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Bible Commentaries
Jacques 1

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-27

Jacques 1:1

* L’épître de Jacques est spirituellement l’un des écrits les plus instructifs du Nouveau Testament.

Cette épître dénonçant principalement les erreurs particulières rencontrées parmi les chrétiens juifs de cette époque, elle n’a pas le même style doctrinal que les autres écrits du Nouveau Testament, mais présente néanmoins un résumé admirable des devoirs pratiques de tout croyant. On y trouve exposées les principales vérités du Christianisme ; si on les observe avec attention, elles sont en accord total avec les formulations de l’apôtre Paul, quant à la Grâce et à la Justification ; ces vérités comportent également de sérieuses exhortations à la patience, à l’espérance, à l’obéissance, à la foi et à l’amour, le tout entrecoupé d’avertissements, de reproches, et d’encouragements, appropriés à la personnalité des destinataires.

Les vérités exposées dans ce texte sont pleines de sagesse, et doivent être impérativement observées et pratiquées, même de nos jours. On ne trouve en Christ aucune « branche morte », dépourvue de sève ; la foi n’est pas synonyme d’oisiveté ; où que ce soit, des fruits spirituels doivent se révéler dans les œuvres.

* Comment rester fidèle à Dieu, au temps de l’épreuve ; comment tenir une bonne conduite dans la prospérité, comme dans les circonstances défavorables. (1-11)
Considérer tout mal, comme procédant de nous-même, et tout bien comme provenant de Dieu. (12-18)
Le devoir de veiller contre un tempérament irréfléchi, et de recevoir la Parole de Dieu avec humilité et soumission. (19-21)
Vivre en conformité à ces exhortations. (22-25)
La différence entre les vaines hypocrisies et la véritable piété. (26, 27)

(1-11)

Le christianisme enseigne aux hommes d’être joyeux dans l’adversité : de tels principes proviennent de l’Amour de Dieu ; les différentes épreuves rencontrées dans l’exercice du devoir, nous apporteront des bénédictions, puis contribueront à l’établissement de notre couronne, dans les cieux.

Prenons soin, au temps d’épreuve, que ce soit la patience, et non la passion, qui nous anime : quoi qu’il soit dit ou fait, que ce soit la patience qui en soit l’origine. Quand l’œuvre de la patience sera accomplie, elle fournira tout ce qui est nécessaire à notre « course » chrétienne et à notre combat spirituel.

Nous ne devons pas seulement prier pour que disparaisse toute affliction ; prions pour avoir la sagesse et en faire bon usage. Qui n’a pas besoin de sagesse pour le guider dans l’épreuve, à la fois pour apaiser son propre esprit et pour le diriger dans ses affaires ? Ce texte répond à tout découragement, quand nous allons vers Dieu, convaincus de notre propre faiblesse et de notre folie.

Si quelqu’un pense de la sorte : « c’est peut être le cas pour d’autres, mais j’estime que cela ne me concerne pas », qu’il sache que la Parole contient cette promesse : « à tous ceux qui demandent, il sera donné. » Un esprit simple et clairvoyant, quant à son intérêt spirituel et éternel, résolu fermement à s’investir pour Dieu, grandira en sagesse, malgré les épreuves et les oppositions rencontrées, il continuera avec ferveur dans la dévotion.

Quand notre foi s’affermit ou vacille, selon les aléas du moment, nos paroles et nos actes manquent de fermeté. Ceci n’expose pas nécessairement les hommes, au mépris du monde, mais de telles voies ne peuvent plaire à Dieu. Une telle condition de vie n’a pas sa pareille pour entraver toute réjouissance spirituelle en Dieu. Certaine personnes de condition modeste, peuvent se réjouir d’être « riches » dans la foi, convaincues d’hériter du Royaume de Dieu ; le riche peut également se réjouir de traverser des conditions difficiles, elle ne peuvent que le conduire sur le chemin de la piété. La richesse du monde se flétrit inéluctablement : que le riche se réjouisse en la Grâce de Dieu, Celui qui peut le garder dans l’humilité ; cette Grâce lui permettra de traverser les épreuves, et lui apprendra à rechercher la paix en Dieu, au lieu des plaisirs éphémères de ce monde.

Jacques 1:12

(12-18)

Celui qui souffre n’est pas systématiquement béni : ne le sera que celui qui traverse avec patience et constance toutes les difficultés qui se présentent sur le chemin du devoir.

Nos afflictions éventuelles ne peuvent pas nous rendre malheureux, si elles ne sont pas le résultat de notre propre faute. Le chrétien éprouvé sera un chrétien couronné ! La couronne de vie est en effet promise à tous ceux qui vivent avec l’Amour de Dieu dans leur cœur. Toute âme qui aime vraiment Dieu, verra ses épreuves ici-bas compensées dans les cieux, là où se trouve l’amour parfait.

Les commandements de Dieu, et ce que nous accorde Sa providence, éprouvent le cœur des hommes, et révèlent les dispositions qui prédominent en eux. Aucune trace de culpabilité, dans le cœur ou dans la conduite, ne peut être attribuée à Dieu. Il n’est pas à l’origine de toutes nos souillures, bien que Son Jugement les fasse apparaître.

Ceux qui tentent de se disculper de leurs fautes, par leur nature, ou leur condition ici-bas, ou qui prétendent ne pas pouvoir se garder de commettre le péché, offensent Dieu, comme s’Il en était Lui-même l’auteur. Lorsqu’elles sont envoyées par Dieu, les afflictions rappellent qu’elles sont là pour faire ressortir la Grâce, mais pas nos corruptions.

