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Bible Commentaries
Matthieu 16

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-28

Matthieu 16:1

Les pharisiens et les sadducéens demandent un signe. (1-4)
Jésus donne une mise en garde contre la doctrine des pharisiens. (5-12)
Pierre témoigne que Jésus est le Christ. (13-20)
Christ prédit Sa souffrance, et réprimande Pierre. (21-23)
La nécessité du désintéressement. (24-28)

(1-4)

Les Pharisiens et les Sadducéens étaient opposés quant à leurs principes et leur conduite ; ils s’unirent cependant, pour s’opposer à Christ. Ils désiraient qu’Il leur montre un signe, de leur propre choix : ils méprisaient en effet les miracles de Jésus, guérissant malades et affligés ; ils réclamaient d’autres prodiges, qui puissent satisfaire leur curiosité et leur vanité.

Nous sommes dans une grande hypocrisie, quand nous négligeons les signes venant de Dieu, en recherchant plutôt ceux que peut produire notre propre imagination...

Matthieu 16:5

(5-12)

Christ s’exprimait sur des sujets spirituels par le biais de métaphores ; mais les disciples interprétaient ces paroles littéralement, sur le plan matériel : ainsi, ils étaient étonnés de voir le Seigneur se soucier pour le pain ; Jésus en était attristé. Les disciples n’étaient vraiment pas accoutumés à l’usage de paroles imagées en ce qui concerne la prédication. Ils comprirent alors ce que Jésus voulait dire.

Christ enseigne à notre cœur l’Esprit de sagesse ; Il « ouvre » notre compréhension, à l’Esprit de révélation, par Sa Parole.

Matthieu 16:13

(13-20)

Pierre et ses frères, dirent au Seigneur qu’ils étaient certains qu’Il était bien le Messie promis, le Fils du Dieu vivant. Cette parole montrait qu’ils croyaient que Jésus était bien plus qu’un homme !

Notre Seigneur déclara alors à Pierre qu’il était béni : l’enseignement divin le rendait différent de ses concitoyens incrédules.

Christ ajouta qu’Il le nommait Pierre, faisant ainsi allusion à sa constance et sa fermeté, à professer la Vérité. Le terme traduit par « roc » (ou pierre dans certaines traductions *), n’est pas le même mot que Pierre, mais il a une signification semblable. Il est complètement faux de supposer que Christ signifiait par là, que la personne de Pierre était « le » roc. Sans aucun doute, Christ Lui-même est ce Roc, le seul, le véritable Fondement de l’église ; et malheur à celui qui tente d’en imposer un autre ! La confession de Pierre est ce roc, en tant que doctrine. Si certains prétendent que Jésus n’est pas le Christ, ils tentent d’affirmer par là, que celui qui Le possède n’est alors aucunement participant de la véritable église : ils ne cherchent qu’à fourvoyer les autres.

Notre Seigneur annonça ensuite l’autorité dont Pierre allait être investi. Jésus indiqua que l’apôtre allait être le premier « élément » qui allait constituer l’église, avec toute la fraternité qui allait ensuite en découler, parmi ses membres. Il manquait encore aux disciples une certaine aptitude à discerner le « fond » du cœur humain, risquant de ce fait, par leur attitude, de commettre toujours des erreurs, voire certains péchés ; ils furent cependant gardés de tout égarement dans l’annonce de la voie qui mène au salut, à l’obéissance, au comportement du croyant, et celle de la ruine finale qui attend les impies et les hypocrites. Leurs connaissances et leur compétence sur de tels sujets étaient correctes, en accord avec l’enseignement céleste.

Toutes les « solutions personnelles » auxquelles peut prétendre un homme, quel qu’il soit, pour absoudre ou pour prévenir les péchés des hommes, ne sont que blasphèmes et absurdités. Nul autre que Dieu ne peut pardonner l’iniquité.

Les verbes « lier et délier », (verset 19 *) dans le langage commun des Juifs, signifiaient interdire, permettre, ou enseigner ce qui était légal ou illicite.

* Parenthèses ajoutées par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

Matthieu 16:21

(21-23)

Christ révèle graduellement à Ses disciples, ce qu’Il allait subir. Dès le moment où les apôtres furent pleinement convaincus que Christ était vraiment le Fils de Dieu, Jésus commença à leur parler de Ses souffrances à venir : Il s’exprima ainsi pour éviter à Ses disciples de se méprendre quant aux manifestations de Sa Puissance de Son Royaume.

Ceux qui suivent Christ ne doivent pas s’attendre à découvrir des « signes extraordinaires » en ce monde. Pierre appréhendait de savoir que Jésus allait souffrir : en fait, nous nous trompons si, comme l’apôtre, nous évaluons l’Amour et la Patience de Christ selon nos propres critères.

Mis à part le contenu des versets 22 et 23, on ne trouve nulle part ailleurs, dans l’Écriture, une parole ou un acte commis par les disciples, qui ait à ce point contrarié Christ.

Quiconque considère que tout ce qui émane de notre personne est bon et qui est convaincu de trop agir pour Dieu, parle en fait le « langage de Satan ». Tout ce qui nous paraît être une tentation menant au péché, doit être repoussé avec horreur, et ne doit pas être suivi. Ceux qui refusent de souffrir pour Christ, sont plus près des hommes que de Dieu...

Matthieu 16:24

(24-28)

Le véritable disciple de Christ est celui qui Le suit, dans l’exercice de son devoir, pour L’accompagner, plus tard, dans toute Sa Gloire. Un tel disciple, conduit par l’Esprit, emprunte le même chemin que son Maître, et Le suit, dans Ses pas, où qu’Il aille.

« Qu’il renonce à lui-même » : si ce renoncement est en soi une dure leçon, celle-ci est plus supportable que ce que notre Maître a subi, pour nous racheter, et nous enseigner.

« Qu’il se charge de sa croix » : la croix mentionnée dans ce texte représente toutes les épreuves que nous sommes susceptibles de subir. Nous estimons souvent qu’il serait plus facile de porter une autre « croix » que celle dont nous sommes chargés : en fait celle que nous portons est la meilleure qui puisse nous convenir et nous devons en tirer le plus de bénéfice possible. Il ne faut pas, par notre folie et notre précipitation, nous charger de jougs étrangers, nous devons « porter notre croix bien haut », quand elle se présente sur notre chemin.

Si un homme veut avoir le titre de disciple, qu’il suive d’abord Christ, se consacrant à sa tâche et son devoir spécifiques. Si toutes les valeurs ici-bas n’ont que peu d’attrait, comparées à la vie que nous possédons, que sont-elles, à plus forte raison, devant la destinée de notre âme : le bonheur ou la misère éternelle !

Des milliers de personnes perdent leur âme pour un gain vraiment insignifiant, pour bénéficier d’une indulgence sans grande valeur, souvent d’ailleurs, par paresse et par négligence. Quelle que soit la raison qui pousse les hommes à abandonner Christ, c’est la rançon de Satan pour leur âme. En fait, une âme vaut plus que tout l’or du monde ! Voila ce que pense Christ à ce sujet ; avant l’épreuve de la croix, Il connaissait déjà le prix des âmes, et Il les a rachetées ; Il ne sous-estimait pas les dangers de ce monde puisque c’est Lui qui l’a créé.

Un pécheur mourant ne peut « acheter » une seule heure supplémentaire de répit, afin de pouvoir bénéficier, de manière ultime, de la Miséricorde divine. Apprenons à « évaluer » correctement notre âme : proclamons Christ, l’unique Sauveur du monde !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 16". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-16.html. 1706.
 
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