � son autorit�, il conjure par la douceur et par la cl�mence de Christ, qu�il s�efforce d�imiter dans tous ses rapports avec les hommes. Ainsi, ailleurs, il exhorte �?par les compassions de Dieu?� (Romains�12.1) Quel motif plus puissant pourrait-il invoquer??
Ces paroles sont une des accusations des adversaires (verset 10), que l�ap�tre rel�ve ici, non sans une certaine pointe d�ironie.
Humble signifie aussi en grec ch�tif, mis�rable et m�me plus que cela. Peut-�tre fondait-on ce reproche sur ce que l�ap�tre, lors de son premier s�jour � Corinthe, se trouvait r�ellement dans un �tat de faiblesse, de crainte, d��preuve int�rieure (1�Corinthiens�2.3?; 2�Corinthiens�12.7 et suivants). Une telle m�connaissance �tait d�autant plus coupable chez ces hommes pr�venus et d�autant plus douloureuse pour l�ap�tre de J�sus-Christ.
Verset 2
Grec?: �?Que, pr�sent, je n�use pas de hardiesse avec cette persuasion (assurance) dont je pense � m�enhardir contre quelques-uns?��
D�autres traduisent?: �?cette hardiesse qu�on m�attribue?�, dont on accuse mes lettres (versets 1 et 10). Marcher selon la chair signifie ici agir avec passion, ou par des motifs terrestres, non selon l�Esprit de Dieu.
Verset 3
Dans la chair n�est pas selon la chair, mais dans la faiblesse, dans cette vie de l�homme mortel, entour� de tentations et de mis�res, au sein des combats.
Quoique telle soit encore la position de l�ap�tre, il ne combat pas selon la chair (verset 2), pas m�me dans cette derni�re partie de son �p�tre, o� il se montre si s�v�re, non contre l��glise enti�re, mais contre quelques-uns (verset 2).
Verset 4
Grec?: �?Elles (les armes) sont puissantes � Dieu?�, ou pour Dieu, par Dieu, selon Dieu, divinement puissantes (comparez 2�Corinthiens�2.14?; Actes�7.20 en grec)?; de toutes mani�res elles viennent de Dieu, de son Esprit et non de l�homme.
On attendait pour l�antith�se avec armes charnelles, des armes spirituelles?; le sens est le m�me, mais l�expression dont se sert l�ap�tre rend sa pens�e plus compl�te encore. Ce qu�il entend par ces forteresses se trouve expliqu� au verset suivant.
Verset 5
Les raisonnements sont les conclusions de la logique, de la raison humaine. Paul les compare � une hauteur, une tour, une forteresse (verset 4), o�, dans son orgueilleuse r�volte, l�homme pr�tend se retrancher contre la connaissance de Dieu, c�est-�-dire contre la vraie science de Dieu, sa v�rit�, sa volont�.
L�autre expression, que nous traduisons par pens�e, signifie quelque chose qu�on a pens�, arr�t� dans son esprit, un conseil, une opinion, un syst�me. Or Paul d�clare que l��vangile d�truit ces hauteurs et rend ces conseils de la sagesse captifs sous l�ob�issance de Christ.
C�est par cette ob�issance � Christ que la raison �chappe � l�esclavage de l�erreur et du p�ch� et retrouve la vraie libert� pour laquelle elle a �t� cr��e. �?La v�rit� vous rendra libres?�. Il faut bien que l�homme consente � ce que l��vangile lui �te son ind�pendance � l��gard de Dieu, qu�elle s�appelle propre justice ou propre sagesse?; il re�oit en retour la vraie ind�pendance et la force divine qui lui permet de soumettre les autres � Christ.
Verset 6
L�ap�tre laisse pressentir qu�il pourrait punir (grec?: �?venger?�) la d�sob�issance des rebelles (avec ses armes spirituelles, bien entendu)?; mais qu�il ne veut le faire qu�� la derni�re extr�mit� et lorsque tous ceux qui peuvent encore �tre ramen�s � l�ob�issance par la douceur et la persuasion l�auront �t� en effet.
Verset 7
Jugez-vous selon l�apparence�? Si d�autres se glorifient d��tre � Christ, nous le sommes aussi�; si m�me je me glorifiais de mon autorit� apostolique, je n�en serais point confus�; mais je ne veux pas intimider par ces lettres qu�ils disent �tre fortes, tandis que ma parole est faible�; qu�ils sachent que tels nous sommes par lettres, tels aussi par notre pr�sence (7-11).
Nous n�imiterons pas ceux qui n�ont d�autre mesure de leur m�rite qu�eux-m�mes�; notre mesure nous est assign�e par Dieu qui nous a fait parvenir jusqu�� vous avec l��vangile�; sans nous glorifier des travaux des autres, nous esp�rons, en suivant cette mesure, aller plus loin encore, au del� de vous (12-16).
Le seul vrai moyen de se glorifier et d��tre approuv�, c�est d��tre recommand� par le Seigneur (17, 18).
Paul ne s�est point attribu� la gloire qui ne lui appartient pas (7-18)
Grec?: �?Selon le visage?�, le m�me mot qu�au verset 1. Pour le sens, comparez 2�Corinthiens�5.12.
D�autres traduisent ces mots sans interrogation?: vous regardez et en y voyant �galement un reproche.
D�autres encore rendent le verbe par l�imp�ratif?: Regardez et donnent au reste de la phrase ce sens?: Regardez les choses qui sont devant le visage, sous les yeux, �videntes. Cette interpr�tation n�est point probable.