L’origine du mal et la tentation résident en notre propre cœur. La décision d’arrêter le péché, ou tous les maux qui en découlent, repose entièrement sur nous. Dieu n’a aucun plaisir à constater la mort des hommes, comme Il n’a aucune part dans leur péché ; mais ce dernier et la misère qui en découle, tirent leur origine de l’homme.

Le soleil est immuable quant à sa nature et son influence, mais pourtant, les nuages qui le masquent, nous donnent l’impression qu’il change. Il en est de même pour Dieu : Il ne varie pas ; nos errances ou nos chutes ne sont pas le fait du moindre changement ou d’altération en Lui. Ce que le soleil représente dans la nature est identique, mais infiniment moindre, à ce que Dieu manifeste dans la Grâce, la Providence, et Sa Gloire !

Tout ce qui est bon provient de Dieu : notre nouvelle naissance en est particulièrement le reflet, avec toutes les saintes et heureuses conséquences ! Dès cette nouvelle naissance, le véritable chrétien, par la Grâce divine, devient une personne complètement différente de ce qu’elle était auparavant.

Nous devons consacrer toutes nos facultés au service de Dieu, afin que nous puissions être une sorte de « prémices » de Ses créatures  !

Jacques 1:19

(19-21)

Au lieu de blâmer Dieu, lorsque nous traversons l’épreuve, soyons attentifs pour apprendre ce que cette dernière peut nous enseigner. Si les hommes pouvaient maitriser leur langue, ils seraient également maîtres de leurs passions … 

Dans tout différend, le pire est la colère. Nous trouvons dans ce texte une exhortation à écarter, et à rejeter, tel un vêtement sale, toutes pratiques coupables. Ceci concerne nos pensées, nos mauvais penchants, comme nos vaines paroles ; cela s’applique à tout ce qui est corrompu et coupable en nous.

Nous devons nous soumettre à la Parole de Dieu, avec humilité, avec le désir qu’Elle nous enseigne. Dans cette soumission, nous devons être disposés à admettre le constat de nos fautes, non seulement avec patience, mais aussi avec reconnaissance.

La Parole de Dieu désire nous rendre sages à salut ; ceux qui en tordent le sens par de faux raisonnements, déshonorent en fait l’Évangile, et ne font que nuire à leur âme.

Jacques 1:22

(22-25)

Même si nous entendions une prédication chaque jour, fut-elle apportée par un ange, le fait d’uniquement l’écouter ne nous amènerait jamais au ciel. Ceux qui ne mettent pas en pratique la Parole, après l’avoir écoutée, se trompent eux-mêmes ; ils finiront par être victimes de la pire des supercheries … 

Si nous nous flattons nous-mêmes, c’est une faute ; la Vérité, telle que nous La trouvons en Jésus, ne flatte pas l’homme. Que la Parole de vérité soit étudiée avec soin, elle révèlera la corruption de notre nature, les désordres de notre cœur et de notre vie ; elle dévoilera pleinement ce que nous sommes réellement.

Nos péchés sont « les taches » que la loi dénonce : le sang de Christ est « la purification » qu’expose l’Évangile. Si nous oublions quel est notre devoir spirituel à l’égard de la Parole, c’est  dire La mettre en pratique au lieu de simplement L’écouter, c’est en vain que nous entendrons Son message, en examinant « le miroir » de l’Évangile ; en de tels cas, nous oublions « le remède spirituel », au lieu de l’appliquer. Tel est le cas de ceux qui n’écoutent pas la Parole comme ils le devraient. En accordant toute notre attention à la Parole, nous L’examinons pour saisir Ses conseils et directives, nous « alimentons » notre vie spirituelle.

Ceux qui se confient dans la loi et la Parole de Dieu seront bénis dans toutes leurs voies. Leur récompense spirituelle suivra la paix et la consolation déjà présentes en leur cœur.

Chaque révélation divine contenue dans la Parole, a son application : elle amène le pécheur à Christ, pour son salut, elle le dirige et l’encourage à marcher dans la liberté, par « l’Esprit d’adoption », d’après les saints commandements d Dieu.

Nous devons avoir cette pensée : un homme n’est pas béni pour SES actions, mais DANS son action. Ce n’est pas en parlant, mais en marchant (spirituellement) que nous irons vers le ciel. Christ deviendra alors plus précieux pour l’âme du croyant, ce dernier devenant, par Sa Grâce, plus apte à bénir l’héritage des saints, dans la Lumière  !

Jacques 1:26

(26, 27)

Quand certaines personnes s’évertuent à paraître plus religieuses qu’elles ne le sont vraiment, cela est vain.

Une mauvaise maîtrise de la langue, l’empressement à souligner les fautes des autres, ou à critiquer leur sagesse ou leur piété, sont des signes d’une religion vaine.

Un calomniateur ne peut pas avoir un cœur véritablement humble et compatissant. Ceux qui manifestent une fausse piété sont reconnus par leur impudicité et leur manque de charité. La véritable religion nous enseigne à accomplir tous nos devoirs comme si nous étions en présence de Dieu.

Une vie honnête doit aller de pair avec un amour et une charit ésincères. Notre véritable piété reflète quelles sont les priorités en place dans notre cœur, celles qui gèrent notre conduite.

Souvenons-nous qu’en Jésus-Christ, n’est utile que la foi qui œuvre par amour, qui purifie le cœur, qui subjugue les convoitises charnelles, et obéit aux commandements de Dieu  !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur James 1". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/james-1.html. 1706.
 
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