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Bible Commentaries
Luc 23

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-56

Luc 23:1

Christ devant Pilate. (1-5)
Christ devant Hérode. (6-12)
Barabbas est préféré à Christ. (13-25)
Christ parle de la destruction de Jérusalem. (26-31)
La crucifixion. Le malfaiteur repentant. (32-43)
La mort de Christ. (44-49)
L’ensevelissement de Christ. (50-56)

(1-5)

Pilate comprit tout de suite la différence entre les forces armées et les partisans de notre Seigneur. Mais au lieu d’être apaisés par la déclaration de Pilate au sujet de l’innocence de Jésus, et convaincus de ne porter aucune culpabilité en versant un sang innocent, les Juifs étaient de plus en plus belliqueux...

Le Seigneur fait toujours concourir Ses desseins vers une fin glorieuse, malgré les vains stratagèmes de Ses ennemis. Tout était en place, de façon à prouver la fausse culpabilité de Jésus, Celui qui allait devenir le « sacrifice expiatoire » pour nos péchés...

Luc 23:6

(6-12)

Hérode avait beaucoup entendu parler de Jésus, le « Galiléen », et était vraiment curieux de le rencontrer.

Durant le ministère de Jésus, le plus pauvre des mendiants Lui ayant demandé un miracle, en vue de soulager sa misère, a toujours été écouté ; mais Hérode, ce prince orgueilleux qui espérait voir un miracle du Seigneur, uniquement pour satisfaire sa curiosité, a essuyé un refus. Auparavant, il aurait pu voir Christ accomplir Ses œuvres merveilleuses en Galilée, mais il ne s’est pas dérangé ; c’est pour cette raison que cela lui fut refusé en ce moment particulier.

Hérode renvoya Christ vers Pilate : les amitiés des hommes iniques sont souvent bâties sur la méchanceté. Ils s’accordent en peu de choses, sauf dans leur inimitié envers Dieu et leur mépris pour Christ.

Luc 23:13

(13-25)

La peur tenaille beaucoup de personnes : elle les incite à commettre l’injustice, à l’encontre de leur conscience, afin d’éviter certains ennuis.

Pilate déclara que Jésus était innocent et il avait l’intention de Le relâcher ; cependant, pour plaire au peuple, il décida de Le punir, en tant que malfaiteur. Si aucune faute ne fut trouvée en Jésus, pourquoi Le châtier ?

Pilate finit par céder ; il n’avait pas le courage de lutter contre une foule aussi obstinée. Il livra Jésus au peuple, afin qu’Il soit crucifié.

Luc 23:26

(26-31)

Nous trouvons dans ce texte, Jésus, l’Agneau béni de Dieu, un agneau « mené à la boucherie », au supplice de la croix.

Beaucoup de personnes Lui faisaient des reproches et se moquaient de Lui, cependant certains en avaient pitié. La mort de Christ était en fait une victoire et un triomphe sur Ses ennemis : c’était pour notre salut et pour notre obtention de la vie éternelle. Ne pleurons donc pas Jésus crucifié, mais « pleurons » plutôt et regrettons nos péchés et ceux de nos enfants, qui furent à l’origine de Sa mort ; repentons-nous de nos fautes, par peur des malheurs qui nous attendent, si nous dédaignons Son amour et si nous refusons Sa grâce.

Si Dieu a livré Son Fils, sacrifié pour le péché, à de telles souffrances, que fera-t-Il des pécheurs perdus, qui ne sont que des « arbres secs », une génération corrompue et perverse, totalement inutile ? Les souffrances cruelles de notre Seigneur Jésus doivent nous pousser à craindre la Justice divine. Les meilleurs des hommes, comparés à Christ, ne sont que des « arbres secs » ; si Christ a tant souffert à la croix, pourquoi ne souffriraient-ils pas, en cas de refus de Sa Grâce ? Et que dire alors de la damnation qui menace les pécheurs invétérés ?

Même les souffrances de Christ « prêchent » la terreur aux transgresseurs endurcis.

Luc 23:32

(32-43)

Dès que Christ eut été attaché à la croix, Il pria pour ceux qui le crucifiaient. Le seul but de Sa mort était de nous faire obtenir par Dieu le pardon de nos péchés. C’est pour cette raison qu’Il pria.

Jésus fut crucifié entre deux voleurs ; ces deux personnages, par leurs différentes réactions adressées au Seigneur, montrèrent les différentes destinées spirituelles qui les attendaient, après qu’ils eurent entendu le message de la croix, à savoir la prédication de l’évangile.

Un des deux malfaiteurs est resté endurci jusqu’à la fin. Certains cœurs vraiment iniques ne désirent pas changer, même au plus fort de l’épreuve.

