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Bible Commentaries
Hébreux 9

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-28

Hébreux 9:1

* Le tabernacle juif et ses ustensiles. (1-5)
Leur emploi et leur signification. (6-10)
Leur rôle est accompli en Christ. (11-22)
La nécessité, la supériorité et le pouvoir de Son sacerdoce et de Son sacrifice. (23-28)
(1-5)

L’auteur de l’épître aux Hébreux différencie la constitution typique du tabernacle, de celle de, spirituelle, de la nouvelle Alliance, en Christ.

Le tabernacle était un temple mobile, préfigurant l’état de l’église ici-bas et de la nature humaine du Seigneur Jésus-Christ, en qui la plénitude de la Divinité demeure corporellement. Le rôle spécifique de ces éléments a été expliqué dans les précédents commentaires ; on y trouve les ordonnances et les ustensiles de l’alliance Mosaïque, nous rappelant, sous forme allégorique, que Christ est notre Lumière et le Pain de vie de notre âme ; ils nous rappellent également Sa divinité, Son saint sacerdoce, Sa parfaite justice, et Son intercession  constante incomparable auprès du Père.

Telle est la représentation de la plénitude du Seigneur Jésus-Christ, dés le commencement. Lorsque ces éléments du tabernacle sont étudiés de nos jours, au temps de l’Évangile, on découvre la représentation glorieuse de la Sagesse de Dieu et cela affermit notre foi en Celui qu’ils préfiguraient. 

Hébreux 9:6

(6-10)

L’auteur de l’épître aux Hébreux continue en parlant du service des sacrificateurs, spécifique à l’Ancien Testament. Christ, notre Souverain sacrificateur, ne pouvait pas retourner au ciel tant qu’Il n’avait pas versé Son sang pour nous ; aucun de nous ne peut prétendre pouvoir de lui-même connaître la présence de Dieu, que ce soit par Sa Grâce ici-bas, ou directement dans Sa présence glorieuse ensuite, si ce n’est par le sang de Jésus.

Les péchés sont des erreurs commises, de graves erreurs, à la fois de jugement et de pratique ; qui peut comprendre toutes ses propres erreurs ? Elles laissent stagner notre culpabilité sur notre conscience, et on ne peut les faire disparaître que par le sang de Christ. Nous devons « confesser » le rôle de ce sang ici-bas, pendant que Christ plaide pour nous dans le ciel !

Les croyants de l’époque de cette épitre, grâce à l’enseignement divin, connaissaient l’accès qui mène à Dieu ; ils savaient comment entrer en communion avec Lui, et comment être admis dans les lieux célestes, par le biais du Rédempteur promis ; les Israélites, quant à eux, n’ont pas cherché à aller au delà de ce qu’ils connaissaient de la loi et de ses sacrifices classiques.

Le service des sacrificateurs ne pouvait supprimer ni la souillure, ni la domination du péché. Il ne pouvait effacer les dettes, ni supprimer les doutes de celui qui l’accomplissait.

Le temps de l’Évangile doit être, un temps de réforme, une véritable « lumière » sur tout ce qui est connu ; l’Évangile doit animer en nous l’amour pour notre prochain, nous permettant d’étouffer toute mauvaise pensée et d’accentuer toute bonne volonté, envers tous.

Avec l’Évangile, nous avons une entière liberté, à la fois en esprit comme en parole ; nous avons également de plus grandes obligations, nous invitant à pratiquer la sainteté !

Hébreux 9:11

(11-14)

Toutes les bénédictions passées, présentes, et à venir, sont fondées sur la fonction sacerdotale de Christ ; elles nous sont octroyées par cette dernière. Notre « Souverain Sacrificateur » est entré dans le ciel une fois pour toutes, et nous a acquis le salut éternel.

Le Saint-Esprit a d’abord signifié et révélé que les sacrifices de l’Ancien Testament ont seulement libéré l’homme de son impureté, en le rendant apte à recevoir quelques privilèges. Qu’est-ce qui a donné un tel pouvoir au sang de Christ ? Il s’agissait  d’une « offrande volontaire », Celui qui, cependant, n’avait aucune culpabilité inhérente à Sa nature ou Sa vie.

Par le sacrifice de Christ, la conscience la plus coupable est libérée des « œuvres mortes » ; celui qui est ainsi purifié peut servir le Dieu vivant ; on peut comprendre avec « les œuvres coupables », la pollution de l’âme ; ce qui peut signifier pour des Juifs, de toucher un cadavre ; la Grâce qui scelle le pardon divin fait « renaître » l’âme polluée.

Rien ne détruit davantage la foi en l’Évangile, que tout ce qui tente d’amoindrir le véritable pouvoir du sang de Christ, versé pour nous. Nous sommes incapables de sonder la profondeur du mystère du sacrifice de Christ, ni de comprendre la « supériorité » d’un tel acte. Nous sommes incapables de nous-mêmes, d’estimer la grandeur, la sagesse, l’amour et la grâce qui résident en ce don merveilleux.

Mais en considérant, avec piété, le sacrifice de Christ, la foi trouve la vie spirituelle, la nourriture, et le rafraîchissement !

Hébreux 9:15

(15-22)

Les transactions solennelles entre Dieu et l’homme, sont parfois appelées une « alliance » ; ce texte nous parle de « testament », ce qui représente l’acte volontaire d’une personne léguant ses biens à celles qui sont mentionnées dessus ; cet héritage ne prend effet qu’à la mort du testateur.

Ainsi, Christ est mort, non seulement pour obtenir les bénédictions relatives à notre salut, mais pour nous donner tout pouvoir d’en disposer. Tous les hommes, par leurs péchés, sont coupables devant Dieu, et se privent ainsi de tout salut ; mais Dieu, disposé à montrer la grandeur de Sa Miséricorde, a proclamé une nouvelle alliance, par Sa Grâce.

Rien ici-bas, ne peut purifier un pécheur, pas même l’accomplissement de ses devoirs religieux ; sa culpabilité ne peut être effacée que par un sacrifice divin.

Puissions-nous offrir notre service à cette même cause qui procure le salut, (le sang de Christ), et offrir à ce Dernier nos « sacrifices spirituels », étant « recouverts » par ce sang, donc purifiés de toute souillure !

Hébreux 9:23

(23-28)

Il est évident que le sacrifice de Christ est infiniment supérieur à ceux de l’ancienne alliance, sous la loi, ces derniers ne pouvant ni obtenir le pardon du péché, ni faire réagir les fautifs contre ce dernier.

Si nous étions encore sous l’ancienne Alliance, notre péché ne nous aurait pas quitté, et aurait encore une influence prépondérante sur nous ; mais Jésus-Christ, par Son seul sacrifice, a détruit les œuvres du diable, afin que les croyants deviennent vertueux, saints, et heureux. Comme aucune sagesse, érudition, vertu, richesse ou pouvoir, ne peuvent garder un être humain de la mort, de la même façon, rien ne peut délivrer un pécheur de la condamnation, au jour du jugement, excepté le sacrifice expiatoire de Christ ; nul ne sera sauvé du châtiment éternel s’il méprise ou néglige ce grand salut. Le croyant sait que son Rédempteur est vivant, et qu’il Le verra un jour, face à face !

Telles sont la foi et la patience qui animent l’église et tous les croyants sincères. Cette prière continuelle, est le fruit et l’expression de leur foi : « Viens bientôt, Seigneur Jésus ! »

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Hebrews 9". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/hebrews-9.html. 1706.
 
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