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Bible Commentaries
Luc 9

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-62

Luc 9:1

Jésus envoie Ses apôtres dans leurs ministères respectifs. (1-9)
La foule miraculeusement nourrie. (10-17)
Pierre témoigne sur la Personne de Christ. Prescription du renoncement à soi-même. (18-27)
La transfiguration. (28-36)
Un mauvais esprit est chassé. (37-42)
Christ évalue l’ambition de ses disciples. (43-50)
Il blâme leur zèle erroné. (51-56)
Toute chose doit être abandonnée pour Christ. (57-62)

(1-9)

Christ envoya Ses douze disciples annoncer l’évangile : ils étaient désormais en mesure d’apprendre aux autres, ce qu’ils avaient reçu du Seigneur. Ils ne devaient pas chercher, par leur apparence extérieure, à séduire le peuple : ils devaient aller, tels qu’ils étaient.

Le Seigneur Jésus est la « source » de tout pouvoir et de toute autorité : toute créature, d’une manière ou d’une autre, doit Lui être soumise ; si Ses serviteurs, armés de Sa Parole et de Sa puissance, vont délivrer les pécheurs de l’esclavage de Satan, ils peuvent être sûrs qu’Il veillera à leurs besoins.

Quand la Vérité et l’Amour de Christ vont ainsi de pair et que malgré cela, le message de Dieu est repoussé et méprisé, les hommes sont alors sans excuse, et ce témoignage se retourne ensuite contre eux.

La conscience coupable d’Hérode était prête à admettre que Jean était ressuscité. Il désirait toutefois rencontrer Jésus ; pourquoi n’a-t-il pas été directement le voir ? Parce qu’il Le considérait probablement inférieur à lui, ou parce qu’il souhaitait ne pas recevoir encore des reproches sur sa mauvaise conduite... Son cœur s’est ensuite endurci, et quand plus tard, il vit Jésus, il était comme les autres, animé de mauvais préjugés à Son sujet, Luc 23:11.

Luc 9:10

(10-17)

Les foules suivaient Jésus, et bien que tous soient venus à un moment peu propice, Il leur a cependant donné ce qu’ils désiraient : Il leur a parlé du Royaume de Dieu. Jésus guérit aussi les malades et avec cinq pains et deux poissons, Il nourrit cinq mille hommes ! Il ne voulait pas que ceux qui Le respectaient et qui Le servaient fidèlement, manquent de quoi que ce soit.

Lorsque nous recevons des bénédictions matérielles qui nous réconfortent, nous devons reconnaître qu’elles proviennent de Dieu ; par nature, nous sommes d’ailleurs indignes de les recevoir ; en réalité, nous devons à Dieu tout ce que nous avons, avec la joie que cela peut procurer : cela ne s’opère que par la médiation de Christ, Celui qui nous a préservés de la malédiction divine.

Comme ce texte le montre, le peu de nourriture dont disposaient les disciples au départ, s’est transformé en abondance. Christ comble toute âme affamée, et la satisfait abondamment. Après que tous eurent mangé, il en est resté : dans la maison de notre Père, se trouve suffisamment de pain spirituel, et il en reste même après que chacun soit nourri ! « En Christ », nous ne sommes ni rationnés ni limités !

Luc 9:18

(18-27)

Le fait de savoir que notre Seigneur Jésus soit « l’Oint de Dieu » procure un incomparable réconfort : ceci signifie qu’Il était à la fois désigné pour être le Messie, et qualifié pour l’être !

Jésus conversa avec Ses disciples, au sujet de Ses futures souffrances et de Sa mort. Ces derniers ne pensaient en fait qu’à la manière de Lui éviter Ses afflictions, sans se préparer à celles qu’ils allaient devoir endurer eux-mêmes.

Nous rencontrons souvent des « croix spirituelles » sur le chemin du devoir ; et bien que nous ne devions pas les « porter » à proprement parler, elles sont néanmoins bien présentes et nous devons les accepter, et les supporter, comme Christ l’a fait.

Il en est de nos corps comme de nos âmes : le corps ne peut être épanoui, si l’âme est misérable ; mais l’âme peut être heureuse, même si le corps est grandement affligé et opprimé ici-bas. Nous ne devrions jamais éprouver de honte au sujet de Christ et de l’Évangile.

Luc 9:28

(28-36)

La transfiguration de Christ décrite dans ce texte, était la manifestation de la Gloire qu’Il revêtira quand Il viendra pour juger le monde ; c’était aussi un encouragement pour Ses disciples : il fallait en effet, qu’ils se préparent à souffrir pour Lui.

La prière est un devoir qui « transfigure, qui transforme et fait briller » spirituellement le visage. Notre Seigneur Jésus, lors de Sa transfiguration, désirait parler de Sa mort et de Ses souffrances.

Dans nos plus moments les plus prospères ici-bas, souvenons-nous que nous n’avons pas un endroit en ce monde où nous puissions séjourner éternellement. Aussi, quel besoin avons-nous de prier Dieu pour qu’Il renouvelle en nous Sa Grâce, qu’Il nous rende « vivants » spirituellement !