L’autre brigand finit par s’humilier devant Christ : il fut préservé du feu éternel pour devenir un exemple célèbre de grandeur de la Miséricorde divine. Cette attitude n’est absolument pas un encouragement pour ceux qui veulent différer leur repentir jusqu’à leur lit de mort, espérant alors qu’ils bénéficieront encore de cette Miséricorde divine.

Il est certain qu’il n’est jamais trop tard pour se repentir, mais une repentance tardive est hélas rarement sincère. Nul ne peut vraiment affirmer avoir le temps de confesser ses péchés avant sa mort, devant Dieu ; tout homme peut être sûr de ne pas pouvoir bénéficier des mêmes avantages qu’avait ce voleur repentant : être à côté de Jésus !

Nous trouverons que le cas de ce brigand est bien singulier, si nous observons la portée exceptionnelle de la Grâce de Dieu, à son égard. Il a blâmé son compagnon, qui injuriait Christ. Il estima que ce Dernier ne méritait pas le sort qui Lui était réservé. Il était persuadé que Jésus souffrait de cette horrible sentence, alors qu’Il n’avait commis aucun méfait.

Observons la foi dans la prière de cet homme : Christ était à ce moment dans toute la profondeur de la disgrâce divine, souffrant comme un imposteur, et abandonné par son Père. Ce voleur a confessé sa foi, avant que les miracles qui eurent lieu après la mort de Christ ne viennent « honorer » Ses souffrances et que le centenier ne soit effrayé et poussé à glorifier Dieu. Ce malfaiteur a cru à une vie dans l’au delà, et a désiré y participer, à l’inverse de son compagnon, qui ne voulait seulement qu’être délivré du supplice de la croix.

Remarquons l’humilité de la prière de ce brigand : il n’a fait que demander : « Seigneur, souviens-toi de moi » ; il laissait à Jésus le soin de décider de quelle manière IL allait se souvenir de lui. Il s’est ainsi humilié dans une véritable repentance, et en a bénéficié de tous les fruits.

Christ sur la croix, malgré Ses souffrances, se comportait avec une certaine majesté, semblable à celle qu’Il allait avoir plus tard sur Son trône. Bien qu’Il soit en pleine lutte contre cette mort affreuse, subissant une terrible agonie, Il avait cependant pitié d’un pauvre brigand pénitent. Par cet acte de Grâce, nous devons comprendre que Jésus-Christ est mort pour ouvrir le Royaume des cieux à tous les croyants, pénitents et obéissants.

Il s’agit là d’un exemple unique dans l’Écriture ; cela doit nous apprendre à ne jamais désespérer quand on invoque Jésus, sans compter sur ses propres forces ; pour que cette situation soit bien claire, elle est opposée à celle de l’autre voleur, mort en restant endurci dans son incrédulité, alors que le Sauveur crucifié était si près de lui !

Hélas, en général, les hommes meurent dans le même esprit qu’ils ont eu leur vie durant...

Luc 23:44

(44-49)

Nous avons dans ce texte la description de la mort de Christ, suivie de manifestations miraculeuses ; cette mort tragique était réellement appréhendée, comme en témoignent Ses paroles exprimées par son âme, à Gethsémané. Jésus était disposé à s’offrir Lui-même.

Cherchons à glorifier Dieu par une repentance et une conversion qui soient vraiment authentiques ; soyons véritablement horrifiés par ceux qui ont crucifié le Sauveur ; pratiquons une vie sobre, vertueuse et pieuse, en employant nos talents au service de Celui qui est mort pour nous et qui est ressuscité !

Luc 23:50

(50-56)

Beaucoup de personnes, ne cherchant pas à manifester leur foi de manière ostensible, ou d’autres, au contraire, le faisant avec une certaine arrogance bruyante, seront cependant comme Joseph d’Arimathée, disposées à rendre de réels services à leur prochain, au moment opportun.

Christ a été enseveli en hâte, car le sabbat approchait. La tristesse occasionnée par la mort de Jésus n’a pas empêché Joseph d’Arimathée, de respecter la sainteté du sabbat : à l’approche de ce jour, il devait déposer le corps du Seigneur dans le sépulcre, en vue de le préparer pour l’ensevelissement.

Nos affaires ici-bas doivent être ordonnées de façon à ce qu’elles ne puissent pas entraver notre repos hebdomadaire : notre piété doit nous y inciter. Quelle que soit la nature de nos affaires, même si nous y consacrons toute notre énergie, ne manquons jamais d’être prêts à respecter ce jour de repos sacré : le jour du Seigneur !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Luke 23". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/luke-23.html. 1706.
 
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