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Bible Commentaries
Jean 6

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-71

Jean 6:1

Le miracle de cinq mille personnes rassasiées. (1-14)
Jésus marche sur la mer. (15-21)
Il indique la nourriture spirituelle. (22-27)
Son sermon à la multitude. (28-65)
De nombreux disciples s’éloignent de lui. (66-71)

(1-14)

Jean relate dans ce texte, le miracle de la multiplication des pains ; il en fait référence un peu plus loin, dans son exposé au verset23*.

Observons l’effet qu’eut ce miracle sur le peuple ; tous les Juifs attendaient le Messie qui devait venir dans le monde, et être un grand Prophète. Les Pharisiens les méprisèrent, prétextant qu’ils ne connaissaient pas la loi ; ces Juifs connaissaient en fait beaucoup d’éléments sur Celui qui devait « accomplir » la loi.

Bien que les hommes puissent reconnaître Christ en tant que Prophète, ils peuvent cependant rester sourds à Son enseignement...

* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

Jean 6:15

(15-21)

Nous trouvons dans ce texte les disciples de Christ, en train d’exercer leur ministère : Jésus priait pour eux ; ils étaient cependant, dès la première épreuve, rapidement en détresse.

Il peut y avoir des périls et de l’affliction au temps présent, dès lors qu’on manifeste un intérêt pour Christ. Les « nuages et les ténèbres » entourent souvent les enfants de Dieu, mais ils voient spirituellement « Jésus marcher sur la mer » !

Même la perspective de la consolation et de la délivrance célestes est souvent mal discernée ; cela peut être des occasions de crainte pour ceux qui cherchent à suivre Jésus. Rien n’est plus efficace que cette parole, pour convaincre les pécheurs : « je suis Jésus que tu persécutes » ; il n’y a pas de meilleure parole pour consoler les saints que celle-ci : « Je suis Jésus que tu aimes » !

Si nous avons reçu Christ, le Seigneur, en notre cœur, bien que la nuit soit sombre et le vent impétueux, ne désespérons pas, nous atteindrons le « rivage » spirituel au plus vite !

Jean 6:22

(22-27)

Au lieu de répondre à la curiosité du peuple, sur le motif de Sa venue, Jésus adresse des reproches à tous. Le plus grand sérieux doit être employé, quant à la recherche du salut, dans le cheminement emprunté pour l’acquérir ; il ne doit cependant être recherché qu’en tant que don du Fils de l’homme.

Christ est Celui que le Père a scellé de Son sceau, prouvant ainsi qu’Il est Dieu. Il a solennellement déclaré que le Fils de l’homme est le Fils de Dieu !

Jean 6:28

(28-35)

La foi en Christ est un « exercice » constant ; c’est le côté le plus important et le plus difficile de l’obéissance qui est exigée de notre part, par Dieu, en tant que pécheurs recherchant le salut.

Lorsque par la Grâce, il est permis de vivre une vie de foi dans le Fils de Dieu, les âmes pieuses Le suivent, et un ministère spirituel, peut être alors entrepris. L’Éternel, qui autrefois dans le désert, a donné la nourriture du ciel (la manne) aux pères des enfants d’Israël, pour qu’ils restent en vie, nous donne maintenant le véritable « Pain », pour le salut des âmes. Le fait de venir à Jésus et de croire en Lui signifie symboliquement « manger de ce Pain de vie ». Christ annonce qu’Il est ce véritable Pain ; Il représente pour l’âme, ce que le pain est au corps, Il nourrit et entretient la vie spirituelle. Il est le « Pain de Dieu », ce Pain que le Père nous offre, pour nourrir notre âme. Le pain nourrit uniquement des corps en vie ; Christ est Lui-même ce Pain vivant ; Il nourrit par Sa propre puissance.

Cette doctrine de Christ crucifié est toujours aussi vivifiante et réconfortante pour le croyant. Il est le Pain qui est descendu du ciel. Cette nourriture dénote la Divinité de la Personne de Christ, ainsi que son autorité ; elle est aussi l’origine divine de tout le bien qu’Il nous accorde.

Puissions-nous par la foi et avec ferveur Lui demander : « Seigneur, donne-nous toujours de ce Pain » !

Jean 6:36

(36-46)

Lorsque les hommes, par l’enseignement du Saint-Esprit, découvrent leur culpabilité, le danger spirituel dans lequel ils se trouvent et le remède à prendre, ils sont alors disposés à s’approcher de Christ et heureux de le faire, en abandonnant tout ce qui les empêche de bénéficier de Son salut.

La volonté du Père est qu’aucun de ceux qui ont été donnés au Fils ne puisse être repoussé ou perdu. Nul ne peut venir à Lui sans être soumis à la Grâce divine, la Seule qui ait changé son cœur ; c’est pourquoi aucun de ceux qui s’approchent du Seigneur ne sera rejeté. L’évangile annonce qu’aucune personne, même disposée à se sauver elle-même, par une certaine humiliation ou dans une vie de sainteté, ne peut être rachetée ; en fait, Dieu attire l’homme par Sa Parole et le Saint-Esprit ; le devoir de tout homme est d’entendre et d’apprendre, c’est-à-dire de recevoir cette Grâce offerte, et d’accepter à cette promesse du salut.