Pour que les disciples de Jésus, qui s’étaient assoupis quelque temps, puissent être de véritables témoins de cette manifestation descendue du ciel, ils se réveillèrent et furent donc capables de faire un compte-rendu complet sur cet évènement. En fait, ils ne savaient pas très bien ce qu’ils disaient : ils avaient l’intention de fabriquer des tentes ici-bas, pour des saints glorifiés dans le ciel !

Luc 9:37

(37-42)

Le cas de cet enfant était vraiment déplorable ! Il était sous le pouvoir d’un mauvais esprit.

Les « plaies » de ce genre sont plus effroyables que celles qui proviennent de simples causes naturelles. Quels dégâts sont opérés par Satan, quand il possède une âme ! Heureux par contre, ceux qui sont sous la bénédiction de Christ ! Il peut opérer pour nous ce que Ses disciples étaient incapables de faire.

Une simple parole du Seigneur guérit le fils de cet homme ; quand nos enfants, suite à une maladie, recouvrent la santé, il est merveilleux de considérer qu’ils ont été guéris par la main de Christ !

Luc 9:43

(43-50)

La prédiction décrite dans ce texte et relative aux futures souffrances de Christ était très claire, mais les disciples ne la comprenaient pas : cela dépassait complètement leur entendement.

L’exemple du petit enfant cité dans ce texte, a été mentionné par Christ pour nous enseigner la simplicité et l’humilité. Quel plus grand honneur peut recevoir un homme en ce monde, sinon celui d’être reçu par ses semblables, en tant que « messager » de Dieu et de Christ, tout en étant en parfaite communion avec ces deux derniers ?

Les douze disciples avaient de bonnes raisons de faire taire ceux qui ne suivaient pas vraiment le Seigneur, tout en proclamant néanmoins Son Nom ; Christ a cependant demandé à Ses disciples de ne pas continuer à garder cette position. Il peut y avoir en effet de fidèles partisans de Christ, acceptés par ce Dernier quant à leur ministère, et qui pourtant ne nous suivent pas...

Luc 9:51

(51-56)

Nous voyons dans ce texte que les disciples ne comprirent pas que la réaction de ces « Samaritains » était basée sur leurs préjugés nationaux et sur leur sectarisme, plutôt que sur l’inimitié à la Parole et à l’adoration de Dieu ; bien que refusant de recevoir Christ et Ses disciples, les habitants de ce village ne leur firent aucun mal ni ne les injurièrent, à la différence du roi Achazia, qui, autrefois, chercha à tuer le prophète Élie...

Les disciples de Jésus semblaient avoir oublié que la dispensation de l’évangile devait être « ponctuée » par des miracles de la Grâce divine. Mais avant tout, ils ne discernaient pas les pensées qui animaient réellement leur cœur : la fierté et l’ambition. Notre Seigneur les mit alors en garde à ce sujet.

Il est facile d’annoncer : « voyez notre zèle pour le Seigneur », et de penser être vraiment fidèles à Sa cause, alors qu’en réalité nous poursuivons nos buts personnels, et que nous faisons du mal à notre prochain au lieu de pratiquer le bien.

Luc 9:57

(57-62)

Nous voyons dans ce texte quelqu’un qui s’avance pour suivre Christ ; cet acte semble cependant irréfléchi et cet homme s’est quelque peu hâté dans cette prise de décision, n’ayant pas mesuré le prix réel d’un tel engagement.

Si nous avons l’intention de suivre Christ, nous devons abandonner toutes pensées de grands projets ici-bas : n’essayons pas d’exercer le service du Seigneur tout en recherchant les avantages du monde.

Nous voyons ensuite un autre personnage paraissant désireux de suivre Christ mais il demande alors un court délai au Seigneur ; Christ avait auparavant lancé un appel à cet homme : « Suis-moi ». La Parole de Dieu nous enseigne à être bon et aimable, à montrer de la piété sous notre toit, et à soutenir nos parents dans leur vieillesse ; mais nous ne devons pas faire de cela un prétexte, pour négliger notre devoir envers Dieu.

Nous voyons enfin une troisième personne, qui elle aussi est disposée à suivre Jésus : elle Lui demande toutefois un certain délai, pour aller voir ses proches, mettre de l’ordre dans ses affaires personnelles, et donner certaines directives à ce sujet. Cette personne semblait se soucier en priorité de la résolution de ses problèmes ici-bas ; elle risquait en fait de manquer son but initial le plus important : suivre Christ !

Nul ne peut traiter convenablement une affaire si ses pensées sont ailleurs. Ceux qui entament une œuvre pour Dieu, doivent être résolus à persévérer jusqu’au bout, sinon ils ne feront rien de bon. Regarder en arrière, c’est reculer, c’est aller à la perdition. Il n’y a que celui qui persévère jusqu’à la fin qui sera sauvé !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Luke 9". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/luke-9.html. 1706.
 
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