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Bible Commentaries
Matthieu 20

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-34

Matthieu 20:1

La parabole des ouvriers dans la vigne. (1-16)
Jésus annonce encore Ses souffrances. (17-19)
L’ambition de Jacques et de Jean. (20-28)
Jésus guérit deux aveugles, près de Jéricho. (29-34)

(1-16)

La première signification de cette parabole semble être la suivante : bien que les Juifs aient été appelés les premiers dans la vigne, à terme, l’évangile allait être prêché aux Gentils, ces derniers devant recevoir les mêmes privilèges et les mêmes avantages que les premiers.

La parabole peut être aussi expliquée de façon plus générale ; elle montre alors :
1. Que Dieu n’est débiteur envers aucun homme.
2. Que les nombreuses personnes qui viennent au Seigneur tardivement, n’ayant auparavant que peu d’attirance pour la piété, parviennent parfois, par la bénédiction divine, à un grand niveau de connaissance de la Parole et de la Grâce, devenant ainsi de grande utilité pour les autres.
3. Qu’une récompense finale sera donnée plus tard aux saints, mais la date de leur conversion ne sera pas toutefois prise en compte. Cette parabole décrit aussi l’état de l’église ici-bas ; elle confirme les différentes déclarations du Seigneur : « les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ».

Jusqu’à ce que nous soyons « engagés » pour le service du Seigneur, nous nous tenons debout tout le jour, dans le désœuvrement : nous sommes alors dans un état coupable, car l’inaction peut révéler un état d’esclavage, au service de Satan. L’endroit où s’est rendu le Maître, c’est le monde, et c’est là que nous sommes appelés, par l’évangile. Venez, quittons cet endroit ! Le travail pour le Seigneur n’admettra aucune diversion.

Un homme n’a rien à faire pour aller en enfer, mais celui qui veut aller au ciel, doit s’appliquer pour s’y rendre. Le denier romain, mentionné dans cette parabole, permettait à l’époque de vivre pendant une journée. Ceci ne prouve absolument pas que la récompense de notre obéissance à Dieu soit proportionnelle à nos œuvres, ou provienne d’une dette quelconque ; lorsque nous avons terminé notre tâche, nous sommes des serviteurs sans utilité ; mais nous devons garder à l’esprit qu’une récompense nous est promise ; personne ne doit négliger la repentance, et ce, jusqu’à sa vieillesse.

Dans ce texte, certains ouvriers furent envoyés dans la vigne à la onzième heure : personne ne les avait embauchés avant. Les Païens sont aussi entrés à la « onzième heure » : l’évangile ne leur avait pas été prêché auparavant. Ceux qui auront refusé l’évangile qui leur a été proposé à la « troisième ou à la sixième heure », ne devront pas dire à la « onzième heure », comme les ouvriers de cette parabole : « personne ne nous a engagés ». Sans vouloir décourager quiconque, mais plutôt pour éveiller toutes les âmes, qu’il soit rappelé que c’est encore le temps propice, celui du salut  !

La richesse de la Grâce divine est toujours clairement annoncée parmi les « pharisiens orgueilleux » et ceux qui n’ont de chrétien que le nom. Nous avons souvent tendance à penser que nous avons bien peu de faveurs divines, à l’inverse des autres ; nous sommes persuadés que nous œuvrons beaucoup pour le Seigneur, toujours plus que les autres...

Si Dieu accorde Sa Grâce aux autres, Il exerce Sa bonté envers eux, et non de l’injustice envers nous. Ceux qui vivent « selon la chair » ont choisi leur part ici-bas : ils seront rémunérés avec les « deniers » de ce monde.

Les croyants obéissant à Dieu, s’attendent à être rémunérés avec des « deniers célestes », se souvenant qu’ils se sont engagés volontairement pour la cause du Seigneur. Ne voudrais-tu pas « t’engager » totalement pour le ciel, ou cherches-tu le bonheur dans la « vie », ici-bas ? Dieu ne punit personne plus qu’il ne le mérite, Il récompense Ses enfants selon chaque service rendu ; Il ne fait donc tort à personne, en accordant Sa Grâce de façon extraordinaire à certains.

Remarquez dans ce passage, l’envie qui animait certains ouvriers : c’était en fait un sentiment de jalousie, découlant du bien qui avait été attribué aux autres ; cette pensée ne pouvait que leur nuire.

Si nous sommes animés par ce genre de mauvaise pensée, (cette jalousie cupide) cela ne peut que déplaire à Dieu, et nuire à nos prochains : c’est un péché qui ne procure ni plaisir, ni profit, ni honneur.

Renonçons donc à toute revendication orgueilleuse et recherchons plutôt le salut, ce don gratuit ! Ne soyons jamais envieux ni rancunier, mais réjouissons-nous et louons Dieu pour Sa miséricorde envers les autres aussi bien qu’envers nous-mêmes  !

Matthieu 20:17

(17-19)

Dans ce texte, Christ donne davantage de précisions sur Ses souffrances futures, ce qu’Il n’avait pas fait auparavant : Il mentionne Sa résurrection prochaine et la Gloire qui l’attend après, Sa mort et Ses épreuves, afin d’encourager et de réconforter Ses disciples.