Verset 8
Ou �?je n�en serais pas confus, cela ne me tournerait pas � confusion?�, ni devant Dieu, ni devant les hommes. Comme il est � Christ (verset 7), qu�il agit selon son Esprit, il peut parler de l�autorit� qui lui a �t� confi�e et en faire usage pour une discipline s�v�re (1�Corinthiens�4.21?; 1�Corinthiens�5.4?; 1�Corinthiens�5.5?; 2�Corinthiens�13.10).
Cette s�v�rit� m�me r�pond au but pour lequel l�autorit� lui a �t� confi�e, l��dification de l��glise et non sa destruction, ce qui aurait lieu si cette autorit� �tait usurp�e ou employ�e dans des vues charnelles.
Verset 9
Quelques ex�g�tes intercalent ici ces mots?: je dis cela, afin�pour compl�ter le sens Si on les retranche, on peut rattacher verset 9 au verset 8, comme le motivant, ou au verset 11, en faisant du verset 10 une parenth�se. Selon l�une ou l�autre de ces trois constructions, la pens�e reste � peu pr�s la m�me.
Mais nous pr�f�rons rendre la pens�e de l�ap�tre telle qu�il l�a �crite?: il a le droit de parler de son autorit�, il n�en sera point confus, afin que nul ne puisse voir l� un moyen d�intimidation.
Verset 11
Ce qu�il a dit (verset 8?; comparez verset 6) r�futait cette inculpation, qu�il n��tait fort et s�v�re que dans ses lettres, mais personnellement faible, de ch�tive apparence.
Une ancienne tradition, qui peut-�tre ne se fondait que sur ce passage, porte en effet que Paul avait un ext�rieur ch�tif et que sa parole agissait plus par sa puissance intime que par les dons de ce qu�on appelle �loquence. Quoi qu�il en soit, Paul tient � d�clarer �nergiquement qu�il est bien toujours le m�me, pr�sent ou absent, afin que nul n�attribue cette pr�tendue diff�rence � des causes indignes de lui (verset 9).
Verset 13
Le sens le plus probable de ces deux versets (versets 12 et 13), qui ont �t� diversement traduits et expliqu�s, est celui-ci, que nous rendons d�abord par une version litt�rale?: �?Car nous n�osons pas nous �galer ou nous comparer nous-m�mes � quelques-uns qui se recommandent eux-m�mes?�.
Ce langage n�est pas sans quelque ironie, l�ap�tre sachant bien que, quels que soient les avantages ext�rieurs de ces quelques-uns, la puissance divine de ses lettres ou de sa pr�sence est une vraie sup�riorit�, d�autant plus que ces hommes agissaient sans vocation et sans mandat de Dieu, se recommandant eux-m�mes, s�imposant aux �glises. �?Mais se mesurant eux-m�mes � eux-m�mes et se comparant eux-m�mes � eux-m�mes, ils sont sans intelligence?� (mot qu�Ostervald rend par �?ils ne consid�rent pas?�).
Ils n�ont d�autre mesure, comme d�autre autorit� qu�eux-m�mes, leurs propres id�es, leur propre volont�?; ils ne sauraient donc comprendre un ap�tre de J�sus-Christ, ni la v�rit� qu�il annonce.
Tel est le portrait fid�le de tous les faux proph�tes. �?Mais nous, nous ne nous glorifierons pas sans mesure?� (pas comme ceux-l�, sans autre r�gle que nous-m�mes)?; ?�?mais selon la mesure de la r�gle que Dieu nous a d�partie pour mesure, pour �tre parvenus m�me jusqu�� vous?�.
C�est Dieu qui nous a donn�, dans sa v�rit� et par son Esprit, la mesure, la r�gle d�apr�s laquelle nous jugeons notre vocation, notre minist�re, notre �uvre. Et cette mesure nous a permis de parvenir jusqu�� vous et d�annoncer parmi vous l��vangile, selon la vocation de Dieu (comparer versets 14-16).
Verset 14
Nous ne nous glorifions pas de ce que nous n�avons pas fait. Ces paroles motivant verset 13, sont expliqu�es au verset 15.
Verset 15
�?Nous nous agrandirons parmi vous, ou par vous, abondamment, selon notre r�gle?� (verset 13, note.)
Ce serait se glorifier outre mesure que de le faire dans le travail des autres?; Paul ne le veut pas?; mais il esp�re que par l�influence que lui donnera la foi croissante de l��glise de Corinthe, il grandira en activit�, en travail (verset 15)?; toutefois en s�en tenant toujours � la r�gle ou � la mesure que le Seigneur lui assigne, sans jamais empi�ter sur le travail des autres (verset 16).
Verset 16
Grec?: �?Non pour nous glorifier dans la r�gle des autres, � l��gard de ce qui est d�j� pr�t?�. Nous ne voulons point nous approprier le travail, le partage des autres, comme beaucoup l�ont fait en venant � Corinthe et ailleurs, s�ing�rer dans notre travail.
Combien peu l�on retrouve aujourd�hui de cette sainte d�licatesse?!
Combien qui, tout en se disant des ap�tres par excellence, imitent � l��gard des travaux de leurs fr�res pr�cis�ment la conduite que Paul reproche ici � ses adversaires?! Et pourtant ces paroles prouvent que Paul consid�re le champ de travail de chaque serviteur de Dieu comme lui �tant assign�, mesur� par le Ma�tre.
Verset 18
Ces deux versets (versets 17 et 18) g�n�ralisent, �rigent en principe ce qui a �t� dit. Pour se glorifier dans le Seigneur (1�Corinthiens�1.31), il faut avoir agi selon sa vocation et sa volont�?; pour �tre approuv� de lui et des hommes de son r�gne, il faut avoir re�u son mandat et le bon t�moignage de son Esprit, au dedans et au dehors. C�est l� la seule recommandation de quelque valeur?!