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Bible Commentaries
Genèse 28

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-22

Genèse 28:1

Isaac envoie Jacob à Paddan-Aram. (1-5)
Ésaü se marie avec la file d’Ismaël. (6-9)
La vision de Jacob. (10-15)
Le rocher Béthel. (16-19)
Le vœux de Jacob. (20-22)
(1-5)

Jacob a reçu les bénédictions promises, à la fois pour le monde présent et aussi pour celui qui doit venir ; il quitte son pays pour se rendre dans un autre, où l’attend un dur service. C’est, dans un sens, une juste rétribution à la duperie qu’il a faite à son père. La bénédiction lui sera accordée, malgré sa ruse utilisée pour l’obtenir. Jacob est mis à l’écart par son père, avec la charge d’une mission solennelle : il ne devait pas prendre pour épouse une des filles de Canaan.

Ceux qui professent une réelle piété ne devraient pas se marier avec ceux pour qui la religion n’entre pas en ligne de compte. Isaac au tout début était déjà béni, sans qu’il en ait réellement conscience ; maintenant il l’est ouvertement. Cette dernière bénédiction est plus complète que l’ancienne ; c’est une bénédiction qui annonce et préfigure l’évangile. Cette promesse vise les choses célestes, dont Canaan, en quelque sorte, était le type. Ce fut le meilleur pays que Dieu ait destiné à Jacob et aux patriarches.

Genèse 28:6

(6-9)

Les bonnes décisions impressionnent même les profanes et les malveillants. Ésaü a estimé qu’en donnant satisfaction à ses parents sur un point, il serait racheté pour d’autres, plus ou moins bons. Les cœurs charnels pensent être parfaits, quand ils ne le sont parfois que sur un seul point.

Genèse 28:10

(10-15)

La conduite de Jacob jusqu’à présent dans ce texte, n’était pas celle d’un homme qui craignait Dieu, mais celle de quelqu’un qui Lui faisait simplement confiance. Maintenant, alors qu’il avait des ennuis et était obligé de fuir, il a tourné son regard vers Dieu, pour implorer Sa protection ; il désirait pouvoir se coucher, sur une pierre, et dormir en plein air. N’importe quel véritable croyant serait disposé à emprunter « l’oreiller » de Jacob, de façon à avoir cette fameuse vision.

Le moment où Dieu décide de rendre visite à ses enfants pour leur apporter du réconfort, est celui où ceux-ci en ont le plus besoin. Jacob a vu une échelle qui allait de la terre vers le ciel, avec les anges montant et descendant, et à son sommet, Dieu en personne.

Cela atteste  : 1- La présence de la providence divine, grâce à laquelle il y a des rapports constants établis entre le ciel et la terre. Ceci indique à Jacob qu’il a près de lui un bon Guide et qu’il est sous bonne garde.

2- Cette échelle représente Christ, en tant que Médiateur ; le pied de cette échelle, sur terre, est sa nature humaine, quant au sommet dans le ciel, c’est Sa nature divine.

Christ est le Chemin ; toutes les faveurs de Dieu nous parviennent, et tout le résultat de nos services ici-bas retourne à Lui, par l’intermédiaire de Christ, Jean 1:51. Par ce moyen, les pécheurs peuvent s’approcher du trône de la grâce, ils sont acceptés. Par la foi, nous percevons ce Chemin, et dans la prière, nous pouvons nous approcher de Dieu. En réponse à cette prière nous recevons toutes les bénédictions nécessaires, par la providence et la grâce. Nous n’avons aucun moyen d’aller au ciel sinon, par l’intermédiaire de Christ. Et quand l’âme, par la foi, peut discerner les choses célestes, tout lieu deviendra plaisant, et toute perspective, joyeuse. Dieu ne nous laissera jamais, avant que Sa dernière promesse ne soit accomplie, pour notre bonheur éternel.

Dieu a parlé calmement à Jacob. Il a parlé du haut de l’échelle. Toutes les merveilleuses nouvelles que nous recevons du ciel nous parviennent par Jésus-Christ. Le Messie devait venir de la lignée de Jacob. Christ est la grande bénédiction pour le monde. Tous ceux qui sont bénis, sont bénis en Lui, et dans une famille rien n’est laissé au hasard par Dieu, sauf ceux qui, d’eux-mêmes, s’éloignent de Lui. Jacob craignait d’être en danger, par son frère Ésaü ; mais Dieu a promis de le garder. Le patriarche avait un long voyage devant lui ; il se dirigeait vers un pays inconnu ; mais Dieu l’encourage : « et voici, je suis avec toi » ; Il lui promet de le ramener sur la terre de Canaan. Jacob pensait être abandonné de tous ses amis ; mais Dieu lui donne cette assurance : « Je te garderai partout où tu iras ».

Dieu ne délaisse jamais celui qu’Il aime.

Genèse 28:16

(16-19)

Dieu s’est manifesté en personne à Jacob, alors qu’il était endormi. L’Esprit, tout comme le vent, souffle où et quand Il veut, et la grâce de Dieu, comme la rosée, est intarissable pour les fils des hommes. Jacob a cherché à améliorer le lieu où Dieu l’avait visité. Partout où nous sommes, à la ville ou dans le désert, à la maison ou à l’extérieur, dans les magasins ou dans la rue, nous pouvons rester, de plein gré, en relation avec le ciel. Et plus nous découvrirons l’aspect de Dieu, plus nous tremblerons devant Sa sainteté !

Genèse 28:20

(20-22)

Jacob, après ce qui vient de se passer dans les versets précédents, a fait un vœu solennel.

Observons bien les choses suivantes  : 1- La foi de Jacob. Il a cette assurance que Dieu sera avec lui, et qu’Il le gardera ; il dépend de Lui ;

2- Il y a de la modération dans les désirs de Jacob. Il ne demande pas des habits luxueux et ni des mets délicats. Si Dieu nous donne beaucoup, nous devons Lui être reconnaissants, et Lui être dévoués ; s’Il nous donne peu, soyons dans le contentement, et apprécions toutes les choses qu’Il nous accorde.3- La piété de Jacob et son respect envers Dieu manifestent son état d’âme, il sait que Dieu sera avec lui et qu’Il le gardera.

Ne désirons pas au-delà de ce qui nous convient afin d’être satisfaits et heureux. Le patriarche était résolu à se séparer du monde pour suivre l’Éternel, son Dieu fidèle. Quand la miséricorde divine abonde, nos cœurs doivent déborder de gratitude envers Dieu. La dîme est une proportion convenable de nos revenus, consacrée à Dieu, et utilisée pour l’avancement de Son règne ; quel que soit notre niveau de vie, Dieu nous rend prospères, 1 Corinthiens 16:2. Rappelons-nous notre « Bétel », comment nous nous sommes engagés, par des vœux solennels, à suivre le Seigneur, à Le considérer réellement comme notre Dieu, et à nous consacrer, avec tout ce dont nous disposons, à Sa gloire !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 28". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-28.html. 1706.
 
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