Bible Commentaries
Proverbes 22

Comparez Eccl�siaste�7.1. Le nom des m�chants au contraire tombe en pourriture (Proverbes�10.7).

La gr�ce, l�am�nit� dans les paroles et les actes, agit comme un charme sur les esprits et les c�urs (Proverbes�11.16).

C�est l��ternel qui les a faits tous deux?; non pas?: qui a rendu l�un riche et l�autre pauvre, mais qui leur a donn� la vie (N�h�mie�5.5?; Job�31.15). Voil� ce qu�ils ne doivent pas oublier quand ils se rencontrent. Alors il n�y aura ni m�pris (Proverbes�14.31) ni jalousie (Proverbes�3.31).

L�homme avis�, les simples. Ce singulier et ce pluriel sont significatifs.

Plusieurs traduisent?: La r�compense de l�humilit�, c�est la crainte de l��ternel, la richesse, etc. Il est vrai que la crainte de Dieu est souvent une cons�quence et une r�compense de l�humilit�. Mais on dira avec plus de raison encore que l�humilit� provient de la crainte de Dieu et nous paraphraserions?: La r�compense de l�humilit� qui est inspir�e par une vraie crainte de l��ternel, c�est la richesse, etc. Le verset 5 va nous offrir une construction toute pareille?: deux mots juxtapos�s sans l�emploi de la conjonction et.

Des �pines. Comparez l�image de la haie d��pines qui intercepte le chemin du paresseux, Proverbes�15.19.

S�en tiendra �loign�, en �vitant toute perversit�.

Forme, litt�ralement?: initie.

Selon la voie qu�il doit suivre, litt�ralement?: selon la mesure de son chemin, ce qui ne signifie pas?: en vue de sa vocation, de son futur genre de vie, ni en tenant compte de son degr� de d�veloppement, la suite de ce verset s�oppose � ces deux sens, mais?: Donne-lui les moyens de marcher dans la voie du bien.

Constatation d�un fait d�exp�rience journali�re.

Esclave. L�esclavage pour dettes fut connu des H�breux (Exode�21.7?; 2�Rois�4.1?; N�h�mie�5.5), mais ici nous devons penser sans doute � la situation de d�pendance et d�inf�riorit� dans laquelle un d�biteur se trouve vis-�-vis de son cr�ancier.

La verge de sa fureur. Comparez ce qui est dit �sa�e�14.5 et Psaumes�125.3 du sceptre du despote. Il r�sulte du second membre que le mal que s�me le m�chant est celui qu�il fait � autrui.

Moissonnera. Comparez Job�4.8?; Os�e�10.13.

Comparez Proverbes�11.25.

L�homme bienveillant, litt�ralement?: l�homme bon d��il, celui dont l��il refl�te les sentiments d�un c�ur affectueux. L�expression oppos�e se trouve Proverbes�23.6?; Proverbes�28.22?: celui qui a l��il mauvais. Voir aussi Matthieu�20.15.

Parce qu�il a donn�?: 2�Corinthiens�9.6.

Pour voir cesser les contestations, les tiraillements p�nibles et pour �viter les cons�quences plus graves encore qui pourraient s�en suivre, il faut bannir de la soci�t� le moqueur, pour lequel rien n�est sacr� (Proverbes�21.24) et qui, par ses propos et ses agissements, finit par �tre une honte pour tous ceux qui l�entourent. Comparez Psaumes�101.5.

Litt�ralement?: Quant � celui qui aime la puret� du c�ur, ses l�vres sont pleines de gr�ce, le roi est son ami. Ce n�est pas ici le seul proverbe qui fasse l��loge du beau langage et de l��loquence. Mais ici nous avons en outre l�indication de la source de la vraie �loquence, le c�ur pur. C�est le vir bonus dicendi peritus de Quintilien.

L�homme intelligent a par l� m�me de bonnes pens�es et c�est ainsi qu�il peut �tre oppos� au perfide.

Les propos?: les projets.

Comparez le passage presque identique Proverbes�26.13. Pour travailler, le paresseux devrait sortir de chez lui. Afin de s�en dispenser, il imagine et c�est ici que r�side la satyre, un pr�texte ridicule. Les lions ne s�aventuraient pas dans le voisinage des villes et n�y p�n�traient jamais. 2�Rois�17.25 est un fait exceptionnel, envisag� comme une punition envoy�e de Dieu.

La bouche des �trang�res. Voir Proverbes�2.16?; Proverbes�5.3?; Proverbes�6.24?; Proverbes�7.5.

Une fosse profonde, dont on ne peut sortir et semblable � celles qu�on creuse pour y prendre des b�tes fauves.

Y tombera. L�homme qui vit dans la communion de Dieu �chappe � ce danger?; celui-l� seul qui, par des infid�lit�s ant�rieures, a d�j� encouru la col�re de Dieu, y succombera.

P�ch� originel.