Le fait d’être certain que notre Rédempteur ait été crucifié et qu’Il est maintenant glorifié, concourt à nous humilier, en effaçant tout sentiment d’auto justification. Lorsque nous considérons toutes les humiliations et les souffrances éprouvées par le Fils de Dieu, pour la rédemption des pécheurs en péril, il est évident que nous devons être informés sur le don gratuit et la richesse de la Grâce divine, en faveur de notre salut !

Matthieu 20:20

(20-28)

Les fils de Zébédée interprétèrent mal ce que Christ avait dit précédemment, pour consoler les disciples.

Quand certaines personnes ne peuvent pas recevoir de consolations, elles projettent de mauvais desseins. L’orgueil est l’un des sentiments qui nous assaille le plus facilement ; c’est une ambition coupable que de vouloir surpasser les autres en prestige et en grandeur.

Pour supprimer toute vanité et ambition de la demande, faite par la mère des fils de Zébédée, Christ amène ces derniers à songer aux souffrances futures qu’ils allaient devoir endurer : ils devaient boire une « coupe amère » ; une coupe de souffrances, mais autre que celle qui doit détruire plus tard le méchant. Elle ne devait être que passagère, mais néanmoins acerbe ; cette coupe allait être dans la main du Père, Jean 18:11.

Le baptême est une ordonnance par laquelle nous sommes « joints » au Seigneur, dans Sa communion, selon Ses Promesses ; cela équivaut à « souffrir » pour Christ, Ézéchiel 20:37; Ésaïe 48:10. Le baptême est aussi un témoignage, il est le signe bien visible de la Grâce spirituelle : c’est donc pour souffrir pour Christ que cette Grâce nous a été donnée Philippiens 1:29.

Les fils de Zébédée ne savaient pas ce qu’était la « coupe » que Christ devait boire, ni ce que représentait Son baptême. Il est fréquent de voir des personnes vraiment confiantes envers le Seigneur, mais étant en même temps les moins informées sur les souffrances qu’Il dut subir à la croix.

Rien ne produit plus de dégâts parmi les frères d’une assemblée qu’un désir de grandeur. Nous n’avons jamais vu dans l’Écriture, les disciples de Christ vraiment se quereller, par contre un désir de « grandeur mutuelle » résidait au fond de leur cœur.

L’homme qui œuvre pour le Seigneur avec beaucoup de diligence, qui souffre patiemment pour Lui, qui cherche à faire du bien à ses frères et qui recherche le salut des âmes, est celui qui est le plus ressemblant à son Maître : il sera le plus honoré durant toute l’éternité.

Notre Seigneur parle de Sa mort en des termes relatifs aux sacrifices de jadis. Son sacrifice a été effectué pour effacer les péchés des hommes : il est véritable et substantiel, bien plus que ceux exécutés sous la dispensation de la loi. Christ a été la « Rançon » pour beaucoup d’âmes, suffisante et efficace pour tous ceux qui L’acceptent pour leur salut. S’il en est ainsi, le pauvre pécheur tremblant peut dire : pourquoi ne pourrais-je pas alors en bénéficier ?

Matthieu 20:29

(29-34)

Il est bon pour ceux qui subissent une épreuve commune, ou qui ont une infirmité de corps ou d’esprit, de se réunir dans la prière, afin d’être soulagés, et de pouvoir s’encourager mutuellement. Il y a suffisamment de Miséricorde disponible en Christ, destinée à tous ceux qui la Lui demandent !

Les aveugles mentionnés dans ce texte étaient sincères dans leur prière. Ils implorèrent Dieu avec ferveur. Les requêtes sans conviction ne sont que des dénégations. Ces hommes étaient humbles dans leur prière, comptant avec foi sur la Miséricorde du Médiateur, en faisant appel à Sa pitié. Ils montrèrent leur foi par le titre qu’ils donnèrent à Christ ; c’est certainement mus par le Saint-Esprit qu’ils appelèrent Jésus : « Seigneur, Fils de David ». Ils persévérèrent dans la prière.

Alors qu’ils imploraient la Miséricorde de Christ, il n’était pas question pour eux d’être timides ou hésitants : ils crièrent donc plus fort. Christ les encouragea !

Nous sommes très sensibles aux besoins et aux fardeaux de nos corps, et nous pouvons aisément en faire part à notre entourage. Oh, puissions-nous faire de même avec nos « maladies » de l’âme, en particulier pour notre aveuglement spirituel !

Beaucoup sont spirituellement aveugles, prétendant cependant qu’ils voient très bien. Jésus a guéri ces aveugles ; quand ils recouvrèrent la vue, ils Le suivirent. En fait, nul ne suit aveuglément Christ : Il ouvre d’abord par Sa Grâce les yeux des hommes, et ainsi, Il attire leur cœur.

Ces miracles sont la réponse à notre espoir, quand nous faisons un « appel » à Jésus ; puissions-nous être sensibles à cette réponse et en faire notre prière journalière, pour grandir dans la Grâce et dans la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 20". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-20.html. 1706.
 
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