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Bible Commentaries
Matthieu 16

Nouveau Testament Populaire 1891NT Populaire 1891

versets 1-28

Matthieu 16:1

SOMMAIRE DE MATTHIEU 16

La Fondation de l’Église

  • Un signe demandé.
  • Le levain des Pharisiens et des Sadducéens.
  • À Césarée de Philippe.
  • L’Élie qui doit venir.
  • La confession de Pierre.
  • La pierre sur laquelle l’Église sera bâtie.
  • Les clés du royaume des cieux.
  • La mort de Christ à Jérusalem prédite.
  • La réprimande de Pierre.
  • Perdre sa vie, et la trouver.
  • La venue du Fils de l’homme.

Les Pharisiens et les Sadducéens

Comparer Marc 8:10-13. Pour une description de ces deux sectes, voir note sur « Matthieu 3:7 ». C’est la première fois que les Sadducéens sont mentionnés comme opposants de Christ.

Un signe venant du ciel

Un miracle puissant et visible, voir Matthieu 12:38. Encore du temps de Paul, « les Juifs demandent des miracles,  » 1 Corinthiens 1.22.

Matthieu 16:3

Vous ne pouvez discerner les signes des temps

Ils pouvaient déterminer le temps qu’il allait faire, mais étaient aveugles aux événements (les signes des temps) qui montraient l’accomplissement de la prophétie, la fin de la pratique Juive, et l’établissement du royaume du Messie.

Matthieu 16:4

Le miracle de Jonas

Voir la note sur « Matthieu 12:39 ». Voir la note sur « Matthieu 12:40 ».

Matthieu 16:5

Les disciples, en passant à l’autre bord

Ils venaient de traverser la mer de Galilée.

Avaient oublié de prendre des pains

Ils sont partis pour un voyage à Césarée de Philippe, en partie à travers une contrée désertique, et ont besoin de provisions. Marc dit qu’ils n’avaient qu’un pain. Comparer Marc 8:14-21.

Matthieu 16:6

Gardez-vous avec soin du levain, etc

L’enseignement et l’influence qui s’étendent comme du levain, voir Matthieu 16:12. L’image du levain était suggérée par leur besoin de pain.

Des Sadducéens

Marc, au lieu de Sadducéens, dit : « d’Hérode,  » Marc 8:15. Hérode et ses courtisans étaient Sadducéens.

Matthieu 16:7

C’est parce que nous n’avons pas pris de pains

Les pensées des disciples étaient si accaparées par leur manque de pain, qu’ils s’imaginaient que la remarque sur le levain contenait un reproche. Le Seigneur leur rappelle son pouvoir de création, et comment ce pouvoir s’est exercé.

Matthieu 16:13

Jésus étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe

Comparer Marc 8:27-38 ; Luc 9:18-22. Cette ville était située près du pied du Mont Hermon, vers une source du Jourdain, et à l’extrémité nord-est de la Palestine. Elle devait son nom à Hérode Philippe, qui l’avait reconstruite en l’honneur de César Tibère, et avait ajouté Philippe au nom de César, pour la distinguer de Césarée sur la côte de la Méditerranée. Il n’y reste que quelques maisons, beaucoup de ruines de colonnes, de tours, de temples, un pont, et un remarquable château.

Qui dit-on que je suis, moi le Fils de l’homme ?

Le Grec dit, d’une façon spécifique : « le peuple ordinaire. » Il ne veut pas avoir l’opinion des scribes, Pharisiens, ou sacrificateurs, mais du peuple.

Matthieu 16:14

Les uns disent que tu es Jean-Baptiste

Qui a été tué par Hérode quelques mois auparavant. C’était une notion populaire, circulant sans doute surtout parmi ceux qui ne l’avaient jamais vu. C’était l’idée d’Hérode Antipas, Matthieu 14:1.

Élie

Il était très généralement espéré qu’Élie retournerait sur la terre, en liaison avec la venue du Messie, Malachie 4:5.

L’un des prophètes

Les Juifs croyaient qu’à la venue du Messie, les prophètes devaient ressusciter.

Matthieu 16:15

Et vous, qui dites-vous que je suis ?

Là se trouve la question du plus grand et du plus petit catéchisme. Christ est le seul objet de la foi Chrétienne. Nous disons que nous croyons en Lui ; mais en qui croyons-nous ? Le moment n’est pas venu pour régler ce qui constitue la confession de foi du chrétien.

Matthieu 16:16

Et Simon Pierre répondit

Avec l’impétuosité et l’impulsivité qu’il a toujours manifestée, Pierre réplique immédiatement, et il exprime la foi de toute la troupe des apôtres.

Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant

Cette confession voit dans Jésus non seulement le Messie promis, mais elle reconnaît la nature divine du Messie. La confession de Pierre est la confession Chrétienne du Nouveau Testament et de l’âge apostolique, c’est le fondement de l’Église, dans laquelle tous les saints sont comme les pierres vivantes du temple.

Matthieu 16:17

Tu es heureux, Simon, fils de Jonas

Heureuses sont toutes les lèvres qui font cette confession, car elles seront confessées devant le Père dans les cieux.

Car ce ne sont pas la chair et le sang... mais mon Père

Cette confession sainte et bénie ne peut provenir d’un cœur, si elle n’y est pas placée par l’Esprit, voir 1 Jean 4:1, 2.

Matthieu 16:18

Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église

C’est la première fois que Jésus parle de son Église, et ici il en parle comme étant non encore fondée.

Trois termes doivent être notés :

  1. Pierre, en Grec Petros, du sens d’une simple pierre, même s’il s’agit d’un rocher ;
  2. Roc, en Grec Petra, qui est le rocher solide, inamovible, d’une grande masse, éventuellement une falaise, et
  3. église, en Grec ekklesia, les « appelés hors de,  » l’assemblée des croyants, la société organisée de Christ, le royaume des cieux sur la terre.

Il n’y a probablement aucun passage dans la parole de Dieu qui ait entraîné plus de discussions. L’église catholique insiste sur le point que Pierre est le fondement sur lequel est bâtie l’église. La phrase aurait alors le sens : « Tu es une pierre, et sur ce rocher je bâtirai mon église,  » Jean 1:42,

  1. Le Sauveur n’a pas dit : « tu es la pierre sur laquelle je bâtirai,  » etc. , ou « tu es un roc, et sur ce roc je construirai. » Il y a une grande différence entre les mots Grecs Petros (une pierre) et Petra le roc, une masse rocheuse,
  2. Chaque saint est une pierre, une pierre vivante, voir 1 Pierre 2.5. Le Seigneur déclare que Pierre est l’une de ces pierres vivantes, rendu ainsi par sa confession de foi, et qu’il est prêt à être incorporé dans l’église, le temple spirituel formé de pierres vivantes, et bâti sur le rocher.

Pour savoir ce que Christ veut dire par rocher, nous devons considérer les versets 18 et 19 dans leur ensemble, et garder l’image entière à l’esprit.

On voit sur cette image :

  1. un Bâtisseur, Christ ;
  2. un temple qui doit être construit, composé de pierres vivantes, l’église ;
  3. une fondation pour ce temple, le rocher ;
  4. les portes d’une cité hostile ou d’un pouvoir qui cherchera sa destruction, l’enfer, ou plus correctement, le Hadès, le séjour des morts, la tombe ;
  5. un gardien de la porte de l’église, ou temple spirituel, avec ses clefs, Pierre. La place de Pierre, dans cette figure n’est pas celle de la fondation, mais celle de gardien des clefs.

Nous apprenons, par Paul, que : « personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. » Ceci exclut Pierre ou toute autre plate-forme humaine, 1 Corinthiens 3.11.

Christ est souvent appelé une pierre :

  1. « la pierre que les bâtisseurs ont rejetée,  » Matthieu 21:42 ; Marc 12:10 ; Luc 20:17
  2. « la pierre angulaire » Éphésiens 2:20.
  3. « la pierre qui est la principale de l’angle,  » Matthieu 21:42 ; Marc 12:10 ; Luc 20:17 ; Actes 4:11 ; 1 Pierre 2.7.
  4. « le rocher spirituel,  » 1 Corinthiens 10.4. La foi en Christ, maintenue dans le coeur, et confessée des lèvres, est le seul fondement de la vie spirituelle et de l’église.
Ceci constituait la différence fondamentale à l’époque apostolique entre les Chrétiens et les incroyants, l’église et le monde. Il en est encore ainsi. L’essence de l’enseignement du NT est que la plate-forme ou fondation de la société Chrétienne, l’église, est de croire que « Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. » C’est alors la grande confession de Pierre, la foi dans le Rocher Spirituel, la foi qui vient de Christ, croire qu’il est l’Oint deDieu, le Divin Sauveur.

Les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle

Les portes de la cité d’où sont toujours venues des armées. Les pouvoirs du hadès sont représentés par ses portes. Le Hadès n’est pas l’enfer (Géhenne), mais la demeure invisible de la mort, où des portes retiennent ceux qui y sont partis. Juste après ces paroles, le Seigneur parle de sa mort. Six mois plus tard, le Sanhédrin l’a condamné à mort pour avoir fait la même confession que Pierre vient de faire, voir Matthieu 26:64-67. Ceux qui l’ont condamné espéraient démontrer que la confession de sa divinité était fausse en l’envoyant au séjour des morts, où ils supposaient qu’il serait retenu, et qui prévaudrait ainsi contre la confession du ROCHER. Il fut envoyé à la croix, mais les portes du séjour des morts ne l’ont point retenu. Le Sauveur vivant, se levant triomphant du tombeau, était la preuve que sa confession et celle de Pierre étaient le rocher inamovible. Le séjour des morts n’a point prévalu.