Nul n’a vu le Père si ce n’est Son Fils bien-aimé ; dans ce texte, les Juifs devaient accepter l’enseignement de Jésus, Sa Puissance spirituelle, Sa Parole, et les disciples qu’Il a envoyés parmi le peuple...

Jean 6:47

(47-51)

L’avantage de la manne était en quelque sorte limité : elle ne se rapportait qu’à cette vie terrestre ; « le pain de vie », quant à lui, est excellent : l’homme qui s’en nourrit ne mourra jamais !

Ce pain est la nature humaine de Christ, nature qu’Il revêtit pour l’offrir au Père, en tant que sacrifice pour les péchés du monde ; consommer ce pain, c’est acquérir tout ce qui appartient à la vie et à la piété ; cela concerne les pécheurs de toutes nations, qui se repentent et croient en Jésus !

Jean 6:52

(52-59)

La chair et le sang du fils de l’homme révèlent le Rédempteur, revêtu de la nature humaine : Christ, en tant qu’homme, crucifié, avec la rédemption opérée par ce sacrifice et tous les précieux bienfaits qui en découlent, le pardon du péché, notre adoption par Dieu, le chemin du trône de la Grâce, les promesses de l’alliance et la vie éternelle !

Tous ces bienfaits sont appelés « la chair et le sang de Christ », parce qu’ils sont acquis par Son corps rompu, et Son sang répandu. Cela représente également « la nourriture et la boisson spirituelles » de notre âme. Manger cette chair et boire ce sang signifient croire en Christ.

Par la foi, nous sommes participants de Christ et de Ses bienfaits. L’âme qui reconnaît sincèrement son état déplorable et ses besoins, y trouve tout ce qui peut contribuer à calmer la conscience et engendrer une véritable sainteté dans le Rédempteur, « Dieu manifesté en chair ».

Méditer sur la croix de Christ, donne de la vie à notre repentance, notre amour et notre reconnaissance envers Lui. Nous vivons en Jésus, comme nos corps vivent, grâce à notre nourriture. Nous vivons en Lui, tels des membres qui subsistent, grâce à la tête, des branches grâce aux racines : étant Lui-même vivant, nous vivons aussi !

Jean 6:60

(60- 65)

Quand Il était encore dans les lieux célestes, Christ n’avait pas encore revêtu Sa nature humaine, mais étant désormais devenu à la fois Dieu et homme, cette merveilleuse Personne s’est manifestée ici-bas, témoignant toutefois de Son origine.

Le Royaume du Messie n’était pas de ce monde ; Ses disciples devaient comprendre, par la foi, ce qu’Il entendait lorsqu’Il mentionnait la vie spirituelle et la plénitude qui en découle. Sans l’âme, la chair de l’homme n’a aucune valeur ; de même, sans l’Esprit vivifiant de Dieu, toutes formes de religions sont mortes et vaines.

Christ, Celui qui opéra toutes ces mesures pour le bienfait de notre âme, est le Seul qui puisse nous enseigner à ce sujet et nous attirer à Lui, afin que nous puissions vivre, par la foi, en Lui. Rendons Lui Grâce pour ce qu’Il déclare : « quiconque veut venir à Moi, sera bien accueilli » !

Jean 6:66

(66-71)

Quand nous avons des pensées sévères, voire négatives, concernant les paroles et les œuvres de Jésus, nous entrons en tentation ; si le Seigneur, dans Sa Miséricorde, ne nous en empêchait pas, cela finirait par nous faire régresser dans notre vie spirituelle. Le cœur méchant et corrompu de l’homme offense souvent le Seigneur, par de vaines pensées, qui devraient au contraire, être toujours positives à Son égard.

Dans les versets précédents, notre Seigneur avait promis la vie éternelle à Ses disciples. Ces derniers s’attachèrent à cette claire déclaration et résolurent de Lui être fidèles, alors que d’autres la considérèrent comme une parole nulle, ce qui les conduisit à L’abandonner.

La doctrine de Christ est la parole de la Vie Éternelle, c’est pourquoi nous devons vivre et mourir spirituellement en elle. Si nous abandonnons Christ, nous abandonnons toutes les grâces qui nous sont promises.

Les disciples crurent que Jésus était vraiment le Messie, Celui qui avait été annoncé à leurs pères, le Fils du Dieu vivant. Quand nous sommes tentés de retourner en arrière ou de nous écarter de Christ, il est bon de nous rappeler les premiers principes qu’Il nous a enseignés, et de nous y attacher. Nous égarerons-nous et abandonnerons-nous notre Rédempteur ? À qui irions-nous ? Lui seul peut nous procurer le salut, par le pardon de nos péchés. Cette certitude est la seule qui puisse nous apporter la confiance, la consolation et la joie, elle condamne la crainte et le découragement. Christ est la seule source de réel bonheur en ce monde, Il ouvre une voie vers la félicité éternelle !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur John 6". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/john-6.html. 1706.
 
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