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Bible Commentaries
Actes 15

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-41

Actes 15:1

Le différend soulevé par les enseignants judaïques. (1-6)
La conférence de Jérusalem. (7-21)
La lettre du conseil. (22-35)
Paul et Barnabas se séparent. (36-41)
(1-6)

Certaines personnes de Judée apprirent aux païens convertis d’Antioche, qu’ils ne pouvaient être sauvés, à moins d’observer toute la loi de cérémonie ordonnée par Moïse ; ils cherchèrent ainsi à détruire toute liberté chrétienne...

Nous avons souvent tendance à penser que ceux qui ne font pas comme nous, pratiquent le mal. La doctrine imposée par ces Pharisiens était très décourageante. La sagesse recommande d’éviter autant qu’il se peut les contestations et les vains différends ; cependant, quand de faux docteurs s’opposent aux principales vérités de l’Évangile, ou prêchent de fausses doctrines, n’hésitons pas à nous opposer à eux !

Actes 15:7

(7-21)

Par ces termes, « ayant purifié leurs cœurs par la foi » et par le discours de Pierre, nous voyons que la justification par la foi et la sanctification par le Saint-Esprit, ne peuvent être séparées ; ces deux éléments sont en fait des dons de Dieu.

Nous avons une grande raison de louer Dieu : nous avons entendu l’Évangile ! Puissions-nous avoir une foi approuvée par Celui qui recherche les cœurs, une foi « attestée » par le sceau du Saint-Esprit ! Notre cœur et notre conscience seront alors purifiés de la culpabilité du péché, et nous serons libérés des fardeaux que certains essaient de mettre sur les enfants de Dieu.

Paul et Barnabas montrèrent clairement que Dieu avait décidé que la prédication de l’Évangile aux païens serait faite sans l’asservissement à la loi de Moïse ; faire peser cette loi sur les « Gentils » revenait ainsi à annuler ce que Dieu avait accompli en Son Fils. Jacques estimait que les païens convertis ne devaient pas être troublés par les rites juifs, mais qu’ils devaient par contre s’abstenir des viandes offertes aux idoles, afin de montrer ainsi leur haine de l’idolâtrie. Ces nouveaux chrétiens devaient également être avertis contre l’impudicité : cette dernière n’était pas en effet rejetée par les païens comme elle devait l’être, faisant même partie de certains de leurs rites.

Ces chrétiens étaient aussi invités à s’abstenir de viande d’animaux étouffés et à ne pas consommer de sang, tout cela étant interdit par la loi de Moïse : cette attitude était aussi dictée par le respect du sang des sacrifices encore offerts à l’époque ; il était en effet inutile de contrarier les juifs convertis et de renforcer les préjugés de ceux qui ne l’étaient pas. Mais comme ces sacrifices ont cessé depuis longtemps, nous avons l’entière liberté de consommer ce que nous voulons.

Ce texte prévient les nouveaux convertis : ils sont tenus d’éviter toute souillure qui pourrait les tenter ; que ces nouveaux enfants de Dieu aient soin d’utiliser la liberté chrétienne avec prudence.

Actes 15:22

(22-35)

Ayant la garantie que leurs déclarations étaient dictées par l’influence directe du Saint-Esprit, les apôtres et les disciples furent convaincus que le Seigneur approuvait de ne de ne pas mettre sur les nouveaux convertis d’autre fardeau que ce qui avait été mentionné dans les chapitres précédents.

Il était réconfortant d’entendre que ces ordonnances charnelles ne leur seraient plus imposées : elles n’étaient en effet qu’une source de questions ambigües au sujet de la conscience, sans pouvoir, ni la purifier, ni lui donner la paix ; les fauteurs de trouble furent réduits au silence, pour que la paix dans l’église soit restaurée, et que toute menace de scission soit écartée. Tous furent ainsi consolés et bénirent Dieu.

Beaucoup d’autres disciples se trouvaient à Antioche. Là où la tâche est grande, quant à l’enseignement de la Parole et de la doctrine, il peut y avoir une opportunité pour nous : le zèle et l’envie de nous rendre utiles doivent nous interpeler, afin de ne pas rester passifs !

Actes 15:36

(36-41)

Ce texte nous décrit une querelle entre deux ministres du Seigneur, et pas des moindres : Paul et Barnabas. Heureusement, ce différend se termina bien ! Barnabas souhaitait que son neveu, Jean Marc vienne avec eux...

Méfions-nous ! Il est en effet facile d’être partial quant au choix de nos collaborateurs dans le service du Seigneur ; nous devons éviter de mettre notre famille trop en avant. Paul estimait que Marc n’était pas digne de le suivre dans sa visite des églises, ni apte à ce service : il avait peut-être quitté les apôtres sans qu’ils en aient été informés, ou sans leur consentement, Actes 13:13.

Ni Paul, ni Barnabas ne voulant céder, la seule solution était qu’ils se séparent...

Nous voyons dans cette situation, que les meilleurs des disciples ne sont en fait que des hommes, sujets aux mêmes passions que nous. Peut-être y avait-il eu des manquements chez ces deux frères spirituels, comme c’est quelquefois le cas dans de telles disputes. Seul l’exemple de Christ est parfait.

Nous ne devons pas penser pour autant, qu’il est rare de rencontrer des problèmes parmi les personnes renommées pour leur sagesse et leur bonté. Il en sera hélas ainsi tant que nous serons dans cet état d’imperfection, notre « vieille nature » ; nous ne serons jamais tous d’un même accord, d’un même esprit tant que nous ne serons pas arrivés au ciel. Que de dégâts peut-on rencontrer ici-bas, même dans l’église, avec les éléments de fierté et de passion que l’on peut surprendre chez certains !

Beaucoup de personnes, demeurant à Antioche, ayant entendu parler du dévouement et de la piété de Paul et Barnabas, furent également au courant de leur différend et de leur séparation ; il en sera ainsi pour notre témoignage, si nous donnons un libre accès aux désaccords entre frères ici-bas.

Les croyants doivent veiller et prier constamment, afin de ne jamais être entraînés dans de tels agissements, risquant de ternir la cause qu’ils désirent vraiment défendre : le service du Seigneur.

Dans ses épîtres, écrites après cet événement, Paul exprime son estime et son affection, à la fois pour Marc et Barnabas.

« Puissions-nous, puisque nous professons Ton Nom, Ô Sauveur, être totalement réconciliés par Ton amour : Tu es Celui qui n’as pas répondu à la provocation, et Tu oublies les blessures que l’on T’a faites » !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Acts 15". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/acts-15.html. 1706.
 
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