Fin du verset, voir Proverbes�13.24?; Proverbes�19.18?; Proverbes�23.13?; Proverbes�29.15?; Proverbes�29.17.

Si tu opprimes un pauvre, ce sera pour son profit, car par l� tu l�obligeras � d�ployer une �nergie d�autant plus grande, afin de r�parer le mal que tu auras fait. Donner au riche, c�est au contraire augmenter encore sa nonchalance.

Premi�re collection des maximes des sages (22.17 � 24.22)

Versets 17 � 21 � Pr�ambule

Exhortation d�un contenu g�n�ral, qui forme l�introduction au premier recueil de maximes des sages, de m�me que les chapitres 1 � 9 �taient l�introduction � la premi�re collection des proverbes de Salomon (Proverbes�10.1-22.16). Le compilateur de ce morceau indique le but qu�il s�est propos� en groupant maintenant des maximes emprunt�es � des penseurs rest�s inconnus ou dont les noms n�importent pas?: il veut enseigner � ses lecteurs, ou plut�t � son lecteur, car le singulier est employ� ici, comme il l��tait le plus g�n�ralement dans les chapitres 1 � 9, quelle est la voie � suivre pour arriver � la sagesse. On croit entendre un ma�tre qui s�adresse le plus directement possible � chacun des �l�ves qu�on lui a confi�s.

� ma science. Bien que se donnant pour un simple repr�sentant, de l��cole de la sagesse , l�auteur poss�de cependant une sagesse personnelle?; et tel sera aussi le cas de ses �l�ves s�ils s�approprient � leur tour les paroles des sages (verset 18). C�est en vertu de sa science qu�il a choisi et group� les sentences qui vont suivre.

Car il est bon, litt�ralement?: Car ce sera agr�able pour toi?; tu auras un avantage r�el � les garder.

Sur tes l�vres. Il te faut les savoir par c�ur et �tre capable de les citer � l�occasion.

Pour que ta confiance. Voici le but sp�cial du compilateur de ce petit recueil et de fait cette note s�y fait entendre plusieurs fois (Proverbes�23.17?; Proverbes�24.1?; Proverbes�14.16).

Toi aussi. C�est ici, avec Proverbes�23.15, le seul passage o� un pronom personnel (toi ou moi) sont ainsi express�ment relev� par le mot aussi.

Aujourd�hui. D�s maintenant le lecteur doit faire son profit de ce qui lui est dit et ne pas en renvoyer � plus tard la mise en pratique.

D�s longtemps. Le mot (schilsch�m) que nous rendons ainsi, signifie proprement avant-hier. Il forme une antith�se naturelle avec le aujourd�hui du verset pr�c�dent. Mais ce terme n�est jamais employ� dans l�Ancien Testament autrement que pr�c�d� du mot hier. C�est pourquoi plusieurs, au moyen d�une l�g�re modification, lisent schalischim?: hommes d��lite, d�o� choses d��lite, excellentes. Ainsi naguid?: prince, signifie, dans Proverbes�8.6, choses capitales.

Un compte juste, litt�ralement?: des paroles v�rit�, qui soient la v�rit� m�me.

� ceux qui t�envoient. Comparez Proverbes�10.26. L�homme qui, loin de s�en d�go�ter, a appris � conna�tre la v�rit�, a par l� m�me une norme s�re � appliquer dans toutes les affaires qu�on peut lui confier.

Double distique (22-23)

Ici proprement commence le premier recueil de maximes des sages.

� la porte de la ville, devant le tribunal.

D�pouillera ceux qui les d�pouillent. Loi du talion. Ce verbe ne se retrouve que Malachie�3.8-9. Comparez Proverbes�23.11 et Job�31.14.

Double distique (24-25)

S�habituant peu � peu � la col�re, l�ami des gens emport�s en viendra bien vite � commettre des actes ou � prononcer des paroles qui lui co�teront cher.

Double distique (26-27)

Contre le cautionnement. Voir d�j� Proverbes�6.1-5?; Proverbes�11.15?; Proverbes�17.18?; Proverbes�20.16.

Voudrais-tu qu�on t�enlev�t ton lit?? Il para�t que la loi Exode�22.27 �tait tomb�e en d�su�tude.

Voyez d�j� Proverbes�15.25 et, bient�t, Proverbes�23.10-11. Comparez Deut�ronome�19.14?; Deut�ronome�27.17?; Os�e�5.10?; Job�24.2. Protestation, non seulement contre le d�placement criminel des bornes, mais aussi contre l�humeur ambitieuse de ceux qui ajoutent maison � maison et champ � champ (�sa�e�5.8).

Verset � trois stiches. Si tu veux arriver � une position digne d�envie, cherche � exceller en quelque chose. D�autres?: Les gens bien dou�s ne doivent pas se prodiguer pour un ouvrage auquel suffiraient des ouvriers m�diocres.