Matthieu 16:19

Je te donnerai les clefs du royaume des cieux

C’est-à-dire de l’église. La fonction d’une clef est d’ouvrir une porte, ou de la fermer.

À la Pentecôte, Pierre a ouvert le premier la porte et annoncé les conditions par lesquelles les hommes pouvaient avoir leurs péchés pardonnés, comment entrer dans l’église. Sept ans plus tard, à Césarée il annonçait les mêmes conditions aux Gentils. Les clefs ont été données à tous les apôtres. Voir Matthieu 18:18 ; Jean 20:19-28. Tout ce qui est dit à Pierre est dit à tous les apôtres.

Matthieu 16:21

Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples

Ils n’étaient pas assez forts pour supporter cet enseignement avant d’avoir été convaincus de sa divinité.

Qu’il souffrit beaucoup

Par quel étrange chemin devait passer le Messie, enseignement difficilement compréhensible pour eux, Ésaïe 53:1-12.

De la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes

Les trois constituants du Sanhédrin.

Matthieu 16:22

Pierre... se mit à le reprendre

Il ne pouvait supporter la pensée de la crucifixion, et espérait encore que Christ allait devenir un roi selon le monde.

Matthieu 16:23

Arrière de moi, Satan !

Christ vit dans les paroles de Pierre une suggestion ne provenant pas de lui, mais de Satan. C’était une tentation à rétrécir l’œuvre pour laquelle il était venu. C’était la même tentation, à laquelle Christ avait fait la même réponse après son baptême, Matthieu 4:10.

Matthieu 16:24

Si quelqu’un veut venir après moi

Comparer Marc 8:34-38 ; Luc 9:23-27. Les conditions pour être disciple sont ici présentées.

Qu’il renonce à lui-même

Qu’il soit prêt à dire « non » aux plus forts désirs ardents de sa nature, plus particulièrement en ce qui concerne la facilité, le confort, la dignité, et la gloire sur la terre.

Qu’il se charge de sa croix

Luc ajoute « chaque jour ; » non une fois, mais à tout moment. La croix est la douleur de l’abnégation, requise par les paroles précédentes. La croix est le symbole de celui qui fait son devoir, même au prix de la mort la plus douloureuse.

Qu’il me suive

Suivre Christ, c’est le considérer comme notre maître, notre professeur, notre exemple ; c’est croire ses doctrines, soutenir sa cause, obéir à ses préceptes, et faire ce qui nous amènera aux cieux, par le chemin de la croix.

Matthieu 16:25

Celui qui voudra sauver sa vie la perdra

Celui qui refuse de renoncer à lui-même, et qui a comme principal objectif de sauver et administrer sa présente vie, perdra sa vie pour l’éternité.

Matthieu 16:26

Que servirait-il à un homme ? Etc

Toute la richesse, la gloire, le plaisir et le pouvoir de la terre sont sans valeur pour un homme mort. S’il a gagné tout cela, mais qu’il a perdu son âme, il a tout perdu.

Que donnerait un homme en échange de son âme ?

Qu’est-ce qu’un homme ne donnerait pas ? Que peut-il donner, si dans sa vie il n’a pas suivi Christ ?

Matthieu 16:27

Car le Fils de l’homme doit venir

Et alors chacun recevra selon ses mérites ; ceux qui auront perdu leur vie gagneront la vie ; ceux qui auront choisi le monde, perdront la vie. En même temps que Christ enseigne qu’il doit mourir sur la croix, il annonce sa seconde venue.

Matthieu 16:28

Ne mourront point qu’ils n’aient vu le Fils de l’homme

Il se réfère non à sa seconde venue pour juger le monde, mais à sa venue spirituelle pour établir son royaume. Cela s’est accompli le jour de la Pentecôte. Marc en indique le sens, en disant : « qu’ils n’aient vu le royaume de Dieu venir avec puissance,  » Marc 9:1. La « venue du Fils de l’homme dans son règne » a donc le même sens que « le royaume de Dieu doit venir avec puissance. » Comparer Actes 1:8 ; Luc 24:49. Le royaume est venu avec puissance le jour de la Pentecôte, Actes 2:1.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 16". "Nouveau Testament Populaire 1891". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ntp/matthew-16.html.
 
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